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Ukraine : "Poutine est animé par une logique de mission"

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Cher Daniel, "Il y a un mois, qui aurait pu prévoir... " dites-vous.  

Il faut donc vous rappeler que depuis plus de dix ans Mélenchon alerte sur le problème explosif des frontières en Europe. Depuis le début de cette campagne présidentielle il a(...)

Pourtant il y en a, par exemple Nicolas Delesalle (grand reporter Paris Match).

(@KoliaDelesalle sur tweeter et instagram).


Son dernier fil tweeter (posté il y a une heure) :


Vladimir Poutine a donc qualifié aujourd’hui de « grossière manipulation » les(...)

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Dans l'émission d'il y a un mois, ce que je me souviens, c'est la remarque d'Alain de Ginesty au sujet de l'opinion publique russe : "Il y en a qui reprochent à Poutine de ne pas avoir fini le travail en 2014". Et la remarque de Marie Dumoulin "Des têtes brûlées, il  y en a des deux côtés". L'attaque de l'Ukraine n'est donc pas le fait d'un dictateur fou dans sa tour d'ivoire mais la victoire d'un camp ultra-nationaliste.


(Nicolas Delesalle, encore)

"A l’instant où j’écris ces lignes, on entend les avions survoler Jytomyr, les détonations plus ou moins proches des bombardements. La ville n’est pas matraquée par les bombes. Elle est frappée au compte-goutte, trois, quatre, cinq fois par jour, et le compte-goutte grossit, des chapelets de gouttes de 500 kilos d’explosif. Je ne suis pas un stratège, mais depuis notre arrivée, les bombardements montent en puissance, et j’imagine que ces bombes préparent quelque-chose. Jytomyr est la ville principale entre Lviv et Kiev. Un point où poser sa hache pour couper le pays en deux.

 Chaque fois qu’une sirène hurle, que les cloches carillonnent, que les avions vrombissent, on sait que quelque-part dans la ville, dans quelques secondes, trois ou quatre personnes vont mourir, broyées sous les décombres, vaporisées par le souffle, éventrées par les éclats. La plupart du temps, des civils. Bombe après bombe, Jytomyr s’étiole, la ville s’éteint, les barrages se dressent, les armes se hérissent, les visages se ferment, quasiment tous les magasins sont fermés, les sirènes hurlent toutes la journée, les cloches carillonnent et les habitants encaissent, colmatent, réparent, déblaient, soignent. « C’est une histoire très longue. Elle dure une seconde. » 
En 2014, j’ai commencé à raconter la bataille de Kobané de cette manière, en 153 tweets, dont il reste ce papier publié par Télérama pour qui je travaillais à l’époque. Je ne vais pas raconter une histoire aussi longue. Mais je vais de nouveau saisir une seconde ici et essayer de la cristalliser avec des mots.


Il est donc 16h17 ce 9 mars 2022 en Ukraine. A Jytomyr, Sergueï, pompier de la ville, balance à la main des briques brûlantes au bas d’un pan d’immeuble effondré. Avec ses hommes, il essaie de retrouver un corps sous ce magma de béton. Il a les yeux bleus, les traits tirés, il dit qu’il faudra une semaine pour trouver le corps, faute de machine. Le bâtiment a été pulvérisé la veille, trois corps ont déjà été sortis. Des civils. Pendant la nuit, les pompiers n’ont pas pu venir. Ils étaient mobilisés ailleurs. L’entreprise de distribution d’eau de la ville a été frappée dans le même raid. L’état-major russe a frappé un bâtiment qui abritait une garnison à l’époque de l’URSS, mais n’est manifestement pas au courant que depuis 1990, une grande partie des appartements ont été privatisés et sont habités par des civils. Lilia vivait ici avec ses deux enfants. Elle ressemble à une petite branche sèche, elle n’a pas dormi, elle porte un bonnet blanc avec une minuscule broche Coco Chanel épinglée dessus. Elle a sauvé ses deux enfants. Elle essaie de récupérer des affaires qui n’ont pas été souillées par l’explosion : « C’est un cauchemar », dit-elle ; c’est le même mot en Français, Russe et Ukrainien : кошмар.


