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Élèves musulmanes : "mensonge" et "stigmatisation" sur LCI

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Derniers commentaires

Il se trouve que j’avais écouté Abnousse Shalmani ce soir là.

je viens de le refaire parce que votre article me semble tellement orienté qu’une réponse s’impose.

Deja ses critiques sur l’ONU ne sont pas sans fondement, j’en prendrai seulement une sur la dénonciation de l’UNWRA: manuels scolaires plein de fakes, organisme qui cache les terroristes hamas… c’est sans fin.

D’autre part elle a très justement dit que les filles musulmanes travaillaient beaucoup mieux en moyenne que les garçons mais que ça leur était INJUSTEMENT reproché oarfois dans leur famille.

Pourquoi? Parce que dans tout système patriarcal ( en fait là où la religion devient l’élément majeur du règlement intérieur familial) la femme doit rester en retrait. AS dit alors que les filles dans ce type de famille doivent «  s’écraser » pour laisser tout le beau rôle à leur(s) frere(s).Elle dit donc exactement le contraire de ce que dit l’article de Pauline  Block.

 Dans cette émission avec ce présentateur, il n'y a que des réacs.

je partage  l'esprit de cet article . La question est ? le désir d'émancipation par l'école est il partagé par la famille .a en croire cette rébellion récente pour le voile chez les jeunes on peut avancer que non mais cela reste minoritaire. il faudrait évaluer si l'école représente encore pour les jeunes une force émancipatrice et si oui de quoi?

Ce témoignage sur la stigmatisation :

https://twitter.com/caissesdegreve/status/1783804750003142731

Et voir les mines d'appoline de malherbe et des éditocrates, comment dire... 


Compatissants ou feignant de l'être, alors que leurs chaînes ne font que pousser les préjugés et le racisme à longueur d'antennes...



On est au cœur du problème : les mensonges des médias deviennent des vérités. Ca fait des années que ça dure, et le résultat est sous nos yeux. Les gens ont une vision totalement délirante de la réalité. Ils croient au "grand remplacement", au "ruissellement économique", confondent laïcité et islamophobie, croient que le RN a un programme social, que critiquer Israël c'est antisémite, etc etc etc, ad nauseam. Uniquement des idées que les médias martèlent sans arrêt. Ce sont les idées qui façonnent la situation politique actuelle, par exemple une victoire électorale majeure du RN en 2027 qui est désormais possible. On est dans une époque effrayante où les médias racontent des mensonges à longueur de temps et où ça passe crème.

Cette femme est d'une nullité sans nom. Elle se rêvait grande écrivaine mais le succès n'étant pas au rendez-vous, la voici gueulante sur les chaines d'infos. Le nombre de débilités qu'elle peut sortir sur l'Afrique est consternant. Et franchement j'ai tenté désespérément de l'écouter quelque fois. Mon dieu, rien que le timbre de sa voix est insupportable. Elle crie, hurle, coupe la parole... Bref le vide sidéral. Elle a visiblement des comptes à régler avec son histoire personnelle.

Comme pour tant d'autres bobards racistes et islamophobes, il suffit maintenant de marteler, encore et encore, jusqu'à ce que cette idée soit communément admise. Je ne serais pas surpris que ça soit exactement ce qui va se produire.


C'est ce qui est arrivé avec le "grand remplacement", avec les "réfugiés de pays en guerre qui viennent en France à cause de la CAF" etc.

c'est le joker de Ruth, la barre est haute

sur LCI, ils se sont tous extasié devant la prose d'Yvan Attal


« L’antisémitisme virulent aujourd’hui est à gauche. Depuis le #7octobre, c’est une orgie d’antisémitisme dans les facs et de tous les côtés. Je n’ai jamais pensé que le conflit israélo-palestinien était autre chose que de l’antisémitisme. Les problèmes d’Israël ou les problèmes des Juifs de France c'est le même : c’est la haine des Juifs » : Yvan Attal #

Tout va crescendo. 

On en est où? Ça va aller jusqu'où? On ressent tellement d'impuissance. On écoute, content tout de même, toutes les personnes qui vont au charbon, répondent, ne lâchent rien, sur les plateaux pleins d'embûches. 

Mais ça repart pire un peu plus loin...


J'ai cherché comment avait fait les autres... J'ai lu Robert Birenbaum et Marie Maislic. Mais non eux c'était l'instant encore après.. Ceux qui ont vu et compris avant? J'ai repensé à Jankelevitch, lu je ne sais quoi :-) journal? Correspondances? qui m'a laissé des des souvenirs. 

J'ai trouvé un article en libre accès dans libé, si ça peut aider les ceux qui pataugent et se désespèrent comme moi, (raté le titre dans le "copié" tant pis. Si vous êtes pressé, lisez le 1er et le dernier paragraphe, qui fait pleurer) :


Vladimir Jankélévitch 

par Robert Maggiori

publié le 25 septembre 2015 à 18h06


Comment nier que «les inventions inédites de la cruauté, les abîmes de la perversité la plus diabolique, les raffinements inimaginables de la haine», d'abord «laissent muets», et qu'«un crime insondable appelle en quelque sorte une méditation inépuisable» ? La «méchanceté gratuite» est un mystère, en effet, et les sciences de l'homme se liguent pour qu'elle n'apparaisse pas telle, mais ait des racines, sociales, biologiques, psychologiques, psychiatriques. Mieux vaut qu'il y ait «des malades, des individus accablés par leur hérédité, des fous, des ignorants», plutôt que des méchants purement méchants. Le mot lui-même est si faible ! Et quel nom donner à cette méchanceté-là lorsqu'elle est collective et se diffuse dans tout un peuple, le porte à trucider des millions de personnes uniquement parce qu'elles existent, à commettre ce «massacre méthodique, scientifique, administratif» qui, pas plus que «les grandeurs astronomiques et les années-lumière», n'est «à l'échelle humaine» ? Oui, cela «confond l'esprit», coupe la parole, éveille «un sentiment d'impuissance devant l'irréparable». On en arriverait à prier pour que le temps fasse son œuvre, pulvérise témoignages et souvenirs, rende ainsi inactuels ou vains la responsabilité, la culpabilité, le pardon.


Fluidité. Dix, vingt, trente ans après Auschwitz, Vladimir Jankélévitch se réveillait encore la nuit - la conscience obérée par le devoir de témoigner, de faire que l'oubli soit «interdit», que perdure le courage de résister à la barbarie. «La guerre a coupé ma vie en deux. Il ne me reste rien de mon existence d'avant 1940, pas un livre, pas une photo, pas une lettre. Quelquefois, de plus en plus rarement, je reçois un témoignage d'outre-tombe : quelqu'un qui m'a connu dans mon enfance.»

Né à Bourges en 1903, mort à Paris le 6 juin 1985, Jankélévitch est l'un des plus grands philosophes français du XXe siècle. Longtemps, et avant même qu'il ne devienne dans les dernières années de sa vie une sorte de coqueluche des médias, son nom a été plus célèbre que son œuvre. Parce que les générations d'étudiants de la Sorbonne se le «transmettaient», marqués à jamais par la fête de l'esprit qu'étaient ses cours, où, en virtuose, il ciselait les questions de morale, éclairait les niches les plus profondes de l'expérience intérieure. Son œuvre, dont Bergson sentit le premier qu'elle serait grande - et Deleuze et Derrida aussi bien - est désormais étudiée sérieusement, à l'étranger comme en France, notamment par de jeunes penseurs.

Mais, davantage «louée» que lue, elle resta aux marges, parce qu'«inactuelle», et peut-être parce qu'aux «-ismes» et aux «grands prêtres de la pensée moderne», Freud, Marx ou Heidegger (pour lequel «Janké» avait une profonde aversion), elle préférait Bergson, Plotin et Pascal, Fénelon, les Pères de l'Eglise, Angelus Silesius, saint François de Sales ou Chestov. Musicien et musicologue (Ravel, Debussy, Fauré…), Vladimir Jankélévitch a apporté à la pensée la fluidité de la musique, de sorte qu'elle puisse capter non ce qui est «là», la Présence, mais ce qui n'est «presque pas», l'évanescence, l'«apparition disparaissante», non la Beauté qui pose, mais l'embellissement, non la Bonté mais la bienfaisance, toutes les infimes oscillations de la conscience qui muent imperceptiblement un geste désintéressé en calcul, une volonté en velléité, une vertu en petite vertu, le bien qu'on veut à l'autre en bien qu'on se fait à soi. Une philosophie de l'aimer plutôt que de l'amour, de l'irréversible plutôt que du temps, de l'ineffable plutôt que du dire - requérant une vertigineuse agudeza, dirait Baltasar Gracián, un esprit de finesse.


