Quelques exemples.

Ghosn s'adressant à l'assemblée générale de Nissan à Yokohama, a révélé son salaire : environ 8 millions d'euros, ce qui fait de lui le patron le mieux payé du Japon, devant le patron de Sony, lui aussi étranger, remarque le Financial Times (à gauche).

Un porte-parole de Nissan a expliqué que la rémunération de Ghosn "est inférieure à la moyenne des salaires des PDG de Wolkswagen, Ford, Daimler ou Fiat" signale dans un encadré sur fond de couleur saumon, le quotidien Times of Oman (émirat d'Oman).

Ghosn "s'est défendu" et a répondu aux journalistes que son salaire annuel était très inférieur à celui du patron de Ford : 9,8 millons $ contre plus de 17 millions souligne le Wall Street Journal (USA) ci-dessous à gauche.

"Nouvelle loi, les sociétés japonaises obligées de dévoiler le salaire de leurs PDG" "Ghosn défend le salaire des patrons de Nissan" raconte South China Morning Post (Chine) à droite.

Les Echos (ci-dessous, à gauche) titre avec prudence Ghosn "parmi les mieux payés du Japon". "En ce qui concerne Renault, 1,2 million d’euros de salaire en 2009", tandis que Libération (à droite) estime que le salaire total de Ghosn équivaut à "cinq siècles de Smic".

Pour Le Figaro, autre présentation "Le Japon paie mieux les étrangers" tandis que la Tribune titre un encadré "Super salaire pour Carlos Ghosn" "7 millions d'euros au taux de change moyen (...) plus 1,2 million d'euros" pour Renault et mentionne avec prudence que "le Français semble donc le mieux payé des patrons du Japon"