Au pied des pompiers, au milieu des gravats, gisent des photos de vacances, des photos de famille, des petits portraits argentiques de ces vies fracassées. Viktor, le Russe ukrainien dont je vous ai parlé hier, déplace des briques d’un point à un autre pour faire quelque chose de ses mains et de sa rage. A 16h17, au même moment, à 70 kilomètres plus au nord, à Malyn, dont l’église a été touchée deux jours plus tôt, une famille enterre un homme tué dans la nuit, un corps gît encore devant une maison aplatie, des morceaux humains jonchent les ruines et une femme implore le monde en répétant la même phrase : « Fermez le ciel ! Fermez le ciel ! » Au même moment, les États-Unis viennent de rejetter la proposition de la Pologne de livrer ses MIG-29 sur une base de l’OTAN en Allemagne pour les convoyer ensuite en Ukraine pour ne pas être considérés par Moscou comme « cobelligérants ». A la même seconde, quelque-part dans une base russe en Biélorussie, un pilote de bombardier prépare son plan de vol pour la prochaine attaque. Je ne peux pas imaginer ce qu’il ressent, ce qu’il a dans la tête.


A 16h17, sur tous les fronts, des jeunes hommes meurent. Plus de cent par jour côté russe, selon la CIA, probablement à peu près autant côté ukrainien. Ce soir, deux cents mères russes et ukrainiennes s’endormiront sans nouvelle. Elles ne sauront pas avant longtemps que leur fils est mort.  A 16h17, partout en Ukraine, des centaines d’automobilistes font des heures de queue pour le dernier plein avant l’assèchement des dernières stations-services. A la frontière avec la Pologne et la Slovaquie, des milliers d’Ukrainiens font aussi la queue pour quitter le pays. Deux millions d’entre eux se sont déjà exilés. Selon les Nations Unis, bientôt 4 millions de personnes auront quitté le pays. Du jamais vu depuis la Seconde guerre mondiale. A Moscou, à 16h17, des centaines de personnes font aussi la queue pour acheter leur dernier Big Mac avant longtemps. Mac Donald va fermer ses 850 enseignes dans le pays jusqu’à plus amples informés. 


A Kiev, un copain photographe a dû mal à digérer la photo qu’il a prise cette semaine. Il ne sait pas s’il va réussir à oublier ces enfants morts. Depuis le 24 février, des milliers de personnes ont vu des horreurs qu'ils n'auraient pas dû voir. A l’est de Jytomyr, au dernier check-point de la route E40, à 16h17, des hommes de la défense territoriale se réchauffent autour d’un feu. Les températures sont négatives. Ils sont armés jusqu’aux dents. Les routes sont désertes. Un air de The walking dead. De rares voitures venant de la ligne de front mouvante à Makariv, plein ouest, font une pause à la station-service devant le check-point. Les visages sont blêmes. Sur toute la hauteur des vitre-arrières, les adultes ont écrit en immense au ruban adhésif blanc le mot : « дети » ; « ENFANTS. » Plus haut, dans un poste militaire, des soldats nous braquent, ils ont l’œil affolé, ils ont peur des espions, des saboteurs. Il faut montrer patte blanche. Avoir l’air détendu. Ils vont encore une fois refuser de nous laisser monter en ligne avec eux. 


A la même heure, sur Twitter, sur Facebook, des comptes de Français ayant accès à pluralité de l’informations contrairement aux Russes, ont choisi, en connaissance de cause, de soutenir celui qui a donné l’ordre d’envahir l’Ukraine et de bombarder des civils. A la même heure, d’autres enfants, d’autres adultes meurent à Kharkiv, Kiev ou Marioupol. Il y a des photos sans une trace de sang qui sont insoutenables. Je ne les posterai pas. A la même heure, à Paris, les élèves sortent de classe et les parents s’inquiètent d’une remontée de l’épidémie de Covid, d’une guerre mondiale et se demandent comment les protéger de tout ça.