Cataclysme.La pensée de Jankélévitch n'est cependant pas faite de feux d'artifices, échappant à la conceptualisation : elle comporte une métaphysique, ou «philosophie première», une esthétique, une morale surtout, parfaitement organisées. Bien qu'abondent les réflexions sur la justice et l'inégalité, et peut-être parce que sa morale y conduit tout droit, il n'a cependant pas élaboré une «politique». Il aimait citer ce mot de Bergson : «N'écoutez pas ce qu'ils disent, regardez ce qu'ils font.» Aussi dira-t-on que sa «politique» est dans ce qu'il a fait, durant les années où s'est concentrée «toute la douleur du monde» (Lucien Jerphagnon), puis après la guerre, comme témoin de l'horreur qu'on ne peut «faire passer», et comme «infatigable militant de la liberté» (Jean-Marie Brohm), luttant contre toutes les formes d'oppression et «les dictatures de toutes natures, qu'elles soient fascistes, militaro-policières ou staliniennes». Cet «autre» Jankélévitch, beaucoup plus «dur» (mais dont ses lecteurs assidus savaient qu'il était le même que le fin analyste du «je ne sais quoi» et du «presque rien», du charme, de l'instant, de l'innocence…), se révèle dans l'Esprit de résistance, recueil de textes - articles, entretiens, allocutions, lettres, manuscrits - rédigés entre 1943 et 1983, qui ponctuent ses innombrables interventions publiques contre l'oubli des héros de la Résistance, la négation de la Shoah, l'antisémitisme, la prescription des crimes contre l'humanité, la banalisation de la barbarie nazie, l'impossibilité de pardonner l'impardonnable.

Jankélévitch n'a pas dans sa chair subi d'atrocité. Il a eu «la chance inouïe, inestimable, de n'avoir pas été à Auschwitz», et ses parents n'ont pas non plus été déportés. Mais l'«horrible extermination» de ses frères dans les camps, l'assassinat de ses camarades de combat - entre mille autres François Cuzin et Jean Cavaillès, dont il voudra que des salles de l'Institut de philosophie de la Sorbonne portent les noms - créent en lui un cataclysme, une blessure de l'âme qui ne guérira jamais et qui, au-delà de toute «limite dans le temps», lui imposera le «devoir sacré» de témoigner au nom de tous ceux qui ne le peuvent plus. «Je ressens l'obligation de prolonger en moi les souffrances qui m'ont été épargnées.»

Ses parents, Samuel Jankélévitch et Anna Ryss, sont des intellectuels juifs, venus en France pour fuir les pogroms antisémites. Ils font connaissance à Montpellier, où ils étudient tous deux la médecine. Ils s’installent à Bourges, et ont trois enfants, Ida - future épouse de Jean Cassou -, Vladimir et Léon. Le père, oto-rhino, est le premier traducteur de Freud en France (et de Hegel, de Schelling, de Croce, de Soloviev). C’est un humaniste, un lettré progressiste.

«Un Juif pour moi est nécessairement de gauche. Il est né ainsi. Mon père était de gauche, qui est né en Russie. Il y a passé sa jeunesse et lorsqu'il est arrivé en France, il était déjà un homme de gauche. Cela ne faisait pas de question. Pour moi, c'est de naissance. Cela tient à ce que mes parents étaient pauvres, sans fortune. Mon père gagnait péniblement sa vie en auscultant les petites gens, en montant les étages. Il soignait les pauvres…» Naturalisé à l'âge de 1 an, Vladimir, sa famille installée à Paris, fait de brillantes études au lycée Montaigne, à Louis-le-Grand, à l'ENS, et est reçu premier à l'agrégation de philosophie en 1926. Dès 1931, il publie Henri Bergson. D'abord professeur à l'Institut français de Prague, il enseignera, déjà docteur (avec une thèse sur «l'Odyssée de la conscience dans la dernière philosophie de Schelling»), au lycée de Caen, au lycée du Parc à Lyon, à la faculté de lettres de Besançon puis de Toulouse. A la Libération, il sera directeur des émissions musicales de radio Toulouse-Pyrénées, professeur à Lille, avant d'obtenir, en 1951, la chaire de philosophie morale à la Sorbonne.


