À l'occasion de la sortie de son dernier livre On n'a pas fini de rire, Daniel Schneidermann était invité par Oumma TV, "télévision des musulmans de France", dans l'émission Esprit d'actu. L'occasion de revenir sur certaines des questions posées dans le livre : qu'est-ce que "l'esprit du 11 janvier" quand on défile aux côtés de Benyamin Netanyahou et le premier ministre hongrois ? Et plus largement, ça veut dire quoi "Je Suis Charlie" ? Mais aussi sur le traitement médiatique réservé aux attentats.
Et quel est-ce droit à "l'irresponsabilité" que Schneidermann revendique pour les artistes ? "Sur Charlie Hebdo il y a écrit «Journal irresponsable», et c'est très bien. À qui on demande d'être responsable ? Aux responsables publics, aux hommes et aux femmes politiques. A la limite aux intellectuels, et encore. Le caricaturiste, par définition, doit être irresponsable. C'est à la personne qui regarde la caricature, de faire la démarche de se dire «c'est une caricature, on cherche à me faire rire, à me provoquer»". estime le fondateur d'@si.
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