L'Histoire de France et celle des grands hommes comme Napoléon seraient désormais reléguées au second plan, au profit notamment de l'étude des civilisations africaines. Est-ce vraiment le cas ? Pour en débattre, nous avons reçu deux invités : Dimitri Casali, historien très critique sur les programmes, et Laurent Wirth, inspecteur général de l'Education nationale et président du groupe d'experts chargé des nouveaux programmes.
Parmi les points de discorde, l'enseignement en classe de cinquième d'une civilisation africaine. Si Wirth estime que cet enseignement est légitime et assure qu'il ne concerne que 10% du programme d'histoire sur l'année, Casali considère au contraire que ce type d'étude n'est pas compréhensible pour de jeunes collégiens car "ils n'ont pas les capacités d'abstraction". Ce que réfute Sébastien Bohler, notre chroniqueur spécialiste du cerveau : "Psychologiquement, cela ne tient pas du tout, ils pourraient très bien assimiler une histoire de la civilisation, des villes en Afrique, à l'âge de 10 ans". Enseigner l'histoire de l'Afrique ou pas, notre débat |
Et pour regarder émission intégrale, c'est ici.
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous