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Un zinzin nommé Hulot

Commentaires préférés des abonnés

Je n'ai jamais aimé Hulot mais alors là. Je crois qu'il est arrivé au bout du bout. 


Aucun mot dur pour les prédateurs, rendez-vous compte ils font ce qu'ils peuvent les pauvres, emmêlés dans un système qui leur est extérieur et qui les enchaîne.(...)

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Peut-on avoir un horizon commun avec :


-  un ancien ministre de Macron dont la plus  belle action a été de démissionner


_ un  " écologiste " financé par les plus grandes sociétés du CAC40  (  " carbonivores "


-   une fortun(...)

Vous avez raison, Hulot : c'est pas chouette .....


Si seulement cet abruti pouvait prendre des  vacances  ( définitives ).

Derniers commentaires

Hulot s'est reconverti en moine bouddhiste débitant des truismes pour atteindre l'illumination.

Un pauv'type au cerveau gangréné par l'idéologie puante de Pierre Rabhi. Une de ses plus belles rencontre, je le cite chez Michel Drucker. Les anthroposophes et affiliés se sentent poussé des ailes pour le monde de demain et ça pue un peu voire beaucoup.

je sais pas si  ça relève de la séquelle du confinement, mais je n'ai pas bien pigé ce Matinaute. Le titre "Zinzinn" m'a accrochée, mais pour le reste, je ne comprends pas le message. Je dois être très fatiguée,  Ou peut-être même en burn-out. En fait, je ne comprends plus rien, tout me parait absurde, à l'envers, contreproductif, aberrant et atterrant. C'est peut-être dans ma carrosserie que je devrais aller chercher la panne.  Tiens, là, à l'instant, j'ai envie de chialer et d'ailleurs, ça mouille. J'ai peut-être fait mon temps dans cette boîte crânienne. Bien à vous tous, les Asinautes. A bientôt, peut-être, ou à plus jamais, qui sait ?  

"Tout ça, c'était donc zinzinerie et compagnie".
Attention, il y a zinzinerie et zinzinerie. Radio Zinzine est une radio pionnière des radios libres, plutôt libertaire, qui a fondé la Fédération européenne des radios libres, qui réunit plusieurs centaines de radios de toute l'Europe.

J'ai commencé à lire les 100 trucs de Hulot, j'étais plutôt "positive", mais très vite, ça m'a fait penser aux litanies* de la sainte vierge de mon adolescence (4 ans entre 10 et 14 ans!) chez les bonnes soeurs. C'est déjà dur à égrener à haute voix sur un ton d'outre tombe, au moins on est "actif" et bercé par la musique, mais le lire... impossible de s'accrocher aussi longtemps. 


*"Consolatrice des affligés", celle là était assez de circonstance.

J'adore la BD ! Merci.

Je remercie le Monde d'avoir mis cette tribune en accès payant, ça m'a évité d'avoir à souffrir la lecture au-delà du point 5.


De nombreuses personnes désapprouvent le fait que l'on critique Hulot, notamment sur ce forum. Quand on s'est soi-même exposé comme champion de la terre à de multiples reprises, et encore aujourd'hui, il me semble que la critique est plus que légitime. Elle est nécessaire. Et la demi-mesure n'est plus permise.


Ce type concentre encore la sympathie de nombre d'entre nous, ce qui démultiplie sa nocivité. Après tout il est sympa, il est du bon côté. Eh bien moi j'y vois un cheval de Troie.


Les mots de Vincent Lindon m'ont touché par contre. Et merci pour la BD, elle est vraiment extra.

Belle contre-offensive des néo-libéraux qui ont gardé la balle.

Qui la reprendra ? Vue la détestation qui anime l'écologies et la gauche entre eux et entre elles, l'autre camp reste frileusement sur son quant à soi. 

Nous sommes vaincus avant même d'avoir commencé le match, à force de ne pas reconnaître nos ennemis, et du fait de notre pusillanimité
Mais ce n'est ni la première ni la dernière fois

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je n'attend strictement rien d'un type qui a accepté d'être ministre fantôme de EM. Mais je suis qu'en même déçu.

