Brève

Excuses Val : Pour Aram, "Morano ment" (Libé)

La rédaction

09 janvier 2012 Maj: 09 janvier 2012

Après le clash à la radio, le service-après-polémique à la télévision, voici la tribune dans la presse. Philippe Val s'est-il excusé auprès de Nadine Morano après l'"incident d'antenne" avec Sophia Aram mercredi dernier ? Non, répond l'humoriste dans une tribune publiée dans Libération ce lundi 9 janvier.

Ne pas confondre "populaire" et "vulgaire". C'est par ces mots que Sophia Aram avait conclu sa chronique consacrée à Nadine Morano la semaine dernière, avant de s'attirer les foudres de la ministre en direct.

Dans les jours suivants, la ministre avait répété à plusieurs reprises que le directeur de France Inter, Philippe Val s'était excusé par téléphone. Une version démentie par Radio France... et désormais par Aram. "Le soir, après son démenti, Philippe Val me confirme par téléphone qu’il n’a «jamais présenté ses excuses à Nadine Morano». Il lui a téléphoné. Par politesse, pour lui expliquer qu’il comprend son émotion mais qu’il n’est pas nécessaire de dramatiser le propos. Donc… Nadine Morano ment, assure Sophia Aram dans Libération (contenu payant). Je sais qu’à cet instant certains imaginent qu’il soit possible que ce soit Philippe Val. Mais, sincèrement, même ses détracteurs les plus zélés peuvent comprendre que s’excuser puis démentir son excuse une heure après, c’est moyen moins. Du coup, Nadine Morano ment".

Au passage, Aram raconte les coulisses de l'arrivée de Morano dans les studios de France Inter et ironise sur la légèreté de la ministre. Morano a expliqué qu'elle n'écoutait pas France Inter et ne connaissait donc pas Sophia Aram. L'humoriste répond en expliquant que Morano ne connait pas non plus... Bernard Guetta. Et la description de la scène est vacharde : "Ce mercredi-là, à peine arrivée dans les studios, Nadine Morano a demandé qui était Bernard Guetta. Le temps d’intégrer l’idée qu’une responsable politique puisse ne pas connaître Bernard Guetta, Thomas Legrand a tenté de résumer l’interminable CV de notre prix Albert-Londres. Mais, devant l’attention flottante de la ministre, Thomas lui explique grossièrement qu’il s’agit d’un journaliste qui a le «06» de Lech Walesa. Puis, par désespoir ou pragmatisme, il finit par lâcher dans le vide : «C’est le frère de David.»"

L'occasion pour vous replonger dans notre dossier "Humoristes : les pieds dans le débat".