. Dans un article publié ce jeudi Les Jours relate qu'"après un reportage de l’Effet papillon au Togo, où Bolloré à des intérêts", le numéro 2 de Canal+ International vient d’être "viré" du groupe.

 Arrêt sur images révélait en tout cas il y a quelques jours les étincelles qu’avait occasionnées la diffusion le 15 octobre sur Canal+ de ce reportage critique sur un proche de Vincent Bolloré, le président togolais Faure Gnassingbé : ordre de déprogammer les rediffusions, retrait du sujet des plateformes de replay… Malgré les efforts de Canal France pour enterrer ce reportage, celui-ci était réapparu par mégarde en novembre sur Canal Afrique. Une "boulette" d'abord imputée par la direction à une employée de la programmation, convoquée le 24 novembre pour un entretien préalable au licenciement.

"Mais ce n’était pas suffisant, il fallait une tête à Vincent Bolloré: ce sera celle de François Deplanck", racontent ce jeudi Les Jours qui précisent que le départ de Deplanck de son poste de directeur des chaînes et contenus de Canal+ international, a été annoncé en début de semaine sur l’intranet du groupe, "officiellement «pour se lancer dans un projet d’entreprenariat»".

Programmatrice sur la sellette, numéro 2 de Canal international écarté, à la suite de la diffusion sur Canal Afrique du reportage sur le Togo, la direction aurait également, selon Les Jours, établi une nouvelle procédure de validation des sujets "qui verrait la direction approuver (ou pas) chacune des pistes de reportage sur lesquelles souhaite se lancer Capa, en tant que producteur deL’Effet papillon."

L'occasion de (re)lire notre enquête : "Canal+ enterre un reportage sur le président du Togo"