Inde : 2010 sous le signe de la corruption
"2010, l'année des chasseurs de trésors" : l'hebdomadaire n'hésite pas à mettre à la Une quatre hommes célèbres accusés de corruption (mais qui nient toute malversation), avec leur nom et le détail des escroqueries auxquelles ils seraient associés. L'éditorial d'Aroon Purie, le rédacteur en chef, dénonce la corruption qui règne, selon lui, dans le pays. Il rappelle que l'Inde se place en 2010 au 87e rang dans la lutte contre la corruption, en compagnie de l'Albanie et du Libéria, loin derrière le Salvador, ou le Rwanda. Dans la première double page du magazine, un thermomètre indique la hauteur des sommes détournées avec le nom et le visage de celui qui est soupçonné. Plusieurs ministres, dont celui des télécoms, sont cités. Au sommet, on trouve Andimuthu Raja, le ministre des Télécoms qui aurait bradé, moyennant des commissions, des licences de téléphonie mobile. Il aurait fait perdre à l'état un revenu total plus de... 25 milliards d'euros selon India Today. L'article rappelle aussi qu'Ashok Chavan, le ministre qui a accueilli Obama à l'aéroport lors de sa visite en Inde, a dû démissionner juste après le départ du président américain pour avoir, entre autres, attribué à des membres de sa famille la propriété de trois appartements destinés à des veuves de militaires. |
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