Hulot n'apporte rien de nouveau dans l'interview vidéo de Brut ainsi que les 100 principes - dont beaucoup enfoncent des portes ouvertes - publiés dans le Monde mais cette chronique et surtout ses commentaires sont affligeants. Se foutre de la gueule de Hulot n'apporte rien d'autre que de s'essuyer les pieds à bon compte. Supposer que les puissants, les lobbies, les marchés et les politiques rigolent tous en coeur n'est qu'une bonne ficelle de journaliste, pas une analyse.  Personne n'a vu venir cette crise sanitaire. Les défis a venir sont immenses. Face au réchauffement climatique qui est le principal enjeu pour l'humanité, il faudra autre chose que des sarcasmes, l'espoir dans un homme providentiel, Mélenchon y compris ou des boucs émissaires médiatiques comme Hulot.


Mouais.


Je n’ai jamais été fan du bonhomme, mais je ne suis persuadé que taper sur Hulot soit la bonne chose à faire en ce moment.


Plutôt que de critiquer ce qui est il est vrai critiquable, mais essaie d’aller un tant soit peu à contre courant, ne serait-il pas plus utile de faire la promotion d’idées pouvant nous permettre de sortir de ce merdier, comme les raisonnements sur le salaire à la qualification, connues sous le nom de « salaire à vie de Friot » ?

Aussi loin que ..., le porte-conteneurs a toujours été l'objet de ma détestation.


Porte-conteneurs, symbole d'un profit au moindre cout : pavillon sous X, bâtiment non entretenu, marins sous payés, surcharge en toute conscience. 


Et pourquoi se priver ? Un conteneur à la mer, deux conteneurs à la mer, etc...


Qui viendra demander des comptes : quoi dans les conteneurs "tombés" pour le profit ?


Je hais les portes-conteneurs rouillés ou pas.


Conclusion: Nicolas Hulot est un porte-conteneurs plus que nuisible.

Zut, je n’ai lu que son entretien dans Le Monde daté d’aujourd’hui, pas d’une tout les 100 propositions. L’entretien m’a fait saisir un Hulot n’ayant pas pris conscience du fort contentieux entre une grande partie de la population et ses dirigeants, dont surtout le premier d’entre eux. Ensuite, je ne suis pas très fana de l’argument consistant à attribuer au Coronavirus une intention, comme un appel à retrouver une certaine vertu.

Nicolas Hulot, idiot utile du système.

J'ai , peut-être, été un peu dur avec Hulot.


Je l'ai même apprécié, un  moment   : le jour de sa démission ! 

Merci pour Relance.

« il ne sera pas facile de se débarrasser du jour au lendemain des porte-containeurs. Rien n'est simple »

Pourquoi cette phrase entre parenthèses ? C’est sur ce genre de « détail » que les décroissants ou les survivalistes se fracassent.


Si on prend la question actuelle des masques, comment pourrions-nous gérer la situation actuelle avec une production relocalisée ? Mal. Très mal.

On peut cogner sur les délocalisations en Chine mais une industrie autosuffisante du masque pour des années « normales » en France serait incapable de couvrir la crise actuelle. Et par définition, il n’y aurait pas de possibilité d’importation ! C’est en Chine qu’il y a des travailleurs en masse non confinés et les machines nécessaires dimensionnées adéquatement. Et tout cela est possible également, on le sait depuis Taylor, grâce aux économies d’échelle.


Quant aux porte-conteneurs plus directement encore (on dit en français « porte-conteneurs »), c’est un joli symbole mais que sait-on de leur bilan précis ?

Pour la nourriture, par exemple, les émissions de CO2 issues du transport (mais on parle moins du porte-conteneurs dans ce cas) sont négligeables dans le bilan global. Ce qui fait qu’il est parfois plus économe en carbone de consommer des aliments qui viennent de loin, y compris des cultures traditionnelles de nos latitudes.


Il faut donc démontrer que toutes choses étant égales par ailleurs, le monde se porterait mieux sans porte-conteneurs. Franchement, c'est pas gagné.


je sais pas ce qu'il a pris avant d’écrire cette tribune mais ça serait bien de faire tourner.

je crains que le monde d’après ressemble exactement au monde d'avant a la différence prêt qu'il y a désormais une prise de conscience que notre société de consommation est en sursis et qu'il  est donc impératif que l'Autre change.



Je n'ai jamais aimé Hulot mais alors là. Je crois qu'il est arrivé au bout du bout. 


