Clinton validait des frappes de drone depuis son smartphone
Brève

Clinton validait des frappes de drone depuis son smartphone

Elle aurait donné son feu vert à des frappes de drones depuis...son smartphone.

Depuis qu’en mars 2015, le New York Times révélait que nombre d’e-mails stockés sur le serveur privé de Clinton, du temps où elle était à la tête de la diplomatie américaine (2009-2013), contenaient des informations classifiées, l’affaire embarrasse la candidate. Alors que le Washington Post publiait il y a quelques jours le contenu d’un audit gouvernemental accablant sur les e-mails de Clinton, un nouveau rapport "explosif", notamment relayé par le Wall Street Journal et par le site d’information politique américain Salon, dévoile certains points de l’enquête ouverte par le FBI concernant l’ancienne secrétaire d’Etat.

Selon ce rapport, lorsqu’elle était à la tête de la diplomatie américaine, Clinton aurait donné son feu vert à des frappes de drone sur des cibles humaines au Pakistan… depuis son smartphone personnel. Depuis 2011, rappelle le site Salon, la CIA doit avertir l’ambassade américaine à Islamabad avant toute frappe de drones au Pakistan, laquelle se charge ensuite de transmettre l’information au département d’État pour validation.

Clinton dans le viseur de Wikileaks

Les e-mails au cœur de l’enquête pénale du FBI datent de 2011 et de 2012. "Il s’agit de messages échangés entre des diplomates américains au Pakistan et leurs supérieurs au Département d’État à Washington dans lesquels les fonctionnaires valident des frappes de drone", souligne le site Salon qui explique que les conseillers de Clinton au département d’État lui ont transféré certains de ces e-mails "top secret" sur son serveur de messagerie privée, à son domicile de la banlieue de New York. Selon le rapport, à plus d’une demi-douzaine d’occasions, les collaborateurs de Clinton ont également envoyé des e-mails de façon non sécurisée depuis leur téléphone portable pour approuver des frappes. Entendus par le FBI, les fonctionnaires ont expliqué agir de la sorte lorsqu'une prise de décision rapide s’imposait alors qu’ils se trouvaient hors de leur bureau, à distance d’un moyen de communication plus sécurisé. Comme le rapporte Salon, Clinton et ses collaborateurs devaient parfois valider des frappes 30 minutes avant leur déclenchement. L'ex-secrétaire d’État doit être entendue cet été dans cette affaire qui pourrait se compliquer encore plus.

Ce dimanche, Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, a en effet annoncé que son organisation comptait publier une nouvelle série d'e-mails reçus et envoyés par Clinton, lorsqu'elle était secrétaire d'Etat. "Il n'a pas précisé quand ni combien d'e-mails seront publiés", indique The Guardian qui rappelle qu'en mars dernier, Wikileaks avait déjà publié une série d'archives consultables en ligne contenant quelque 30 000 courriels et pièces jointes envoyées vers et depuis le serveur de messagerie privée de Clinton.

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