Nicolas Sarkozy, président retoqué
Brève

Nicolas Sarkozy, président retoqué

Déchoir de leur nationalité, les Français "d'origine étrangère" qui ont porté atteinte à la vie de policiers ou de gendarmes: l'idée lancée vendredi dernier par Nicolas Sarkozy à Grenoble n'en finit pas de susciter la polémique. Mais selon le site de Marianne, le Président "sait qu'une telle loi ne pourra qu'être invalidée par le Conseil constitutionnel". Et pour cause, elle est en contradiction directe avec l'article premier de la constitution qui "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion ". Le site d'information revient sur une longue série de lois retoquées depuis son élection en 2007. Ce qui ne semble pas gêner le chef de l'Etat, qui joue sur les effets d'annonce.

Dès le 16 août 2007, "la promesse de campagne la plus emblématique du candidat Sarkozy—la déduction fiscale rétroactive des intérêts d’emprunts immobiliers", est retoquée par le conseil des sages, rappelle Marianne.

S'en suit une série de six lois censurées partiellement ou totalement. Elles ont pour la plupart provoqué des polémiques lors de leurs examens au parlement.

Il en va ainsi de la loi Hadopi, rejetée partiellement, le 10 juin 2009, comme nous l'indiquions : "Ainsi, la mesure phare, la riposte graduée, est-elle invalidée: l’abonnement internet ne pourra pas être suspendu automatiquement au terme d’une série d’avertissements comme le prévoyait le projet. Seul un juge est habilité à prononcer pareille sanction'" souligne l'hebdomadaire.

La loi fixant la taxe carbone, présentée comme une révolution écologique a, elle, été annulée le 29 décembre 2009, "deux jours avant son entrée en vigueur prévue pour le 1er janvier 2010". Elle a finalement été abandonnée après les élections régionales de mars 2010.

Cette longue liste de sept idées-phares plus ou moins amputées par le Conseil conduit Bénédicte Charles, l'auteur de l'article, à conclure "que le président est un homme de moment, de gesticulation, de verbiage. Mais pas d'action."

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