L'info est à la page 13 de Libération, ou sur son site. C'est le député socialiste Didier Mathus qui s'émeut, signalant qu'"avec tous les débats audiovisuels qui se préparent, on risque d'avoir un candidat au pain sec en novembre et décembre."

Le député lance un appel au CSA pour que la comptabilisation du temps de parole sur le mode de la campagne présidentielle commence plus tôt, comme en 2007 (c'est-à-dire en décembre) afin de remettre les compteurs à zéro pour tous les partis. "Il est anormal que notre candidat soit pénalisé parce qu'on organise un débat démocratique, ce qui n'est pas le cas de la droite." estime Mathus.

Réponse de Christine Kelly, ex-journaliste (notamment auteure d'une biographie de François Fillon) aujourd'hui au CSA: "On s'est rendus compte en 2007 que décembre ça faisait trop long, que ça n'arrangeait personne. C'était très compliqué pour les chaînes. J'ai ouvert les portes du CSA à tous les partis pour qu'ils puissent venir discuter de tout ça. Tous les parti sont venus, sauf un: le parti socialiste."

(par Julien Lagache)