"Il n'aime pas être caricaturé" (Conseillère Sarkozy)
Vous êtes aujourd'hui la plus discrète des conseillères de Nicolas Sarkozy. Pourquoi avoir accepté de répondre à notre invitation ? : lancement étonnant de Laurence Ferrari qui reçoit, dimanche 11 mai, sur le plateau de Dimanche +, Catherine Pégard, conseillère de Nicolas Sarkozy.
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La réponse de Pégard, ancienne journaliste au Point, confirme qu'elle ne fait, sur Canal +, que continuer sa tournée promo-communication : Au bout d'un an de présidence, le regard que je peux porter sur le président de la République et sur son travail peut présenter un petit intérêt. Tournée dont Ferrari a du rater le début avec des pages entières d'interviews (discrètes?) accompagnées de grandes photos publiées, depuis un mois dans Le Figaro, Le Point ... C'est peut-être le premier plateau télé de Pégard (la discrète) mais elle s'est déja longuement exprimée dans la presse écrite.
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Un reportage situe le travail de Pégard. On voit Philippe Ridet (journaliste politique au Monde) qui témoigne à propos de Pégard : Elle peut vous informer vous donner des confidences. Il m'arrive de l'appeler oui, elle peut me donner une analyse, je peux éventuellement citer l'Elysée, écrire Voilà ce que l'on pense à l'Elysée.
Ridet avait été l'invité d'Arrêt sur images en février 2007, vous pouvez revoir l'émission ici |
Après le reportage, Pégard, très sérieuse et concentrée, répond à une question sur les récentes critiques de Nicolas Sarkozy contre la presse : Tous les chefs d'états que j'ai connus ont eu des rapports compliqués avec la presse.
Est-il maltraité par la presse ? demande Ferrari.
Réponse de Catherine Pégard Je pense qu'il a pu avoir l'impression qu'il l'était. Il a beaucoup donné aux journalistes, il les a beaucoup vus, il les voit beaucoup, et au fond il a du plaisir à les rencontrer, parce qu'il y a une sorte de jeu qui s'établit entre les hommes politiques et les journalistes politiques. Et je crois que ce qu'il n'apprécie pas, et pourrait-on le lui reprocher, il n'apprécie pas d'être caricaturé. La critique si elle est justifiée elle est légitime, je pense que la caricature ne l'est pas.
En décembre dernier l'Express demandait à quoi sert Catherine Pégard, la discrète.
En mars dernier @si avait reçu, en plateau, Antoine Guiral, journaliste politique à Libération, à propos des relations de Sarkozy avec la presse.
Et nous avons consacré, le 9 mai, un observatoire au divorce entre Sarkozy et la presse
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