Barrage. Mobilisé au début de la guerre comme lieutenant d'infanterie, il est blessé à l'épaule et évacué à Marmande. Dès janvier 1940, il entre dans la clandestinité à Toulouse, et devient «André Dumez». Il apprend avoir été révoqué par l'administration, n'étant pas français «à titre originaire», puis destitué en vertu des lois de Vichy sur le «statut des juifs» d'octobre 1940 et radié de l'Université. Sa vie à Toulouse n'est pas facile. Il n'a pas de ressources, doit raser les murs, aller de cache en cache, gagner quelques sous. «Je fais antichambre dans d'ignobles boîtes à bachot où j'offre mes services. Je vends le tout - français, grec, latin, et même l'orthographe que j'ai assez bonne pour un métèque». Il fait des cours, «sous la protection armée d'étudiants», dans une arrière-salle du Café du Capitole : il traite de l'innocence, de la vertu, du mensonge, du mal, de la mort - thèmes de ses futurs livres. Mais il participe aussi à la «guerre des mots», par la rédaction de journaux et de tracts - dont ceux, rédigés en russe, destinés aux prisonniers soviétiques enrôlés de force dans la Wehrmacht - et rejoint le groupe Etoiles, apparenté au Mouvement national contre le racisme (MNCR) et au Front national universitaire (FNU), puis entre dans les réseaux catholiques de résistance. «Quatre années de lutte et de misère, le danger qui rôde, les rendez-vous suspects, devant la mairie de Narbonne, avec un inconnu ; les coups de sonnette à 6 heures du matin - et le cœur cesse de battre…»

Le 11 septembre 1944, Jankélévitch écrit à un ami : «J'ai quitté le souterrain pour la vie au grand jour et je m'en frotte encore les yeux et les oreilles […]. Je ne suis pas encore revenu de mon émerveillement. J'ai un peu perdu l'usage de la liberté. Je ne sais plus marcher au milieu du trottoir. J'ai perdu l'habitude de mon propre nom.» Mais de son sort il ne se souciera pas longtemps. Tout de suite après la fin du conflit, il est comme pétrifié en réalisant la démesure du génocide, le «monstrueux chef-d'œuvre de la haine» lié au «sadisme raffiné des Allemands», le «crime vraiment infini dont l'horreur s'approfondit à mesure qu'on l'analyse». Ce sera sa hantise.

Il participera dès lors à toutes les commémorations, de la Libération, du soulèvement du ghetto de Varsovie, de la rafle du Vél d'Hiv, des martyrs de la Résistance, n'arrêtera pas d'écrire - en termes d'une rare violence - d'intervenir et de manifester. Pour que les crimes contre l'humanité soient imprescriptibles. Pour qu'on distingue (différence de nature, non de gravité) antisémitisme et racisme. Pour qu'on fasse barrage à l'oubli et à la banalisation. Pour que rien ne soit pardonné à ceux qui, avant Willy Brandt, n'avaient pas demandé pardon. Pour témoigner de la fidélité à son «être-juif» et à Israël - lui, l'homme de la vérité déchirée, qui n'acceptait pas «la vérité absolue, celle des rabbins, celle des théologiens» (Jean-François Rey), qui ne s'adossait à aucun dieu et était «résolument, irréductiblement anticlérical», qui puisait sa pensée philosophique plutôt aux sources chrétiennes qu'au judaïsme. Il ne supportait pas qu'on parle de «réconciliation», encore moins d'«amitié franco-allemande», qu'occupent la scène ceux pour qui il ne «s'était rien passé» durant les quatre années de nuit et brouillard, sinon quelques «ennuis de ravitaillement», il ne supportait pas que se disent «engagés» ceux qui s'étaient surtout engagés à ne rien faire, il ne supportait pas que la pensée soit colonisée par la pensée allemande, qu'autour de Heidegger se forme une cour de philosophes oublieux de ce que leur maître vénéré avait porté l'uniforme nazi.


