"Vous avez viré quelques banquiers, ? Oui je l'ai fait. Pourriez-vous en virer quelques-uns chez nous ?" Lagarde fait un bilan sévère d'une banque internationale belgo-française dont elle ne donne pas le nom. On pense à Dexia ou Fortis : "Nous la contrôlons". Stewart demande le mot français pour la crise actuelle. Lagarde parle clair "Une récession économique catastrophique" Stewart répond que cela sonne de manière délicieuse en français. "Nous sommes ensemble dans cette crise comme pendant la Seconde Guerre Mondiale" ajoute-t-elle. "Bientôt l'Europe va tout diriger, vous allez nous dire si nous sommes autorisés d'aller à la messe et quel jour y aller." Lagarde le rassure, il n'en est pas question. |
"Angela a refusé de mettre de l'argent pour
stimuler l'économie elle a dit Nein ! Souvenir de l'époque Bush ?" Consensuelle, Lagarde défend
Merkel et se veut lucide mais rassurante sur la situation actuelle :
"Nous sommes au fond du trou, il y a des petits signes qui indiquent
que la situation s'est stabilisée, nous ne descendons pas plus bas."
A
la fin, Lagarde offre un béret à Stewart : "Je l'avais amené pensant
que vous alliez caricaturer la France". En fait Stewart n'a pas du tout
caricaturé la France, au contraire, il a présenté Lagarde de manière
positive. Lagarde met aussi un béret et tous les deux se serrent la
main, sous les applaudissements.
Dans son émission, Jon Stewart a mis en cause à plusieurs reprises les journalistes économiques, coupables d'avoir dissimulé la vérité sur la crise économique. Les meilleurs moments sont ici.
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