Les tweets postés par le journalistes se voulaient ironiques : "«Pflimlin m'a thuillier !», ou «On a un œil sur ta planète !» (titre de l'émission que le boss de l'info présentait sur France 2)", rappelait Télé 2 Semaines mi-mai. Il y demandait tout de même la démission de Pflimlin.

Mais dans un deuxième temps la CGT a remis le feu aux poudres avec un communiqué considérant qu'il n'y avait ni faute, ni sanction : "Ne jouons pas sur les mots. En réalité, le PDG a bien compris que pour quelques tweets à l'humour potache, la mise à pied était largement disproportionnée pour un dossier vide de contenu. Aujourd'hui, il n'y a pas de sanction, pas de retenue sur salaire, pas de commission de discipline, pas d'inscription au dossier".

Du coup, la direction réagit aujourd'hui en fin de journée et annonce la tenue d'un conseil de discipline : "La semaine dernière, la direction de France Télévisions a renoncé, dans un esprit d'apaisement, à réunir la commission de discipline destinée à statuer sur les suites à donner aux messages inacceptables diffusés par le journalisteJoseph Tual sur Twitter, mettant en cause sa hiérarchie et plusieurs de ses collègues de travail. Le journaliste avait en effet présenté ses excuses et accepté sa mise à pied. L’organisation syndicale qui assure la défense de Joseph Tual ayant depuis communiqué sur le fait qu'en l'absence de réunion de la commission de discipline, il n'y avait ni sanction - pourtant acceptée par l'intéressé - ni inscription au dossier, la direction de France Télévisions décide de réunir cette commission de discipline afin de mettre un terme à toute ambiguïté concernant la sanction du journaliste."

Tual est par ailleurs suspecté d'avoir participer à la diffusion sur Rue89 de la vidéo "off" de Nicolas Sarkozy sur France 3 en 2008. Nous l'avions invité sur notre plateau.