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Venezuela : l'interview que Maduro aurait voulu censurer

La chaîne de télévision américaine Univision vient de diffuser une interview exclusive de Nicolas Maduro tournée il y a trois mois à Caracas. A l'époque, Maduro excédé par les questions, avait décidé d'interrompre l'entretien. Les rushes avaient été saisis. Mais la chaîne est parvenue à récupérer les images.

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"Vous savez que vous n’êtes pas le président légitime. Alors comment dois-je vous appeler ? Pour l’opposition vous êtes un dictateur", entame d’emblée le journaliste.  


C'est quand même dingue. Sous prétexte qu'il a été élu au suffrage universel (...)

Je ne sais vraiment pas pourquoi (  en fait si ) le Vénezuela suscite un tel engouement journalistique.

Ce journaliste de combat a t'il réalisé une meme interview de MBS le prince d'Arabie Saoudite sur les lapidations exécutions publiques dans so(...)

Un président excédé par les questions, qui décide d'interrompre l'entretien, ce n'est pas en France qu'on verrait ça...

Derniers commentaires

@Pujadas: Salut David, tu vois maintenant la différence entre un vrai journaliste et une plante verte comme toi ?

Y a-t-il un moyen de suggérer une interview de Ma€ron par ce journaliste ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Un journaliste pugnace c’est cool (surtout que ce n’est pas seulement contre Maduro). 

En revanche, il y a un peu de mauvaise foi sur les vénézuéliens qui font les poubelles pour manger. Malheureusement c’est un phénomène qu’on retrouve partout y compris aux US et en France. 

Ca c'est sur, c'est juste dommage que Maduro n'ait pas eu le sang froid nécessaire pour pouvoir rétorquer ce genre de réponse.

En même temps la famine de la population vénézuelienne est bien réelle, elle, et n'a pas d'équivalent aux USA ou en France.


Qui est de mauvaise foi ?

Vous connaissez le concept de grève ou blocus des vivres par les possédants, renseignez vous sur comment le Chili a subit un blocus interne contre le peuple par sa propre bourgeoisie.

Vous connaissez le principe de "bouc émissaire" ?


Si le Venezuela est dans la merde économiquement, si l'Etat vénézuelien n'a pas assez investi ces 20 dernières années (y compris dans les installations pétrolières, d'où il tire pourtant l'essentiel de ses revenus), si les décisions politiques ont couvert voire même encouragé la corruption, si l'Etat a mis en place un désastreux système de spéculation monétaire, ce n'est pas la faute d'un quelconque "blocus de vivre par les possédants". 



Pour compléter la réponse de Matthieu, je vous conseille de lire le livre de Maurice Lemoine "Venezuela, chronique d'une déstabilisation". La crise vénézuelienne, vécue de l'intérieur, où est - entre autres -  fait ce parallèle avec les méthodes (à l'efficacité incontestable) utilisées au Chili pour déstabiliser un pouvoir qui déplait fortement aux puissances d'argent.

Lemoine ne passe pas non plus sous silence les énormes erreurs de Maduro (moi je dirais son incompétence) incapable dès le début de contrer cette déstabilisation. Mais le livre explique très bien le processus : sabotage de la production, rétentions d'importations, manipulation des taux de change (à partir de la Colombie), spéculation sur les prix des marchandises subventionnées, et revendues au prix fort après passage par le pays voisin, etc... C'est très instructif. Cela ne dédouane pas un pouvoir totalement dépassé, mais relativise grandement sa responsabilité de départ. Il y a bien une tentative de déstabilisation d'un pouvoir jugé contraire aux intérêts des plus puissants, et elle est en train de fonctionner. Les États-Unis n'ont certainement pas renoncé à maintenir l'Amérique latine dans leur zone d'influence.

Mais le livre explique très bien le processus : sabotage de la production, rétentions d'importations, manipulation des taux de change (à partir de la Colombie), spéculation sur les prix des marchandises subventionnées, et revendues au prix fort après passage par le pays voisin, etc... 


C'est étrange, tout ce que vous listez est directement lié aux décisions politiques prises par Chavez et Maduro. On peut bien sûr imaginer un grand complot des possédants mais, comme vous le savez, si on doit choisir entre l'hypothèse du complot et l'hypothèse de l'incompétence, c'est la seconde option qui est de loin la plus probable.

"directement lié aux décisions politiques prises par Chavez et Maduro ". Vous avez l'air d'en savoir beaucoup plus long là-dessus que M. Lemoine lui-même. Vous devriez nous bailler un bel article, ou un livre complet.

Une multinationale décide de réduire sa production, pour faire monter artificiellement les prix et déstabiliser le pouvoir en créant une pénurie. Vous avez raison : si elle le fait, c'est pour contrer des décisions politiques qui vont à l'encontre de ses intérêts.

Waou, c'est fou le pouvoir qu'ont encore "les multinationales" après 14 ans de Chavisme + 6 ans de madurisme. Au bout d'un moment, l'excuse de "c'est la faute de l'opposition" ne tient plus.


Au fait, si la compagnie pétrolière du Vénézuela (contrôlée par l'Etat) a elle aussi réduit sa production, c'est la faute des multinationales ? Ou du sous-investissement chronique ?



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Je ne sais vraiment pas pourquoi (  en fait si ) le Vénezuela suscite un tel engouement journalistique.

Ce journaliste de combat a t'il réalisé une meme interview de MBS le prince d'Arabie Saoudite sur les lapidations exécutions publiques dans son pays et les tueries au Yemen?

Je lui suggère aussi d'aller s'entretenir avec Dutertre, Bachar el Assad et Kadyrov pour comparer avec Maduro.

Après je veux bien causer.

Peut etre que là il savait qu'il ne risquait rien justement non?

quand le journalisme se met au niveau du politique ca ne vole pas haut, sil sont faits pour s'entendre.

Cet entretien n'en est pas un et n'apporte aucune information. On n'en sait pas plus après avoir vu ces deux là se parler. Si c'est ça du grand journalisme... Il doit quand même y avoir un espace entre s'allonger direct et attaquer sans attendre de réponse.

En tout cas ça valait le coup de censurer. Quelle attitude ignoble de Maduro qui n'a même pas été en mesure de réellement offrir un coca cola au malheureux journaliste. Ce non acte montre l'étendue de la barbarie de ce régime.

Tout ça ne m'inspire qu'une chose : pschittt !

"Vous savez que vous n’êtes pas le président légitime. Alors comment dois-je vous appeler ? Pour l’opposition vous êtes un dictateur", entame d’emblée le journaliste.  


C'est quand même dingue. Sous prétexte qu'il a été élu au suffrage universel lors d'élection sous contrôle international, voilà que ce M. Maduro se considère comme le président légitime. Ne sait il donc pas que seules les multinationales et leurs valets des médias peuvent accorder, ou pas, la légitimité ?



Un président excédé par les questions, qui décide d'interrompre l'entretien, ce n'est pas en France qu'on verrait ça...

Un journaliste attaque frontalement (intentionnellement un responsable, celui-ci arrête l'entretien sans s'expliquer sur le fond des attaques. Je vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire, si? Venezuela Vs USA, round 9684716.

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