"La décision de la position debout a été prise tard. «Assis, explique Vincent Régnier, l’info paraît plus sérieuse, plus statutaire.» Lui plaidait pour un JT debout. Et a eu gain de cause. «On l’a fait tester par des panels et il n’y a pas eu de rejet.» Et voilà une Claire Barsacq, 28 ans, venue de Zone interdite, de trois quarts face et filmée en pied. Déjà vu, certes, dans le JT de Canal , celui d’Arte et le Soir 3 de France 3, mais sans qu’on en perçoive bien la fonction. Là, Claire Barsacq – en semaine, et Nathalie Renoux le week-end – se promène sur le plateau suivie par une caméra montée sur grue. Des mouvements de caméra dans un JT ? Sacrilège…"

"On a l’impression que le jean et le fait de présenter debout vous tiennent lieu de ligne éditoriale…"

"Les présentatrices ne porteront pas de jean tous les jours ! On veut juste qu’elles soient naturelles. Et puis le jean n’est pas un facteur différenciant, contrairement au fait d’être debout. Ça, c’est quelque chose que nous avons longuement réfléchi : l’idée, c’est qu’un bon professeur est debout. Là, la présentatrice va vers l’écran, vers le journaliste, elle est en mouvement. On a fait des essais assis, et on en a conclu que pour expliquer, on est mieux debout."

L'occasion de relire la chronique de Daniel Schneidermann M6, tenue jeans exigée