Au Liban, des médias vibrants de colère
"Les assassins ne doivent pas, cette fois, échapper au bûcher"
"Diabolique collusion entre mal-gérance et corruption des gouvernants", "classe dirigeante aussi criminellement incompétente que pourrie", "fumiers (d’)assassins"… Dans les éditoriaux de L’Orient-Le Jour, le quotidien francophone libanais, les mots ne sont pas assez durs pour décrire la colère du peuple vis-à-vis du pouvoir politique. "Non, ce n’est pas le mauvais sort qui s’acharne sadiquement sur notre infortuné pays. Non et non, ce n’est pas la poisse ou quelque malédiction biblique qui a fait de ce coin de bonne terre verdoyante une méchante serre où l’air est devenu irrespirable, où ne poussent plus désormais que ces ordures ménagères qui envahissent même les trottoirs. Non, la plaie du Liban, la vraie, c’est l’indifférence, voire le m...
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