A 16h17, après être passé dix fois devant lui, j’ai enfin vu cet arbre majestueux qui a résisté au souffle de l’explosion, je ne sais par quel miracle. Il a dû plier sans rompre."

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Il me semble que vous avez omis de préciser que l'emblème du groupe Azov est identique à celui de la division Das Reich qui a perpétré les massacres de Tulle, Combeauvert, Argenton-sur-Creuse et Oradour-sur-Glane en juin 1944. Ceux qui en font partie peuvent difficilement l'ignorer.

Un point de vue intéressant sur les raisons de la crise Ukraine/Russie (que je n'avais pas vu jusque-là).



Sam Greene (professeur de politique et de sociologie politique au Kings College de Londres) - thread sur tweeter du 10/02/2022



"La vérité dérangeante de la crise actuelle est que, derrière toute la rhétorique sur l'OTAN, le problème de Moscou est fondamentalement l'UE.


Cette vérité bouleverse le sentiment de Washington de sa propre primauté géopolitique et celui de Bruxelles de son caractère géopolitique à somme nulle.


Elle complique également le raisonnement selon lequel il suffit d'arrêter l'expansion de l'OTAN, car l'arrêt de l'OTAN ne fera pas disparaître le problème. 

Il est bon de rappeler que l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2014 a été déclenchée *par un traité commercial*, et non par une menace d'expansion de l'OTAN à court ou à moyen terme.


Et non, l'UE n'est pas une porte dérobée vers l'OTAN. Au contraire, l'OTAN est une porte dérobée vers l'UE, qu'il est beaucoup, beaucoup plus difficile de rejoindre. 

Le problème de Moscou avec l'UE est d'ordre géoéconomique, ce qui ne doit pas être interprété comme étant moins important que la géopolitique. En bref, l'expansion continue du projet géoéconomique européen constitue une menace pour la survie politique du Kremlin actuel. 

J'ai écrit à ce sujet pendant des années. Ici, en 2017 ,  Et ici, en 2016 :


L'expansion de l'influence de l'UE exerce une pression insurmontable sur l'économie politique russe pour qu'elle passe d'un modèle de création de richesses et de relations de pouvoir fondé sur la rente et le patronat à un système de concurrence institutionnalisée. 

Le fait de disposer d'États satellites gouvernés selon le même mode patronal que la Russie donne à Moscou un répit géoéconomique, ajoutant des années ou des décennies à la viabilité du système. La perte de ces satellites supprime ces années et décennies. 


C'est pourquoi Moscou a besoin d'un veto efficace non pas sur la politique de défense de Kiev, mais sur sa capacité à s'intégrer à l'UE, à réformer ses institutions et à réorienter ses marchés - un veto que la guerre de Donbas rend possible. 


C'est aussi pourquoi l'OTAN est un faux-fuyant. Oui, une Ukraine qui fait partie de l'OTAN - ou qui est largement soutenue par l'OTAN - peut résister ou même inverser la pression exercée par le Donbas. Mais maintenir l'Ukraine hors de l'OTAN ne sera pas suffisant pour Moscou, si Kiev continue à entretenir des liens avec l'UE. 


Et c'est pourquoi l'idée de "finlandisation" est si pernicieuse : cela signifie permettre à Moscou de dicter non seulement les relations de sécurité de l'Ukraine, mais aussi ses relations économiques. (Rappelez-vous que la Finlande et l'Autriche n'ont pas rejoint l'UE avant 1995 !). 

Et non, la "finlandisation" géo-économique n'est pas une option. Il est impossible - du point de vue de la gouvernance économique et du droit douanier - d'intégrer simultanément l'UE et l'UEE. D'une manière ou d'une autre, l'Ukraine sera contrainte de choisir un premier bloc commercial. 


Maintenant, je ne suis pas ici pour dire que Moscou cherche à détruire l'UE. Ce n'est pas le cas, et Moscou profite - dans une certaine mesure - du fait d'avoir l'UE comme partenaire commercial. Mais seulement dans une certaine mesure. 

