La nouvelle équipe du CNP a été mise en place par Ouattara Gnonzié, le ministre de la communication de Gbagbo. Son nouveau président, Deby Dalli a demandé à ses collaborateurs de "travailler sans relâche pour atteindre les objectifs escomptés afin de ne pas décevoir le ministre de la communication et le président Laurent Gbagbo".

Le CNP reproche à ces journaux des titres faisant "une apologie de la violence" et "de la révolte" alors que des affrontements sanglants opposent les partisans des deux présidents ivoiriens dans certains quartiers d'Abidjan.

Le Nouveau Réveil (supendu pour six jours) est mis en cause pour ses titres : Unes samedi 19 février, et jeudi 24 fevrier

Les décisions du CNP varient en fonction de la tendance du journal, pas vraiment en fonction des images publiées considérées dans certains cas par le CNP comme "insoutenables et choquantes", comme on le voit ci-dessous.

L'Inter (pas d'amende, pas suspendu) Une du mardi 22 février. Le Patriote (amende) sur sa Une du 23 février s'en prend à la version de la chaîne de télévision nationale RTI (contrôlée par Gbagbo). Il accuse la RTI de mentir, et montre des victimes pro-Ouattara, qui auraient été tuées par des pro-Gbagbo avec une roquette, alors qu'elles étaient sans armes.