"Troussage de domestique" : Kahn "s'explique"
Brève

"Troussage de domestique" : Kahn "s'explique"

"Une expression que j'ai employée lundi matin sur France Culture ayant mis le feu aux poudres, je voudrais, non la justifier car elle est totalement injustifiable, mais rappeler le contexte, y compris psychologique dans lequel je l'ai prononcée" écrit Jean-François Kahn sur le site Marianne2.fr

"Qu’est-ce que vous faites quand vous avez de solides relations d’amitié avec quelqu’un auquel vous êtes idéologiquement profondément opposé et que la catastrophe s’abat sur lui ? demande le co-fondateur de Marianne. Vous vous concentrez sur l’antagonisme ou sur votre amitié ? Vous vous dites, socialement et philosophiquement, « j’ai toujours été hostile à ce monde » ou, humainement et intellectuellement, « j’ai beaucoup apprécié ce personnage » ?  Vous cherchez à vous convaincre que ce « tremblement de terre » précipitera peut-être la reconstruction d’un Parti Socialiste malade, dont vous recommandiez justement naguère la dissolution ? Ou vous ne pensez qu’à l’épouse, qui vit une tragédie épouvantable, à qui me lient tant de chaleureuses complicités, et dont j’ai si souvent eu l’occasion d’apprécier les inestimables qualités de cœur ?"

"Dimanche, la nouvelle inimaginable de l'accusation portées contre Strauss-Kahn furent connue, invité à neuf heures du matin sur Europe 1à propos de la publication d’un livre consacré à «la philosophie de la réalité», je dus réagir à chaud. (...) J’étais convaincu qu’il s’était en effet passé quelque chose d’inacceptable. Je l'ai dit ou je l'ai laissé entendre de façon peut-être trop directe."

"Le lendemain, même situation sur France Culture: peut-être dans l'intention de rééquilibrer, je tenais à exprimer mon refus, presque viscéral, de croire à la violence absolument insupportable d'un viol et mon espérance qu'il s'agisse - et c'est alors que l'expression condamnable m'échappa - d'une tentative de «détroussage d'une femme de chambre». D'où le tollé. Normal. Juste. Il ne s'agissait nullement dans mon esprit de minimiser quoique ce soit, et tous les présents le comprirent ainsi, mais d'exorciser l'idée du pire. L'expression n'en était pas moins totalement inacceptable."

Partager cet article Commenter

 

Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.

Déjà abonné.e ?

Voir aussi

Ne pas manquer

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.