Même à l'intérieur de ses frontières actuelles, l'UE exerce une pression énorme sur la Russie pour qu'elle adapte le secteur du gaz naturel - la principale source de revenus du pays - au troisième paquet énergétique. 

Le pire cauchemar de Moscou, ce ne sont pas les missiles hypersoniques en Ukraine, c'est le mécanisme d'ajustement des émissions de carbone aux frontières de l'UE.


Imaginez maintenant que ce mécanisme - et d'autres semblables - soit étendu à l'Ukraine, et vous commencerez peut-être à comprendre ce que je veux dire. 

En d'autres termes, si l'OTAN est facile à présenter, pour la forme, comme une menace pour la sécurité de la Russie - une menace dont Moscou sait qu'il est très improbable qu'elle se concrétise un jour - c'est l'UE qui représente le danger le plus clair et le plus actuel pour la capacité du Kremlin à se maintenir au pouvoir."

Petite plongée dans l'état d'esprit actuel en Ukraine (c'est un témoignage, mais il est assez représentatif au vu de ce qui passe sur les réseaux, de ce que rapportent les autres journalistes, etc.).

Ça pique un peu.

(thread twitter par @koliadelesalle).


Quand Viktor conduit sa voiture, on dirait qu’il pilote une auto-tamponneuse. Il a les genoux au niveau du volant. Il mesure 1m97. Il a 30 ans. Un visage encore juvénile. Il parle l’anglais avec un accent américain. Il n’a jamais foutu les pieds aux USA. Il est russe. 
Il nous conduit vers des fumées noires. Une nouvelle raffinerie a été bombardée la nuit dernière. « C’est du diesel pour les camions, pas du gasoil pour le chauffage, relax, on ne va pas encore se geler les couilles ». Tant mieux, il va faire -10 cette nuit. 


Viktor est né à Jytomyr, mais toute la famille est russe et vient de Vladivostok. Son père était pilote de bombardier à l’époque de l’Union soviétique. Il est mort. Cela lui fait bizarre à Viktor d’entendre passer à basse altitude ces jets qu’aurait pu piloter son père. 
Je vais lui laisser la parole, ce n’est pas tous les jours qu’un Russe né en Ukraine a voix au chapitre. Ce que dit Viktor est violent. Il parsème ses phrases de « fuck », de « shit », de « bunch of mother fuckers ». Des virgules qui rythment son amertume, sa rage, sa lassitude. 
Dans la voiture vers les fumées noires, il parle d’un ton monocorde, sans émotion, désenchanté ; on dirait l’une de ces voix off des films américains indépendants qui vous explosent le cœur sur fond d’images de fin du monde. Mais ce n'est pas du cinéma. C’est la guerre. 


