"Coach en harcèlement" : bientôt interdit de séjour ? (GB)
Brève

"Coach en harcèlement" : bientôt interdit de séjour ? (GB)

La mobilisation contre le coach prend de l'ampleur.

Depuis la publication d'une vidéo Youtube montrant un jeune Suisse, dénommé Julien Blanc et se présentant comme un "coach de la drague", en train de harceler des jeunes Japonaises dans les rues (@si vous racontait toute l'affaire ici), les pétitions s'enchaînent. Le fameux "coach", qui organise des "séminaires" à l'étranger, a dû quitter l'Australie après l'annulation de son visa par le gouvernement alors qu'il devait s'y produire pour prodiguer ses "conseils". Une pétition sur la plateforme change.org (dont @si vous a longuement parlé) avait demandé l'annulation de son visa australien.

Une mobilisation similaire a lieu actuellement en Grande Bretagne : une pétition, relayée notamment par le Daily Mirror, demande à la ministre de l'Intérieur britannique, Theresa May, de faire en sorte que Julien Blanc n'obtienne pas de visa pour se rendre en Grande Bretagne où il est attendu fin novembre pour un "séminaire". "Ne laissez pas le Royaume-Uni accueillir des événements au cours desquels on enseigne aux hommes comment violer et harceler", indique le texte de cette pétition, qui a déjà recueilli plus de 130 000 signatures à ce jour.



S'appuyant sur cette pétition, la secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Lynne Featherstone, s'est emparée de l'affaire en demandant officiellement à la ministre de l'Intérieur d'interdire l'entrée du coach sur le territoire britannique.

"En tant que secrétaire d'Etat chargée de la lutte contre la violence contre les femmes, je suis extrêmement préoccupée par les déclarations odieuses et sexistes que Julien Blanc a faites sur les femmes. S'il était autorisé à entrer au Royaume-Uni, il ne fait aucun doute que les cas d'intimidation et de harcèlement sexuels augmenteraient", a-t-elle déclaré au Guardian. Des déclarations aussitôt reprises par le reste de la presse britannique, notamment le Daily Mail et The Independant. Les Travaillistes, par la voix de la députée Yvette Cooper, ont également demandé à la ministre de l'Intérieur de ne pas délivrer de visa pour le coach.

Une mobilisation qui a traversé l'Atlantique : le Canada envisage également d'interdire l'entrée du coach sur son territoire, comme l'explique l'hebdomadaire américain Time. Réagissant à la pétition canadienne de Change.org, le ministre de l'Immigration au Canada, Christopher Alexander, a indiqué, sur Twitter, qu'il étudierait toutes les options pour "protéger l'état de droit sur le sol canadien". En clair, interdire la venue d'un coach enseignant le harcèlement sexuel.

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