Aucun mot dur pour les prédateurs, rendez-vous compte ils font ce qu'ils peuvent les pauvres, emmêlés dans un système qui leur est extérieur et qui les enchaîne. Par contre, condamner l'opposition qui s'oppose, no problemo. 


C'est clownesque, ce type annonce avec une gueule d'outre-tombe que le monde doit changer sans politique et dans la bonne humeur générale. C'est l'exact inverse du populisme de gauche et ça ne mènera nulle part. Ceux d'en face ne plaisantent pas et ils sont prêts.


Que Saint Nicolas monte une secte, au moins on comprendra tout de suite que ça mènera la gauche à un suicide collectif.



Choix compliqué : de Seux ou Hulot lequel est le plus détesté ?


Vous pouvez reprocher beaucoup de chose à Hulot, mais lui au moins il aura essayé

Ce type est un cheval de Troie et il ne s'en rend même pas compte.

Un peu comme Martin Hirsch en allant chez Sarko ?


J'hésite entre opportunisme et naiveté ... non en fait je n'hésite pas !

seul ceux qui ne tentent rien ne connaissent pas l’échec

Il y a de nombreux moyens d'essayer des choses. Se passer une camisole de force n'est pas la plus efficace.

c'est beau, mais on ne parle pas d'échec là...

Disons qu'on est pas vraiment convaincu qu'il ait "tenté", pour ça il faut déjà savoir qui on affronte, et ce n'était franchement pa dure à comprendre, et si il n'avait pas compris tout seul, beaucoup de monde lui indiquait. Il est quand même allé servir la soupe à l'adversaire et il n'a toujours pas rompu clairement avec lui.

Exercice de pensée : suite à la gestion catastrophique de la crise, Véran est lourdé. La question se pose alors de savoir qui sera le prochain ministre de la santé pour établir le Plan Hôpital. Vous préférez que soit nommé :

1. quelqu'un de droite qui vient clairement casser l'Hôpital en supprimant des lits au prétexte que si l'hôpital va mal, c'est qu'on n'est pas allé assez loin dans la libéralisation et la privatisation.

2. quelqu'un de gauche qui vient clairement défendre l'Hôpital, le Service Public, les soignants, les patients, les français.


Faudrait, quand on est de gauche, être devenu complètement aliéné si on préfère voir quelqu'un de droite aux responsabilités plutôt que quelqu'un de gauche.


Dans le même genre de questionnement : est-ce que le personnel soignant doit accepter la prime ou ne pas l'accepter ? 

- c'est compliqué, gnagnagna, si on l'accepte, ça va endormir la gronde, gnagnagna, y'aura plus personne pour demander une augmentation de salaire, gnagnagna

- on prend ! on a fait des mois de grève et on s'est fait matraqué la gueule, alors la prime on prend ! On prend tout ! Et en plus ça conforte bien l'idée qu'on peut obtenir !


Concernant la prime, j'ose espérer que vous êtes au courant que toutes les infirmières, aide-soignantes et médecins de l'Hôpital n'y auront manifestement pas droit. Donc quand à gauche on est en train de se demander si c'est "stratégique" de la prendre ou pas, la prime décroit et réservée à certaines personnes et pas à d'autres.


D'une manière générale, il ne faut rien lâcher. Et tout prendre ce qu'il est possible de prendre. Une femme arabe au Ministère pour la caution "diversité" ? On prend ! Une prime d'aumône que le roi Jupiter magnanime lâcherait ? On prend ! Un écolo à l'Ecologie ? On prend ! Mélenchon ministre de Macron ? On prend ! 

On prend ! Et on en demande encore plus ! Et on lâche rien ! Bien sûr qu'on prend !

Les frondeurs and co on passé tellement de temps à cautionner le néolibéralisme en donnant une couleur "de gauche" au PS, et je comprend Mélenchon là dedans, qu'ajourd'hui le mot "gauche" est devenu un repoussoir pour le peuple de gauche. Tout ce qu'on obtiendra à envoyer Mélenchon à la santé c'est un baisé de la mort pour être sur de ce faire massacrer en 2022 et qu'ils puissent continuer buisness as usual. Donc, non, on ne prend surtous pas.

Hulot a été ministre pendant un sacrée bou de temps et il n'a eu presque aucune prise sur son ministère et les dossiers liées, par contre il s'est raliée avant les législative, générer une dynamique qui aurais obliger En Marche de négocier avec des alliers pour ses textes à l'assemblée aurait été eaucoup plus important que son poste. Donc, encore une fois, on ne prend pas.