Viktor : « Avant 2014, avant la Révolution de Maïdan, ma mère et ma grand-mère pensaient que la Russie était excusable, qu’elle vivait des temps difficiles, qu’il fallait comprendre. Après 2015, ça a changé.» 
« Même ma grand-mère qui est restée russe jusqu’à son dernier souffle, a dit : « Bordel, ils sont nuls, méchants, qu’ils aillent se faire enculer ». » 
« Je me sens Ukrainien depuis que j’ai 13 ans. J’étais en 4e, on apprenait l’histoire de l’Ukraine à l’école, et on voyait comment l’État russe était un putain d’Etat terroriste, comment il s’était comporté comme un enfoiré avec l’Ukraine, depuis la révolution de 1917 en fait. » 
« Avant ça, j’étais un Russe parce que toute ma famille était russe. Pendant mon enfance, ma famille m’a répété que j’étais russe, que je n’étais pas ukrainien. » 
« Après 2014, j’ai dit à ma mère : « Maman, je ne suis pas russe, je suis né ici ! Mes ancêtres ont beau être russes, il n’y a plus rien qui me lie à la Russie aujourd’hui. Leur président n’est pas mon président. Leur terre n’est plus ma terre. » 
« J’ai encore de la famille à Vladivostok. On s’envoie des messages à Noël ou pour la nouvelle année. Depuis le début de la guerre, je les ai envoyés chier. Ils nous ont appelés six jours après l’entrée des forces en Ukraine. Une seule putain de fois. » 
« Une cousine de ma mère a dit : « C’est terrible, on ne sait pas ce qu’il se passe exactement. Mais ne vous inquiétez pas, Poutine va venir vous sauver, vous devez tenir ! » 
« Et là, j’ai failli péter les plombs, j’ai répondu en hurlant : « QUOI ? Personne ne sauve personne ici ! Ils sont juste venus pour tuer des gens ! » 
« La première question qu’elle a posée après ma réponse, c’est : « Est-ce que tu vas t’engager dans l’armée ? Tu vas tuer des Russes ? Ce n’est pas possible ! » 
« Je lui ai répondu que c’était plus que possible, que c’était même nécessaire. La plupart de mes amis sont déjà engagés. Qu’est-ce qu’on est censés faire d’autre ? Il y a un putain d’ennemi dans notre pays ! » 
« Et même quand on leur dit que Poutine est dangereux, qu’il faut qu’ils fassent quelque-chose… Putain… J’ai appelé mon frère qui vit là-bas. On a parlé 5 minutes. Je lui ai dit, « Frangin, tu dois aller protester, faire quelque-chose, au moins être actif sur les réseaux ! » » 
« Moi j’essaie de collecter du fric pour trouver des casques pour la défense territoriale, je poste quelque chose sur les réseaux chacune de ces putain de journées. » 
« Et lui, il n’a rien fait, il n’a partagé aucune de mes publications, il ne m’a même pas un putain de mot de soutien, n’importe quelle merde pour me faire sentir qu’il était là, non, rien. » 
« Il m’a dit juste : « Frangin, je ne peux rien faire ici, ils emprisonnent les gens qui manifestent. » Je comprends qu’ils aient peur, mais quand les Ukrainiens avaient peur, ils ont mis ce connard de Ianoukovitch hors de ce pays qui a commencé alors à changer. » 
« Mais les Russes sont des esclaves apeurés. C’est ce qu’ils sont. Toutes les vidéos que j’ai vues des manifestations à Moscou, c’est un flic devant des centaines de personnes qui s’enfuient. Des centaines pour un seul flic ? Les Ukrainiens arrêtent les chars les mains nues. » 
« Je connais l’Europe, j’ai voyagé, je vois les Européens qui flippent pour leur petit confort, leur petite baguette, leur petit café. J’espère qu’ils vont se réveiller vraiment même s’ils ont la trouille de la Russie. Qu'ils vont cesser d'avoir peur de tout.» 
« Je pense que Poutine est vieux, qu’il a sûrement un genre de maladie incurable, qu’il s’est dit, tiens, okay, j’ai plein d’armes, j’ai plein de gens, je vais faire de la merde avant de mourir. » 
« J’espère qu’il va mourir vite, mais qu’il souffrira beaucoup. Il est dans son bunker. Tous les gens qui l’entourent sont des marionnettes qu’il a créées. Ils ne feront rien. Pour eux, c’est comme attaquer le père.» 
« Pas un d’entre eux n’a assez de pouvoir et de couilles pour s’en débarrasser. J’espère que l’économie russe va s’effondrer. » 
« Si j’ai de la pitié pour les soldats russes ? Pas vraiment. Je veux juste leur sang. Plus rien ne me connecte à ces gens. J’ai vu une vidéo qui montre qu’ils ont encore buté des civils hier. Ces mecs commettent des crimes de masse, ils viennent, tirent sur des civils. » 
« Et même si on leur donne un ordre, ils ont leur propre cerveau mais refusent de s’en servir. « Oh nous demande de tuer ? Okay on va tuer », et ils ne regardent même pas qui ils tuent. Ils n’ont aucun remords pour nous. Je n’en ai aucun pour eux. »


J'aurais aimer comprendre les différentes positions des belligérants du Donbass, les séparatistes, qui sont-ils ?. On nous parle de l'Ukraine république unie. Quand est-il vraiment ? L'Ukraine faisait parti de l'URSS. Qu'en reste-t-il ?

