Tous les invités de l'émission de France 5 étaient à l'unisson pour remettre en cause les règles du CSA (dont nous vous parlions ici), qui imposent depuis le 9 avril une égalité stricte, c'est-à-dire le même temps de parole et le même type de programmation pour tous les candidats.
| C'est Jean-Michel Aphatie qui sonne la charge, en confirmant au présentateur Thomas Hugues qu'il avait appelé à une manif de journalistes devant le Conseil constitutionnel contre l'égalité de temps de parole. (Avec une phrase qui ne veut pas dire grand'chose, d'ailleurs : "j'ai dit que je l'espérais, mais ça ne veut pas dire que je l'espérais"). Puis Arlette Chabot, directrice de l'information sur Europe 1, qualifie cette règle d'"imbécile". Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde - qui n'est pas soumis à l'égalité de temps de parole - assure que le journal "propose une interview à tous les candidats", mais assume de ne pas donner la parole à Jacques Cheminade (nous vous en parlions ici). Quant au politologue Dominique Reynié, il met en garde : "On peut même "tuer" "le pluralisme" par "l'égalitarisme", lance-t-il, "c'est ce qu'on fait en ce moment". |
Et Aphatie revient à la charge, précisant le fond de sa pensée : "S'il n'y avait pas la loi sur l'égalité, les petits candidats n'auraient pas la parole, ou très peu (...), la loi sert à quelque chose, reconnaît-il, avant d'ajouter : le problème se situe ailleurs, il n'y a aucune autre démocratie (...) dans laquelle il y a une grande élection avec dix candidats".
Retrouvez notre émission sur la rencontre explosive entre "petits" candidats et "grands" médias : "Si Cheminade ne vient pas à Inter, on sera très tristes". Et Maja était aussi allée "@ux sources" de Dominique Reynié.
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