Le quotidien met en cause nommément et de manière détaillée, plusieurs personnes, dont Dominique Bouissou, ancienne assistante parlementaire de Dray et actuelle attachée de presse de Ségolène Royal, François Malisan, un architecte qui aurait bénéficié de marchés publics dans la circonscription de Dray et lui aurait versé de l'argent, Eric Basset, producteur de musique et "vieux compagnon de route du PS et de SOS Racisme" (qui a droit à sa photo en encadré), etc...

Selon la cellule antiblanchiment de Bercy, Dray aurait encaissé pour 113 890 euros de chèques de "particuliers actifs dans la sphère socio-éconoique, qui semblent sans contrepartie".

Le journal, qui semble avoir eu accès au dossier des enquêteurs, interroge par ailleurs Vincent Peillon sur le traitement médiatique de cette affaire. "Les journalistes ont droit à la plus totale liberté. Mais il faut aussi que le respect de la déontologie prime. Lire dans le journal des charges extrêmement précises et sourcées le jour même de la perquisition chez Julien Dray, c'est quand même curieux", remarque Vincent Peillon "lieutenant de Ségolène Royal et membre du bureau national du PS" Aujourd'hui en France du 24 décembre 2008