 Poutine est un oligarque qui se fout des populations. Les intérêts des puissants du monde entier dirigent ce monde néolibéral sur le dos des peuples.   On réfléchit avec des propagandes de toute part. On apprend de ci de là des petites choses mais tant d'autres nous  paraissent bien flous.... 

Pour la censure de RT je suis choquée. Que cette chaîne soit la propagande des Russe, sans blague. Nos médias mainstream ne nous préparent-t-il pas de façon insidieuse à faire réélire notre oligarque en chef, soutien des intérêts des puissants susnommés sans la moindre critique de son action en 5 ans. Quelle hypocrisie ! 

Sur BFM TV, Zemmour affirme que l'examen des candidatures de l'Ukraine, de la Georgie et de la Moldavie est une erreur, qui équivaut à... "un acte de guerre" vis à vis de la Russie."

Comment les extrémistes pro-Poutine reproduisent logiquement et sans complexe ses éléments de langage.

Leonardo DiCaprio a envoyé 10 millions de dollars aux Forces Armées ukrainiennes, ce qui est jusqu'à ce jour, la plus importante donation d'une personne, selon GSA News.

Si plusieurs hypothèses sont émises sur sa véritable signification, la lettre Z (qui n'existe pas dans l'alphabet cyrillique), peinte sur les tanks russes, est devenue un symbole de soutien à la guerre en Ukraine.

Sur le site Internet de Russia Today,  il est possible de se procurer pour une dizaine de dollars des t-shirts floqués d'un Z. (Info complémentaire postée ici à toutes fins utiles).

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

au passage incroyable coïncidence quand même que le candidat fasciste français ai repris le même symbole (le Z) que le pouvoir russe (en train de virer full fasciste lui aussi). Difficile de dire si ça va le servir ou pas.

"On s'affirmait persuadés que Poutine ne voulait pas envahir l'Ukraine"

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A quel moment la Diplomatie Russe a-t-elle dit ça?

Elle a multiplié les avertissements, désigné précisément les points à ne pas dépasser et en dernier lieu donné un ultimatum.

On ne sait plus en UE ce qu'est un ultimatum?*

Le mot était pourtant écrit dans les articles relayant/relatant la dernière (ultime) proposition (rejetée) Russe

Ne pas écouter ce que dit son adversaire.

Si la Diplomatie Européenne ne sait plus faire et ne comprend rien, tant pis pour elle. 

Si notre Diplomatie ne sait plus faire et ne comprend plus rien, tant pis pour nous.

L'Hybris se paye...

On a le Gouvernement qu'on mérite...


*Parce que les USA le savent encore, eux...

(juste dit en passant: cette photo en bandeau ^^ ... Vous étiez pressés pour choisir une image davantage, euh, respectueuse?)

Après les bombardements* détruisant les villes, terrorisant et décimant leurs habitants, la déportation !

Moscou s'apprête à "évacuer" les civils ukrainiens vers la Russie.

* A ce propos, le porte-parole de l'Ambassade de Russie, invité de France 2, déclare :

Bombarder', je dirais que c'est un gros mot. Si on mène une opération autour de Kiev, il s'agit d'une opération très ciblée qui est menée avec des armes de précision." 

L'abjection de ces criminels dans le déni assumé, résumée par cette phrase.


Pas encore vu cette émission, mais je note que c'est la deuxième semaine de suite sur le sujet de l'Ukraine. Si la raison est que la guerre est une chose grave (indiscutablement), j'en déduis que ce sera le sujet de chaque émission dans les prochaines semaines...

D'autre part, les émissions de fond concernant la guerre en Ukraine sont légions depuis 10 jours et donc les moyens de s'informer. Arrêt sur images semble s'aligner sur ce type de traitement informatif au lieu d'être dans l'analyse du traitement médiatique, ce qui fait habituellement sa spécificité.

Mais encore une fois, je n'ai pas vu l'émission.

