Chavez et les saboteurs du métro de Caracas
L'information est reprise par la presse internationale. Exemple avec le quotidien Gulf News du 16 novembre qui cite une dépêche de l'agence AP. "35 manifestants arrêtés lors d'une manifestation dans la plus grande station de métro du Venezuela, ont été libérés dimanche, mais devraient être inculpés de rébellion et de désordre public."
Les voyageurs sont montés tout de même et auraient refusé de descendre. Un communiqué officiel publié par le journal vénézuelien progouvernemental Ultimas Noticias précise qu'elles sont accusées de "terrorisme, complot et désordres publics" tandis que Ramon Gonzales, président du comitié des usagers du métro de Caracas assure qu'aucune des personnes arrêtées n'est un militant politique, et que la manifestation de mauvaise humeur était spontanée. Elle reflète la lassitude des usagers face au mauvais entretien du métro. Clarin 14 novembre 2010 |
Dans l'après midi du 12 novembre, un communiqué du ministère du pouvoir populaire pour les transports et les communications (MTC) vénézuelien, repris sur le site d'Ultimas Noticias qualifait de "sabotage" les protestations survenues dans le métro.
Il appellait "les deux millions de personnes qui utilisent chaque jour les quatre lignes du métro de Caracas à ne pas se laisser influencer par ceux qui veulent paralyser les efforts pour construire un système de transports pour tous."
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