Pour la prime, chaque soignant voit, et je comprend parfaitement ceux qui prenent, par contre la gauche doit critiquer massivement cette approche,elle ne doit pas "pendre", elle doit être lisible et cohérante pour la population.

"envoyer Mélenchon à la santé" 


Euh... peu probable qu'on le lui propose, et encore moins qu'il accepte de se ridiculiser ainsi.


Mais vous parlez peut être de la prison?

Non :) Je répondais à l'expérience de pensée de "le chien".

Mais j'aurais dû voir le double sens, bien vu :)))

Je vais vous dire un secret : à partir du moment où une personne assume des responsabilités, elle prête le flanc à être ridiculisée.


Et voilà un autre secret : même si Mélenchon est élu président et bénéficie en suivant d'une large majorité législative, il commettra nécessairement des compromis, des erreurs, et des échecs. Il ne satisfera pas tout le monde. Et même des pauvres de gauche auront à s'en plaindre.


Mettre Mélenchon sous cloche, bien à l'abri de l'exercice du pouvoir, permet de le préserver du ridicule. Car effectivement, il est bien plus confortable de rester dans l'opposition. Et c'en est à se questionner sur la sincérité des opposants. L'argument le plus souvent émis est le suivant : il n'aurait pas les moyens de conduire son action. Mais les infirmières, vous croyez qu'elles ont les moyens de travailler, de conduire leurs actions ?


Est-ce qu'elle vous donnent l'impression de ne pas se cogner le taf au risque d'être ridiculisées à mort par le covid ? Est-ce qu'elles se contentent d'être dans l'opposition ? Non : elles assument ! Et par le fait même, les infirmières en sont réduites à maltraiter leurs patients. Et pour autant c'est toujours mieux que de laisser le champ libre à la maladie. Et ça ne veut certainement pas dire que les infirmières cautionnent la casse de l'Hôpital, ni que les français les trouvent ridicules.


Alors j'aimerais que vous m'expliquiez ce qu'il y aurait de sensé et d'humain à ce que les infirmières refusent d'aller bosser en attendant de meilleures conditions de travail. Il faudrait que vous m'expliquiez ce qu'il y aurait de sensé et d'humain à ce que Mélenchon refuse un ministère en laissant le champ libre au libéralisme.

"Mettre Mélenchon sous cloche, bien à l'abri de l'exercice du pouvoir," 


Je ne parlais pas d'exercer le pouvoir (aurait-il pu faire pire que la brochette de machins qui s'agitent en ce moment?) mais de collaborer avec macron et compagnie. Ça le ridiculiserait à coup sûr. Je dirais même plus clairement que ça le déshonorerait. 


Comment pouvez vous imaginer une stupidité pareille, Mélenchon ministre de macron, et encore la défendre sur une bonne vingtaine de lignes?  

D'une part, je ne suis pas du tout sûr que ça le ridiculiserait, et encore moins que ça le déshonorerait. Toute la noblesse de la politique est, justement, d'arriver à travailler avec des personnes d'un autre bord (ou ayant d'autres idées). Il n'y a pas grand mérite à dérouler son programme avec un Parlement acquis à la cause. C'est autrement plus héroïque que d'arriver à faire bouger les lignes (Veil, Badinter, etc.)


J'imagine que le Plan Hôpital sera présenté par le Ministre de la Santé aux députés. Et bien en ce qui me concerne, je préfère que ce soit Mélenchon qui prépare et présente le Plan Hôpital plutôt que Véran.


Enfin, si vous avez peur que ça grillerait Mélenchon pour 2022, plusieurs choses :

- il me semble qu'il est bien entendu que la politique n'est pas une histoire de personne. Ce n'est pas la carrière de Mélenchon ou de n'importe quel autre individu qui est en jeu, mais le Plan Hôpital, l'Hôpital lui-même, et le sort de tous les soignants,

- Hulot est sorti du ministère macronien avec une cote de popularité inégalée,

- on peut, au pire du pire, envoyer quelqu'un d'autre que Mélenchon soit au ministère, soit à la candidature.


De mon point de vue, ce serait bénéfique pour l'Hôpital, pour Mélenchon, et pour la gauche.