Incandescence. On sait que Jankélévitch - cela provoquera un véritable hourvari lorsqu'il le déclara la télévision, au cours de la plus célèbre émission littéraire de l'époque, Apostrophes (18 janvier 1980) - n'ira plus jamais en Allemagne, ne citera plus jamais d'auteur allemand, oubliera la langue allemande, ne voudra plus serrer la main d'un Allemand, fut-il né après la guerre… Cette attitude radicale lui voudra incompréhension et inimitié. Elle tenait à la question du pardon. Les textes qui figurent dans l'Esprit de résistance ne remplacent évidemment pas la lecture du Pardon ou de Pardonner ? (repris dans l'Imprescriptible), où Jankélévitch analyse avec une extrême minutie cette «épreuve presque surhumaine» qu'est le fait de pardonner, qui n'a rien à voir ni avec l'excuse ni avec l'«usure du temps», et qui est porté à incandescence lorsqu'il se trouve devant l'impardonnable. Il n'y a pas besoin de pardon quand il s'agit de peccadilles. Et quand le droit pénal sanctionne l'acte qui nous a meurtris, il reste encore, si cela est possible, à pardonner au meurtrier, ce sur quoi la justice n'a rien à dire et qui suppose que l'offensé en personne ait la force d'arracher de l'offenseur le mal qu'il a fait pour le placer dans sa propre conscience et le «consumer». Mais cela ne peut se faire que «pour rien», sans motifs ni raisons, car tout ce qui a des raisons mue le pardon en excuse. C'est en ce sens que le pardon, don hyperbolique, est «comme l'amour», immotivé, entier, sans conditions, sans arrière-pensée, sans espoir de gains d'aucune sorte. Il est «plus fort que le mal». Mais le mal, immotivé, méchanceté pure, sans conditions et sans mesure, est «plus fort que le pardon», tout comme «l'amour est plus fort que la mort et la mort plus forte que l'amour». Toute sa philosophie de l'amour conduisait Jankélévitch à pardonner l'impardonnable. Il n'a pas pu. Il ne s'en justifiait pas, ne voulait qu'on le suive ni qu'on donne quelque exemplarité à son attitude, dont il savait qu'elle créait un point aveugle dans toute sa philosophie morale. Il n'a pas pu. C'est ma misère, disait-il.

En juin 1980, Vladimir Jankélévitch reçoit d'un jeune Allemand, Wiard Raveling, une demande de pardon. Il lui répond : «Je suis ému par votre lettre. J'ai attendu cette lettre pendant trente-cinq ans. Je veux dire une lettre dans laquelle l'abomination est pleinement assumée et par quelqu'un qui n'y est pour rien […]. Quand vous viendrez à Paris, sonnez chez moi, 1 quai aux fleurs, près de Notre-Dame. Vous serez reçu avec émotion comme le messager du printemps.»


"des enquêtes très sérieuses" , non non et non "des enquêtes très sérieux" , doit on "lire" "ce problème" fictif ou réel est "sérieux"...

Guillaume Erner, qui épouse de plus en plus une ligne "printemps républicain" dans son émission Les Matins de France Culture, a longuement servi la soupe à Abnousse Shalmani lundi dernier.

Il fait fort, Guillaume Erner : quelques jours auparavant, recevant l'avocat international Philippe Sands, il a trouvé moyen de lui faire plus ou moins dire (et en tout cas pas démentir) que :

- les massacres israéliens à Gaza ne sont pas un génocide

- le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas relève du génocide.


Je suggère à ASI d'étudier ces matinales de Guillaume Erner, de plus en plus orientées pro-Israël et anti progressisme, alors qu'on est sur la tranche d'infos matinales du service public (par ailleurs, Erner est de plus en plus insupportable de cabotinage et d'auto mise en scène-spectacle, il se "hanounise", mais ça c'est beaucoup moins grave).

Comme d'habitude, les fantasmes qu'ils ont dans la tête précédent largement tous les arguments qu'ils essaient de bricoler pour les justifier. Et comme d'habitude une définition de la laïcité très foireuse qui signifie surtout la stigmatisation et l'acharnement envers les musulmans.

ben c'est Shamani, quoi. elle voit un manifestant pro pal dire du bien du hamas dans les université americaine? elle fait le tour des plateaux pour dire que tout les manifestants pro pal  sont pro hamas.

je serai étonné qu'elle soit récompensée pour la défense des droits de l'homme et de la liberté par Princesses des Asturies, c'est Marjane Satrapi, chapeau-bas Princesse, quelle émotion!

Tant qu'on ne les arrêtera pas ils continueront non?. Il faudrait qu'enfin arrêts sur images, Le Monde Diplo, Acrimed et d'autres que j'oublie, s'unissent pour porter plainte en justice et marquer enfin le coup d'arrêts. Perso je suis prêt à payer de ma poche pour une telle action. Appuyée bien sûr par une manif dénonçant la malhonnêteté journalistique. Je ne vois pas ce que légalement on peut faire d'autre (à part peut être des tracts mettant en exergue des cas frappants de malhonnêteté non punie qui aujourd'hui pullulent.

