Jaguar ? Martinon dément Le Point sur Facebook
Dans le dernier numéro du Point, une brève titrée "La Jag' de Martinon" évoquait le train de vie de David Martinon, ancien éphémère porte-parole de l'Elysée, dans son nouveau poste de consul général de France à Los Angeles.
"David Martinon surprend les visiteurs de marque qu'il vient accueillir à l'aéroport — comme le ministre Eric Besson la semaine dernière : c'est dans une superbe Jaguar noire avec chauffeur que l'ancien porte-parole de l'Elysée se déplace, alors que ses prédécesseurs roulaient français. "Au pays des stars, il faut se mettre à leur niveau", se justifie-t-il modestement, estimant que les marques tricolores ne proposent pas de modèles assez beaux."
Martinon a décidé de répondre via sa page Facebook, où il a mis en ligne un petit article. "Le magazine Le Point daté du 18 mars 2009 comporte un article non signé
particulièrement calomnieux à mon égard", commence-t-il. |
"Lors de ma prise de fonctions à Los Angeles, le 15 août 2008, le
véhicule de fonction du consulat général était effectivement une
Jaguar. Ce véhicule avait été pris en leasing pour deux ans, au 12
décembre 2007, en renouvellement du leasing précédent signé en 2005."
(...)
"A mon arrivée en poste, j'ai examiné la possibilité de rompre le
contrat de leasing, car j'étais conscient du risque de polémique que ne
manquerait pas de provoquer des personnes malveillantes à mon égard. Le
coût qu'aurait dû supporter le budget du consulat général aurait été de
6800 dollars, c'est-à-dire 425 dollars de pénalités mensuelles
multipliées par 16 mois, c'est-à-dire le temps qui restait avant
l'échéance du contrat, sans compter bien entendu le prix de la nouvelle
voiture. Ayant déjà dû faire face à mon arrivée à une dégradation
avancée des finances du consulat, que j'ai signalée au ministère des
affaires étrangères, il n'était alors pas question d'engager une telle
dépense."
"Mes prédécesseurs ne roulaient évidemment pas en voiture française, de
même qu'aucun de mes neuf collègues consuls généraux aux Etats-Unis,
puisque, comme chacun le sait, aucune voiture française n'est vendue
aux Etats Unis (depuis au moins 20 ans)."
Il termine en estimant que "cet article est une injure, un outrage, une atteinte à mon honneur et à
ma probité. Si vous êtes effarés, vous avez une idée du tort qui m'est
donc causé. Car, en matière de rigueur républicaine, je n'ai de leçons
à recevoir de personne."
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