"Tout ce qu'on obtiendra à envoyer Mélenchon à la santé c'est un baisé de la mort pour être sur de ce faire massacrer en 2022 et qu'ils puissent continuer buisness as usual."

Pompidou a été ministre de De Gaulle, et ça ne l'a pas empêché d'être élu président en suivant. Giscard a été ministre de Pompidou, et ça ne l'a pas empêché d'être élu président en suivant. Chirac a été premier ministre de Mitterrand, et ça ne l'a pas empêché d'être élu président en suivant. Sarkozy a été ministre de Chirac, et ça ne l'a pas empêché d'être élu président en suivant. Macron a été ministre de l'économie de Hollande, et ça ne l'a pas empêché d'être élu président en suivant.


Votre présage (se faire massacrer) a le double désavantage de n'être qu'une prédiction divinatoire qui ne s'appuie sur rien de concret d'une part : ce n'est qu'une conjecture non argumentée. Et d'autre part votre idée est contredite par de simples constatations historiques : à deux exceptions près, tous les présidents de la Vème République ont été ministre de leur prédécesseur. Et cela, même s'ils étaient dans l'opposition.


"Hulot a été ministre pendant un sacrée bou de temps et il n'a eu presque aucune prise sur son ministère"

Je suis d'accord avec vous. En attendant, si le ministre de l'écologie avait été un vendu au Medef, la situation aurait été certainement bien pire : je pense ne pas avoir assez d'imagination pour décrire toutes les saloperies que des lobbyistes du CAC40 auraient fait faire à un Véran, à un Darmanin, bref, à ce genre de marionnette corrompue et consentante du néo-libéralisme. En plus de cela, Hulot a démissionné avec panache, grand bruit et fracas : "l'écologie n'est pas la priorité du gouvernement". Ce qui a eu le mérite de remettre les pendules à l'heure et de gratter le vernis écologiste de la macronie. Alors certes Hulot n'a pas beaucoup fait avancer l'écologie, mais au moins n'a t'elle pas reculée !


"il s'est raliée avant les législative, générer une dynamique qui aurais obliger En Marche de négocier avec des alliers pour ses textes à l'assemblée aurait été eaucoup plus important que son poste"

D'où s'est-il rallié ? Il a voté Hamon au premier tour des présidentielles, et les législatives ont eu lieu 1 mois plus tard. J'espère que vous ne sous-entendez pas que voter Macron au second tour des présidentielles était un signe de ralliement !


La seule force politique de Hulot c'est Hulot. Pour certains écologistes c'était l'homme providentiel : non pas pour ses idées, ni pour son programme, mais tout simplement parce-qu'il était connu et bénéficiait d'une très bonne popularité. Et dans ces conditions, ses chances de remporter la présidentielle n'étaient vraiment pas négligeables. Mais en aucun cas, son parti politique Demain en Commun était en mesure de négocier quoi que ce soit. D'autant plus que la stratégie de la Macronie a été d'organiser des radios crochets et des stages accélérés pour présenter en urgence des députés LREM dans toutes les circonscriptions.


Même négocier sa seule place de député en lieu et place d'un député LREM lambda était inenvisageable. Vous dites que c'aurait été beaucoup plus important que son poste de ministre de l'écologie. Pour démontrer cela, il faudrait dire ce que les 17 députés LFI ont obtenus de plus pour l'écologie en 3 ans au Parlement que Hulot en 1 an au Ministère. Ont-ils été plus efficaces et utiles à l'écologie que Hulot ?


"Pour la prime [...] la gauche doit critiquer massivement cette approche,elle ne doit pas "pendre", elle doit être lisible et cohérante pour la population."

Je ne suis pas d'accord non plus. Il n'y a rien à critiquer dans le principe de verser une prime exceptionnelle aux soignants vu ce qu'ils ont enduré, endurent, et vont enduré encore. Une prime est parfaitement justifiée. Et elle serait à l'initiative de la gauche vous ne la verriez certainement pas du même oeil. 


Prime et augmentation de salaire ne sont pas exclusives l'une à l'autre. En d'autres mots : l'une n'empêche pas l'autre. Et même pire : la droite n'a jamais dit explicitement qu'elle refuserait d'augmenter les salaires des soignants. Alors en revanche, on peut anticiper leurs arguments. Mais anticiper n'est pas critiquer. On peut se préparer à leurs arguments fallacieux, mais pour le moment, critiquer le principe d'une prime c'est commettre un procès d'intention. Ce ne serait pas de la politique sérieuse, ni rationnelle.