 Si on se contente de commenter, on ne les gêne que très peu (même si c'est déjà ça bien sûr). Leur force réside dans le fait qu'on les critique dans nos petites niches (ou grande niche: quand on sait que Le Monde Diplo, journal  français le plus lu dans le monde  avec son fameux article "le journalisme français, un danger public", . est complètement ignoré des "grand médias". Et France Inter de se faire croire qu'elle échappe à la critique, parce qu'elle est première radio écoutée. Alors que beaucoup l'écoutent faute de mieux, car au royaume des aveugles, les borgnes sont rois). Rappelez vous Pascal Praud disant à propos de votre fondateur "mais qui c'est celui là"?  Par contre une action en justice, même rejetée, serait un coup de semonce intéressant non?

Cette personne, toutologue du vide, est RACISTE. D'un racisme décomplexé que ne renierai pas le RN. Insultant, en recherche de buzz, indécent et tout ce qu'on veut, mais le mot c'est raciste. Et en plus c'est complotiste.


Et oui sur le terrain (de l'école), on constate ce que les études confirment: les familles d'origine étrangère surinvestissent l'école, poussent leur enfants à faire de leur mieux, à être non seulement bons mais excellents, voire comme disait Begag dans Le gone du Chaâba: à faire mieux que les français, pour dépasser les à priori racistes et assurer l'intégration de leurs enfants. 

Et pour ma part, j'ai constaté cette ambition autant pour les filles que pour les garçons. 


Shalmani sait qu'elle dit de la merde, mais de la merde qui sert une idéologie. Elle répand des idées, elle sème.

Pour la regarder assez régulièrement _ présentée par LCI comme ''éditorialiste internationale'' _, elle est souvent en roue libre, aux ''analyses'' géopolitiques approximatives, mais elle est surtout blindée par des biais idéologiques atlantisto_occidentalistes ! Alter ego de Caroline Fourest, amie de la petite bande de laÏcards de ''FRANC_TIREUR'', il y a quelques semaines à la même place, elle avait fait un panégyrique de Giorgia Méloni ... 

"La possession d'un rond de serviette implique la soumission au menu présenté." Arcomius . Chine . dynastie Han

Oh ! un rhinocéros !

La séquence citée à la fin de l'article de Public Sénat avec M. Bompard est hallucinante !

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose… et les paresseux d’en face qui ne trouvent rien pour lui apporter la contradiction… #miseredesradiotélés

J'avais vu l'extrait mais pas réalisé que le fumeux Bernard Guetta était présent sur le plateau. 

Les propos consternants de Shalmani et les "réactions" ne font que souligner que le racisme, tant qu'il concerne les Noirs et les Arabes, via "l'argument" religieux, est considéré être une opinion voire "un fait" - cf les propos de Guetta - totalement légitime.

C'est écoeurant et démontre le caractère profondément fascisant, osons le mot, de la macronie. Mais bon, quand on a déjà le soutien de la police, de la "justice" et des médias, inutile d'aligner des chemises noires ou brunes...

Très tôt Abnousse Shalmani  elle-même, s'est retenue d'être trop bonne à l'école. L'école est finie Abnousse !

L'inénarrable A. Shalmani, islamophobe notoire; même Pujadas sait quelle raconte des horreurs, c'est dire !

Ce qui ne l'empêche pas de faire la tournée des grands ducs pour la promo de son dernier torchon. 

Et le service public n'est pas en reste : lundi elle était l'invitée de la matinale de France Culture - gourmand Guillaume Erner ! De quoi commencer la semaine du bon pied !

Ce soir dans la Grande Librairie ?! Y'a des chances !


je vais parler de mon expérience en tant qu'ancienne enseignante. Les filles d'obédience musulmane travaillaient bien mieux que les garçons de même religion. J'en avais tiré comme conclusion que les filles étant très surveillées et peu libres de sortir se réfugiaient dans les études comme porte de sortie. Les garçons, eux, étant considérés comme des princes, étaient libres de leur mouvement, donc étudiaient peu, et parfois certains tournaient mal (attention, pas la majorité, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit), mais vu les résultats scolaires, les parents étaient plus fiers de leurs filles que de leurs fils. Je parle de ce que j'ai vécu, ce n'est qu'une opinion.    

Sûr que cette personne ne sera pas convoquée au poste pour incitation à la haine raciale.

Le deux poids deux mesures dont parlait M Schneidermann hier.

Ces gens là sont à vomir 

Comme Dupont Moretti qui dit à M Bompard d'aller rejoindre ses amis les mollahs.

"calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose"

La macronie ou la république du mensonge.

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