Schneiderman est bien sous la pression de Biden, de l'etat major, et des oligarques bien de chez nous Drahi (libé...), Bollo, Arnaud. Cette connivence implicite avec les mensonges des crapules l'ouest est quand même détestable, ceux des crapules de l'est semblant les indigner beaucoup plus. A quand une émission sur les mensonges, omissions et propagandes a propos de la guerre qui dure depuis 8 ans, largement sous médiatisée. Un peu d'intérêt et de sensibilité envers ceux d'en bas serait plus humain. 

Vraiment ASI  hurle avec les hyenes des deux camps . Moche avec bonne conscience ?

Alep et le future de l'Europe  : ce qui se passera ensuite  Alep  déterminera l'avenir de l'Europe   (Février 2016)


Les objectifs stratégiques de la Russie vont cependant beaucoup plus loin. Poutine veut réaffirmer la puissance russe au Moyen-Orient, mais c'est l'Europe qu'il a vraiment en tête. Le moment décisif est survenu en 2013, lorsque Barack Obama a renoncé aux frappes aériennes contre les bases militaires d'Assad après l'utilisation d'armes chimiques.

Cela a encouragé Poutine à tester la résolution occidentale plus loin, sur le continent européen. 



infos de France Inter ce matin dans le 6/9 du week end : Journal de 7H


Naftali Bennett actuel 1er ministre Israélien à rencontré Vldadimir Poutine pour demander "l'ouverture d'un corridor humanitaire pour les citoyens Ukrainien juifs "


????? !!!!!!!!


ça réveille !!!

un texte d'un journal anarchiste anglais; par un immigré Polonais (redac chef du journal); qui remet en place une certaine gauche occidentale. attention ça pique.

https://freedomnews.org.uk/2022/03/04/fuck-leftist-westplaining/

Je ne suis pas pro ukrainien ou pro russe mais je n'aime pas trop la vision unilaterale de cette emission. En effet il s'avere que je viens de voir un cash investigation d'il y a quelques années sur l'envers du decor en Ukraine (par P.Moreira) et notamment la complaisance du gouvernement avec 3 milices d'extreme droite, voire nazies. Cela éclaire différemment ce qu'il se passe depuis 8 ans dans certaines regions de l'Ukraine et notamment le massacre d'Odessa dont je n'avais jamais entendu parler.Quand il a été question de ces milices il aurait été intéressant de citer ce reportage où l'on apercoit, détail amusant, BHL lors d'un colloque avec les pontes de l'OTAN et de la CIA. Il aurait été egalement été intéressant de voir comment les media ukrainiens font aussi de la propagande (ce qui me semble logique dans un pays en guerre) et comment les media francais recuperent les infos sans les verifier (cf l'affaire de l'ile aux 13 morts ressuscités).

L'OTAN , L'Europe sont totalement décrédibiliser .Quelles conséquences cela va avoir ? Du style du Mali pour nous , du style de l'Afghanistan pour les américains .Pauvres américains , pauvres européens , c'est vraiment la fin , on en parlait sans vraiment y croire .On peut dire merci a nos industriels , a nos politiques .Ca va chauffer  , ça va pleurer , ça va saigner , et ce sera toujours pour les memes ! J'ai du mal a croire qu'ils n'aient pas anticipé tout ça ...Si c'est le cas , il faudrait que l'on s'en débarrasse impérativement , et par vengeance et pour l'exemple pour l'avenir!Mon message ne sert a rien d'autre que de donner l'état d'esprit des peuples après s'être réveillé d'une cuite a l'alcool de patate qu'on a pas encore fini de boire jusqu'au dernier tonneau .

Dans une partie d'échec si on se contente de la logique , c'est simplement celui qui a appris le plus de parties qui risque de gagner , rien de plus déstabilisant qu'un coup irrationnel .Les américains jouent comme un ordinateur de première génération , capturer le maximum de pièces en donnant  une hiérarchie dans la puissance des pièces , prenez lui une pièce de plus et tout au long de la partie son but obsessionnel c'est de récupérer cette pièce , et là c'est l'hallali , Oh lala !

Cher Daniel, "Il y a un mois, qui aurait pu prévoir... " dites-vous.  

