"Guerre ouverte entre le procureur et le juge dans le dossier Noos" titre ABC dans une double page (ci-dessus) qui évoque l'inculpation par le juge Castro (ci-dessus, à droite) de l'infante Cristina, fille du roi d'Espagne, accusée d'être complice de son mari, déja inculpé de fraude fiscale et de blanchiment.

Pour Pedro Horrach, procureur anti-corruption, le juge s'appuie sur une théorie du complot dénuée de fondement.

Dans un rapport de 14 pages, le procureur prend le contre-pied du juge estimant que son incupation n'est pas fondée, et que son dossier n'est pas solide. Une allusion au fait qu'une première tentative d'inculper l'infante avait abouti à un non lieu, la justice d'appel n'ayant pas trouvé le dossier de Castro contre Cristina assez étayé.

Même présentation du duel entre les deux hommes dans le quotidien La Vanguardia.

"Conspiration contre l'Infante" le quotidien conservateur La Razon souligne que le procureur considère que le juge Castro a fait du cas de l'Infante une affaire personnelle.

Le procureur pense qu'il y a eu escroquerie et qu'une société détenue à 50% par le mari de l'Infante a distribué de l'argent de manière illégale.

Mais en revanche, il émet des doutes sur la recevabilité des accusations lancées contre Cristina, qui ne reposeraient pas sur des preuves concrètes et cohérentes, mais sur de simples spéculations sans fondement.