Du polar au jazz, DSK vu par l'Obs
Il y a un peu plus d'un mois, on nous jouait la série noire avec des couvertures de magazines en jaune et noir au parfum de polar (il en fut question dans ce Vite dit, daté du 25 mai) :
Cette semaine, Le Nouvel Observateur entame une autre sérénade, en jaune et bleu :
Et c'est ainsi que l'on quitte l'ambiance nocturne des escaliers d'incendie donnant sur des impasses sordides, pour nous retrouver dans une atmosphère d'où s'échappe un air de jazz à la fois mélancolique et voluptueux. Avec sa cargaison de notes bleues chargées d'illustrer "la tristesse lors de la narration d'une histoire personnelle", nous précise la Ouiquipédiatre.
Autrement dit, DSK, présenté il y a quelques semaines comme un coupable, un scélérat de série noire en pleine descente aux enfers…
… est aujourd'hui un brave bonhomme pris dans les rouages d'une intrigue : "affaire complexe, situation embarrassante, complication",
mais aussi "aventure galante, liaison amoureuse souvent illicite et secrète",
ou encore "action occulte savamment combinée en vue d'assurer le succès d'une entreprise, d'obtenir quelque avantage, de nuire à quelqu'un", nous rappelle le dictionnaire en ligne TLFI.
Il est un peu triste, bonhomme. Mais pas trop, car il parvient à sourire. Et puis surtout, il ne vous en veut pas, non. Il sait que vous avez fait votre boulot, rien que votre boulot. Celui de vendre du papier.
L'occasion de lire ma chronique intitulée Vendredi et la note bleue où il est question de jaune, de bleu, de jazz et d'émission d'info de France 3.
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