Libération ménage Péchenard
Brève

Libération ménage Péchenard

Sur Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach, avait interrogé le patron de la police Frédéric Péchenard en douceur, aussi bien à propos de l'enquête sur les sources du Monde dans l'affaire Woerth-Bettencourt que sur l'enterrement d'une affaire concernant son fils (comme @si le signalait). Ce matin Libération fait encore mieux, avec une interview sans aucune question qui fâche, mais portant simplement sur le danger terroriste en France. L'interview est annoncée à la Une, alors que même Le Figaro (comme @si le signalait) émettait des doutes avant-hier sur la réalité de la "menace terroriste".

"Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, confirme à Libération  la réalité de la menace terroriste en France, émanant d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), et évoque les «menaces ciblées»qui ont proliféré ces derniers jours sur le territoire national" annonce fièrement Libération.
D'ailleurs le patron de la police dégonfle lui-même une baudruche gonflée, en exclusivité bien sûr, par RTL (comme @si le signalait) :"Quid d’une femme kamikaze ayant projeté d’agir à Paris?" Réponse "C’est une information que nous avons eue mais qui, aujourd’hui, sans rentrer dans les détails opérationnels, paraît peu crédible."

"Avez-vous renforcé la protection du recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur ?"
"Dans des périodes troublées comme celle-là, nous ne prenons aucun risque et vérifions absolument tout."

"N’êtes-vous pas trop alarmiste ?"
"Le rôle du gouvernement et de la police est d’informer, sans alarmer. C’est ce que nous faisons. "

"Les démineurs ont trois fois plus de travail en ce moment, les fausses alertes à la bombe se multiplient… ?"
"
Chaque période de tension charrie son lot de fausses alertes. (...) Grâce à notre grande vigilance, chacun doit rester serein. "


On note le titre "Pic de dangerosité" qui met en avant une situation angoissante comme la Une "La menace terroriste est réelle". Le sur-titre du deuxième article de la page est dans le même ton : "Alors que l’opposition déplore un manque de transparence, les alertes se multiplient. Le recteur Dalil Boubakeur serait menacé personnellement."






Libération a peut-être voulu respecter la douleur de Péchenard qui expliquait à Europe 1 "Les révélations sur mon fils m'ont fait mal". Idem pour les questions sur la plainte du Monde ?
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