A 21h40 hier soir, mercredi 7 janvier, Libération annonçait l'interpellation de trois suspects de la tuerie, tous trois originaires de Genevilliers.

Vingt minutes plus tard, suite à un démenti du ministère de l'Intérieur, Libé recule :

Les trois suspects ont en fait été identifiés, et non interpelé. L'un d'eux, un jeune de 18 ans de la banlieue de Reims, s'est rendu et aurait été depuis mis hors de cause. Les deux autres, les frères Saïd et Chérif Kouachi, toujours en fuite, sont connus des autorités, note 20 Minutes : "en 2008, l'aîné, Chérif, avait été condamné à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour sa participation à la filière irakienne du 19e arrondissement, une cellule de recrutement et d'envoi de djihadistes en Irak".

Ils auraient été identifiés grâce à une pièce d'identité retrouvée dans la voiture abandonnée au nord de Paris. "Un élément surprend toutefois les enquêteurs : la différence flagrante entre la maîtrise affichée par les assassins sur les différentes vidéos et l'erreur grossière que constituerait l'oubli d'une carte d'identité", note de son côté France TV Info.

Depuis ce matin, les chaînes d'info en continu suivent la "traque" des deux suspects, un temps annoncés "en route pour Paris". Seul élément d'information, un gérant de la station service à Villers-Cotterêt (Aisne) a "formellement reconnu les deux hommes soupçonnés d'avoir participé à l'attentat de Charlie Hebdo", selon une source policière. Ils auraient ensuite abandonné leur véhicule dans l'Oise. En conséquence, le niveau "alerte attentat" du plan vigi-pirate a été appliqué dans la région Picardie, apprenait-on sur iTélé.