Au PS "Le cas Mahéas sera examiné le 8 juillet prochain, soit plus d’un an après la condamnation définitive de ce dernier. « S’il n’y avait pas eu l’affaire DSK, le dossier aurait sans doute attendu quelques mois supplémentaires », affirme Bernard Pignerol, le président de la commission des conflits." explique Le Parisien.

Mahéas qui s'est toujours proclamé innocent, répond aux questions du Parisien :

"Le PS a l’occasion de rétablir la vérité des faits et de répondre à ceux qui ne connaissent rien de mon dossier. Robert Badinter l’a dit récemment devant les sénateurs socialistes : comme Dominique Strauss-Kahn, je suis victime aussi d’un lynchage médiatique. Mon affaire n’aurait jamais pris cette ampleur si le scandale DSK n’avait pas éclaté. Il y a peut-être aussi le fait que je suis un soutien de François Hollande, un ami."

"Le 8 juillet, devant la commission des conflits du PS, je dévoilerai les preuves d’un complot politique contre moi. Je trouverais indigne de la part du PS qu’il décide de m’exclure. Cela fait quarante ans que je suis au parti où j’ai fait preuve d’une fidélité et d’un militantisme sans faille. Enfin tout de même, c’est un parti qui doit défendre la justice. De l’affaire Dreyfus à Outreau, il a toujours pris fait et cause pour ceux qui avaient été mal jugés."