Hollande refuse le débat proposé par 4 radios
Brève

Hollande refuse le débat proposé par 4 radios

Pas de second débat Hollande-Sarkozy sur les radios.
François Hollande a refusé la proposition de débat lancée, ce mardi par les quatre radios généralistes, RTL, France Inter, Europe 1 et RMC. "Il y a un débat prévu. Les télévisions, les radios, peuvent parfaitement l'organiser ensemble, c'est leur responsabilité", a répondu le candidat socialiste, interrogé sur cette proposition dans un train en partance pour Laon (Aisne), selon une dépêche AFP. "Un débat, un grand débat, un long débat, un débat autant qu'il sera nécessaire", a-t-il ajouté. "Mais plusieurs - les radios, internet - pourquoi aller multiplier ce qui doit être fait et bien fait? (...) Il y a une tradition, il y a un rite, les Français l'attendent. Ils veulent un grand débat. Voilà, il n'y a pas plus à en dire".

Les quatre grandes radios généralistes françaises avaient proposé mardi aux deux finalistes la tenue d'un débat, cette semaine, diffusé sur leurs quatre antennes en même temps. Ce qui aurait été une première en France et aurait permis, selon ces radios, "de toucher près de 12 millions d'auditeurs". Hollande avait déjà refusé la proposition de Sarkozy d'organiser trois débats télévisuels d'ici au 6 mai, rappelant la tradition d'un seul débat entre finalistes de la course à l'Elysée, entre les deux tours. Ce débat doit avoir lieu le 2 mai. Par ailleurs, le jeudi 26 avril, les deux adversaires se succèderont sur le plateau de "Des paroles et des actes", sur France 2.

Après ce refus, Nicolas Sarkozy, lui, a assuré qu'il acceptait la proposition : "J'ai décidé d'accepter ce débat. Je ne fixe aucune condition. Leur heure sera la mienne, le temps du débat sera le mien, leurs sujets seront les miens. (...) Si [Hollande] le veut le matin, le midi, le soir, qu'il dure une heure au lieu d'une heure et demie si c'est trop fatiguant."

Sans surprise, l'UMP attaque. Sur Twitter, le compte officiel de Nicolas Sarkozy dénonce une "stratégie de l'esquive", et l'ancien porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre souligne que Sarkozy "accepte le débat", alors que "Hollande a peur, il fuit". D'autres militants, comme le conseiller national Benjamin Maugy, ou Philippe Thomazo, un responsable de l'UNI, le syndicat étudiant de droite, relayent le message.

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