Admirez cette courte bobine publicitaire dont vous pourrez couper le son puisque le gars ne cesse de dire qu'il aime sa banque, il est bien le seul :
Maintenant, regardez l'affiche qui l'accompagne, actuellement visible sur les abris-bus :
Vous ne remarquez rien ? Comme une légère différence pas logique du tout ?
Le papier peint de la chambre ! Ce n'est pas le même dans le film et sur l'affiche.
D'ailleurs, ce n'est pas non plus le même lit, pas les mêmes lampes de chevet :
L'affiche, avec son médor qui se confond dans le papier peint, est très fortement inspirée par une autre campagne publicitaire parue en juin 2011, pour Febreze :
On admirera, sur les deux affiches, la jolie couleur brune, l'élégance toute en retenue de la tapisserie, et le chien noyé dans le décor. Deux autres affiches complètent cette campagne désodorisante, il en fut question dans un précédent Vite dit intitulé Le chien aboie, le publicitaire passe.
Pourquoi se casser la tête à inventer quand on peut piquer chez les collègues ? Oui mais pourquoi la chambre de l'affiche n'est-elle pas la même que celle du film ? Il faudrait demander au chien…
L'occasion de lire ma chronique intitulée Une vie de chien, qui a trait à l'art contemporain.
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