Ce qui est critiquable, c'est que cette prime ne soit pas généralisée à tout le personnel soignant, mais seulement à une partie (à priori seulement les urgences, la réa et les epahd). Ca c'est injuste et critiquable alors que tous les services sont touchés par le covid, tous les services ont mis en place des cellules covid et de nouveaux protocoles, tous les services voient leurs plannings chamboulés, tous les services ont du faire face aux pénuries de blouses, de gants, de gel et de masques.


Qu'une infirmière touche l'équivalent d'un salaire, je m'en réjouis. C'est du concret, et je vois très bien ce que ça fait sur le compte en banque. Les applaudissements font toujours chaud au coeur et à l'esprit, mais la prime aide matériellement. Il faudrait que vous m'expliquiez en quoi il serait "lisible" et "cohérent" que la gauche refuse la prime aux soignants.


La seule chose de cohérente que je lis, c'est un manichéisme de théoricien planqué : il y a les gentils, il y a les méchants, et tout ce que font ou proposent les méchants, il faudrait le refuser car c'est pas gentil. J'aimerais que la gauche soit capable d'un peu plus de hauteur de vue. Concernant la prime, peu m'importe de savoir s'ils le font par calcul, s'ils y sont forcés, ou s'ils sont sincères : le personnel soignant est d'une manière générale mal payé, la crise est particulièrement éprouvante pour eux, alors toute prime est bonne à prendre.


Et il ne s'agit certainement pas de s'arrêter à la prime : les conditions de travail restent les mêmes, les salaires restent les mêmes, les manques de personnel, de matériel, et de locaux restent les mêmes. Alors les revendications et les combats restent les mêmes. Et il s'agit de s'opposer au projet de loi de prorogation de l'état d'urgence sanitaire qui souhaite mettre fin purement et simplement au secret médical tout en rétribuant la délation. Il s'agit de compter les morts parmi le personnel médical, ce que les institutions refusent toujours de faire.


Bref, si vous pensez toujours que Mélenchon au ministère de la santé serait une mauvaise idée; si vous pensez toujours qu'il est préférable d'avoir pour ministre un chantre du libéralisme et de la privatisation plutôt qu'une personne de gauche; et si vous pensez toujours qu'il est préférable de refuser aux soignants leur prime : merci de développer vos idées et d'apporter quelques précisions pour m'aider à vous comprendre, parce-qu'en l'état, je suis plutôt sidéré parce-que vous avancez.

Pour commencer, les exemples que vous prenez de ministres ont tous été dans un gouvernement qui appliquait l'idéologie qu'ils professaient publiquement, c'était des personnages politiques en cohérance face à la population. Ils pouvaient tous compter sur un poids important dans la majorité parlementaire. Si Mélenchon rejoint maitenant le gouvernement ils aurai derrière lui un tretaine de députées dont la vision du monde est la plus éloigné, dans toute l'assemblée, de celle de la majorité parlementaire, en gros il lui serait impossible de ne rien passer, il n'y a qu'a voir déjà comment sont reçus les amendements de la FI et du PC.

Un homme politique contrain à l'incohérance constante pert massivement en crédibilité "se ridiculse", il pert enormément de sa capacité à convaincre, et il emporte souvent son courant avec lui. Dans notre époque ce point est capitale. Avec la trahison du PS, sortir le mot "gauche" ou essayer de convaincre qu'un anciens membre du PS peu apporter des bonnes choses, quand l'abstention fait des records et ce, avant tout, dans notre électorat, le constat est bel et bien qu'on a besoin que la politique reprenne de la substance et de la cohérance. J'ai peur que ma "prédiction" ne s'assoit sur une analyse relativement poussé de la politique des 40 dernières années. Après j'admet ne pas l'avoir développé dans un premier temps.

Désolé en particulier de ne pas avoir développé sur le coût du raliement de Hulot. Malgrès le fait que je soit relativement d'accord avec vous sur son action au ministère, c'est en acceptant d'être ministre avant les législatives qu'il a couté cher. Comme vous le dites, 17 députées n'ont presque aucuns poids, mais avec quelques pourcents de moins les députées LREM et Modem n'auraient pas eu la majorité à eux seul. Pour la masse d'électeurs centre gauche-écolo, l'avis d'Hulot a du poids, ou alors son raliement au camp d'en face est démobilisant. C'est très dure à évaluer, mais il a peu être fait basculer suffisement de gens. Quand on voit aujourd'hui que même la droite sénatoriale à l'aire d'une opposition démocratique par rapport aux playmobiles de l'assemblée. Peu être au bénéfice du PS, mais la commission Benalla aurait-elle pu être enterré de la même manière?

