Mais n'y a-t-il pas un risque? Jean Baptiste Rivoire , ex-rédacteur en chef adjoint de Special Investigation (Canal+) se souvient de son expérience à Canal+, dans l'émission 90 minutes, en 2005. Trois sujets, achevés, prêts à être diffusés, risquent de déranger le pouvoir politique. La direction d'alors veut les mettre au placard. La rédaction se mobilise et les sujets sont diffusés : mais quelques mois plus tard, la direction annonce la suppression de 90 minutes. L'effort d'investigation est déplacé sur Lundi Investigation (devenu Spécial Investigation) qui produit tout en externe, auprès de sociétés de production. Résultat : la chaîne n'a plus qu'à ne pas acheter les sujets qui lui déplaisent. "Plus de censure! Terminé. C'est une censure en amont" s'inquiète Rivoire.
L'occasion de voir l'intégralité de notre émission : "L'investigation, c'est un bien commun, comme l'hôpital"
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