Il faut donc vous rappeler que depuis plus de dix ans Mélenchon alerte sur le problème explosif des frontières en Europe. Depuis le début de cette campagne présidentielle il a encore mis à de nombreuses reprises l'accent sur la situation internationale dangereuse, proposant par exemple à Macron un débat sur la politique étrangère ("c'est un non-sujet", lui aurait-on répondu). Cela vous peine-t-il tellement de devoir reconnaître qu'il avait raison, et qu'il mérite d'être écouté?

Aussi aujourd'hui, lorsqu'il alerte sur les problèmes posés en Europe par la présence invasive des forces de l'OTAN,  sur la nécessité d'avoir une position non alignée, sur la décision néfaste de livrer des armes pour alimenter un conflit qui ne peut que dégénérer, ou sur la stupidité de jeter la Russie dans les bras de la Chine, peut-être seriez-vous bien inspiré d'écouter attentivement...voire de relayer si ce n'est trop vous demander?

et , si , des murs , nous faisions des ponts ........????


https://frontpopulaire.fr/o/Content/co792168/russie-etats-unis-de-jean-moulin-a-mccarthy

Au sujet du MGIMO, l'incubateur des élites russes, également connu sous le nom de l'université de l'amitié entre les peuples : voir absolument l'investigation du média russe indépendant Proekt du 17 octobre 2019 sur l'endoctrinement ultranationaliste au sein de l'établissement, au point que la rédaction de Proekt l'appelle ironiquement "l'université de l'hostilité entre les peuples" : 


— en français (traduction automatique par Google) : https://www-proekt-media.translate.goog/guide/mgimo/?_x_tr_sl=ru&_x_tr_tl=fr


— en russe (version originale) : https://www.proekt.media/guide/mgimo/

Je connais ( un peu ) la logique transcendantale  de Kant.


J'ai entendu parler ( un peu ) de la logique dialectique de Hegel


Je ne connaissais pas la logique de Poutine : je la trouve frappante et percutante.

J'ai trouvé ça absolument passionnant, notamment sur tout ce qui se passe dans la société civile russe et autour du pouvoir - même s'il est dommage que la dernière partie radote les récents articles du site sans apporter du neuf. Je préfère vraiment les émissions d'@si sur ce terrain-là, quand elles consistent d'abord à faire témoigner des gens compétents et informés dans leur domaine, et qui avant même de donner leur avis sont là pour recontextualiser, compléter les informations, renseigner.



En pleine guerre d'information, l'Union européenne a décidé d'interdire la diffusion de Russia Today, chaîne d'information de l'État russe. Le 2 mars dernier, les journalistes de la version française de la chaîne d'info ont fait leurs adieux. Paul Gogo ne sait pas vraiment comment se positionner sur ce sujet. 


Un journaliste qui ne condamne pas le principe même de la censure ?

Poubelle !

Pour compléter l 'émission une série de tweet sur l'exercice du pouvoir en Russie 


Aujourd'hui, tous les médias indépendants de Russie ont été fermés. Désormais, la diffusion de toute "fausse" information sur les opérations militaires russes est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison.

C'est à se demander s'il y a des journalistes en Ukraine. Pas une image, pas de militaires russes, pas de militaires Ukrainiens. Des journalistes sur fond blanc, dans une chambre d'hôtel peut être à Kiev ou ailleurs dans le monde. Seulement des prises de vues d'avion avec des colonnes de chars.

Des interviews de trottoir : une dame un foulard sur la tête ayant passé sa nuit dans une cave et ayant entendu des bombardements, rien de plus. Des experts de plateaux. Sur toutes les chaînes la même chose. Curieux tout de même. Où sont passés les reporters de guerre, même pas accueillis du côté Ukrainien ?

 Il faut écouter tous les points de vue et j'écoute souvent Michel Collon (découvert grâce à Taddeï) et notamment cette vidéo du jour https://youtu.be/iWYg7H6Eqpo ; écoutons à 1h02 la fin de l'entretien avec les conseils de l'interviewé. 

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