De France Inter (à l'instant) au JDD (hier), un festival Copé pendant tout le week-end. Admirez l'artiste ! Admirez ses circonlocutions et ses jolis entrechats pour définir sa relation subtile avec Sarkozy, qui est bien moins mauvaise que certains ne le disent.

Exemple ? La redevance est un impôt injuste. Tout comme Sarkozy, Copé se refuse donc à l'augmenter. Mais pourquoi pas (admirez la subtilité) l'indexer sur l'inflation ? Etc, etc.

Cette insolence, ces provocations à répétition, ça ne rappelle rien ? Mais si. Le dissident de l'Assemblée est en train d'occuper la place enviée du héros de la sitcom politique quotidienne, celui dont on dissèque chaque mot (subtil, ça veut dire quoi ? ,lui demande Hélène Jouan, sur France Inter), dont le landernau se demande : que pense-t-il ? Que veut-il ? Que va-t-il inventer aujourd'hui ? Va-t-il oser ? Quel culot, tout de même !

Son véritable crime, aux yeux de l'ancien titulaire du poste, c'est de tenter ainsi de se placer au centre du rond de lumière. Où il n'y a place, chacun le sait, que pour un seul.