Les médias vous présentent : "Sarkozy le retour"
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Les médias vous présentent : "Sarkozy le retour"

Les journalistes politiques trépignaient, et Nicolas Sarkozy ne les a pas déçus : il est revenu.

Depuis plusieurs jours, des "fuites" savamment organisées entretenaient les articles sur un retour imminent en politique du président battu. Petit à petit, les ténors de la droite qui s'étaient démarqués en le critiquant ouvertement, en ont profité pour rentrer dans le rang. Que ce soit le chiraquien François Baroin, l'anti-sarko Laurent Wauquiez et même l'adversaire de toujours Dominique de Villepin, tous vantent aujourd'hui les mérites de l'ancien président, raconte Le Monde.

Mais comment Sarkozy prévoyait-il de mettre en scène son retour ? Un message sur le réseau social Facebook, une interview dans la presse quotidienne régionale d'ici demain (PQR) puis un JT de France 2 en fin de weekend. Depuis une semaine, tout le calendrier était donc déjà connu des rédactions. Mais cela ne les a pas empêché de trépigner.

Gradation en "Sarko" majeur. Hortefeux est obligé de les faire patienter.

Cet après-midi, sur Twitter, le hashtag #sarkozyleretour monte petit à petit. A 15h40, Le Point en est certain : Nicolas Sarkozy interviendra dans l'heure. A leurs claviers, les twittos politiques font chauffer la touche F5. A 16h14, trois mots résonnent : "ça y'est".

Le post Facebook est tombé, avec un poil de retard sur l'heure prévue. Sans aucune surprise, les fuites disaient donc vrai. Préparées depuis des jours, les chaînes d'information n'en sont pas moins prises de court. Que faire d'un texte de 4 200 signes ? Malheureusement, BFMTV a pris le parti de le lire...

... et offre du même coup la séquence la moins télégénique de l'histoire

Seul point positif de cette annonce annoncée : les rédactions politiques ont pu préparer à l'avance leurs papiers d'analyse. À peine le post Facebook publié, Le Monde publie ainsi un long article sur ce "retour par défaut" d'un Sarkozy qui "passe par la petite porte" et qui n'a pas pu rester "au dessus des partis". L'occasion de rappeler les sept affaires dans lesquelles Sarkozy est toujours directement mis en cause, de Tapie à Karachi en passant par le tout récent Bygmalion.

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