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À partir de 2016, les médias ont pu mesurer l'influence de Facebook sur l'actualité et sa force de frappe en tant que diffuseur de contenus "à contenu émotionnel extrêmement fort" durant la campagne du Brexit au Royaume-Uni en juin 2016, puis l'élection de Donald Trump aux États-Unis en novembre de la même année. La lutte contre cette déferlante de fake news aux effets politiques bien réels a forcé Mark Zuckerberg à sortir de sa position de toujours, celle de la "neutralité technologique" de sa plateforme, explique Nathalie Pignard-Cheynel. "Facebook a été très lourdement pointé du doigt avec le scandale de Cambridge Analytica, dit-elle. Facebook a mis en place des algorithmes de modér...