Colère des journalistes de France 2 : si la chaîne n'a plus d'envoyé spécial en Iran depuis la veille de l'élection, et si elle doit avoir recours aux "papiers"...

... d'un confrère de France 3,

...ce n'est pas dû aux restrictions de visas des autorités iraniennes.

C'est dû à une clairvoyante analyse de la hiérarchie de la rédaction, qui avait prévu dès le début que l'envoyé spécial de la Deux, Renaud Bernard, rentrerait à Paris à la veille d'un scrutin jugé à l'avance comme peu intéressant. Maintenir une équipe à Téhéran après l'élection ? Trop cher pour l'événement.

"France 2 n'est pas là où ça se passe" : ainsi est titré un tract de la Société des Journalistes, placardé cette fin de semaine dans la rédaction.

Si vous voulez revoir David Pujadas se plaindre qu'il est "très difficile de savoir ce qui se passe en Iran", regardez donc notre émission de cette semaine.