Après le #MuslimBan, le #PressBan ? Plusieurs médias américains (New York Times, CNN, BuzzFeed, Politico) mais aussi anglais (The Guardian, The Daily Mail et la BBC) n’ont pas été conviés à un briefing du porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, organisé exceptionnellement dans son bureau, ce 24 février. "En revanche, des médias favorables au nouveau président américain, tels que Breitbart News ou le Washington Times ont été conviés à pénétrer dans la salle. Plusieurs organisations qui couvrent régulièrement la Maison Blanche, comme les agences Reuters et Bloomberg, étaient présentes", précise Le Monde.

Sur son compte Twitter, le New York Times rappelle que "rien de tel ne s’est jamais produit dans notre longue histoire de couverture des multiples administrations". Lors de son briefing, Sean Spicer a justifié ainsi cette interdiction : "Nous avons fait tout notre possible pour rendre nos équipes et notre salle de presse plus accessibles que n’importe quelle administration avant nous".

Sur Fox News (invitée à ce briefing), Shepard Smith, qui s’en était déjà pris à Trump, a défendu CNN, dans le collimateur du président depuis plusieurs semaines. "Pour information, les fake news font référence à des histoires créées, la plupart du temps par des sites se faisant passer pour des sites d’info, et qui ont pour but de faire des clics, des vues, mais dont les infos ne reposent pas sur des faits solides", a déclaré face caméra Smith, avant d’ajouter : "Pour faire court, les fake news sont des histoires inventées qui n’ont aucun sens et qui sont créées pour gagner de l’argent. Le travail de CNN n’entre pas dans cette catégorie-là. Ce sont des journalistes qui suivent les mêmes règles que les autres médias, dont Fox News".

L’occasion de relire notre article : "Et Fox News lâcha Trump"