Je ne suis pas en désacord avec ce que vous dites sur les primes, c'est juste que je n'ai pas développé. Votre analyse de la méthode argumentative est proche de la menne. Comme vous dites il ne faut pas attaquer les primes, il faut demander une hausse des salaires. Je suis complètement d'accord, il n'y a pas de problème à qu'ils gagnent plus. Mais avec l'autorité morale qu'ils ont maintenant dans le pays et leur aspect indispensable pour que ça tienne, ils peuvent exiger plus qu'une prime, ils peuvent même exiger des postes. La Gauche n'étant pas au pouvoir peu simplement mettre en avant son programme et obliger le gouvernement à se positionner par rapport à lui pour qu'il lâche plus.

Comme la suite, le "théricien manichéen" est vraissemblablement là parce que n'ai pas assez développé, je rajouterais simplement un point. Vous parlez à "Cultive" du fait qu'il ne faut pas mettre Mélenchon sous cloche, je suis assez d'accord. Sauf que Mélenchon, où un autre de son camp qui lui est, pour le moment, fortement identifié, a un rôle, celui de réunir une constituante et d'aller faire un bras de fer au niveau Européen pour obtenir le retour de la planche à billet bublique dans les meilleures conditions possibles. Pour ça il faut qu'il ait le poste de président et une majorité parlementaire, être un simple ministre sans soutient du président ou d'une part de la majorité parlementaire c'est n'être presque rien, les budgets sont cornaqué par les hauts fonctionnaires de Bercy et les lois sont amandé par les playmobiles de l'assemblée. Pour gagner en 2022 nous avons besoin d'un camp lisible et unis du point de vu de la population, et j'attend encore de voir où va Hulot dans ce cadre, je suis dans l'expectative.

Je ne vois pas en quoi un ministre d'opposition serait contraint à l'incohérence. Au pire, il est condamné à donner des coups d'épée dans l'eau. Mais rien de l'empêche de le faire avec abnégation, courage, et panache. Et encore une fois, ce type de status quo (pas d'amélioration, mais ça n'empire pas non plus) est toujours mieux que de laisser le champ libre à un ministre néolibéral qui se fera un grand plaisir d'achever tout à fait l'Hôpital.


Ensuite, la popularité de Hulot n'a manifestement aucunement pâti de son passage au ministère. Bien au contraire : après sa démission en 2018, sa cote a grimpé en flèche. Et concernant le mouvement écologiste, EELV obtient 13% en 2019 contre 9% 5 ans auparavant. Donc tout ce que vous décrivez comme descente aux enfers d'un ministre qui ne serait pas appuyé par le gouvernement ni par l'assemblée, je ne sais pas du chapeau de qui vous sortez ça, mais la réalité vous fait mentir.

Hulot a toujours été un franc tireur, une formation politque qui fait l'inverse de ce pour quoi elle a été élu se prend toujours un retours de bâton (écolo et PS en 2017...), Mélenchon m'importe beaucoup moins que la FI. La popularité e Hulot est massivement soutenu par les électeurs qui ont fait le même trajet que lui et ont voté Macron dès le premier tour en 2017, vous pensez vraiment que les élécteurs de Mélenchon aurant la même indulgence?

L'achèvement de l'hôpital se ferait tout aussi facilement avec Mélenchon à la santé, l'assemblée qui le contourne pour les lois, Bercy pour le ficelage du budget. Si Macron avait des raisons de ménager Hulot, garder les électeurs de centre gauche écolo pour qu'ils ne rejoignent pas Mélenchon, si Mélenchon entre il n'aura pas de Mélenchon à l'extrèrieur pour servir de repoussoir et ses électeurs sont définitivement contre Macron et ce dernier le sait, il n'a pas de raisons de ménager un Mélenchon dans son gouvernement, il a toute les raisons de lze détruire. (Et ce serait pareil avec un autre que Macron.)

Ce que vous décrivez ressemble moins à de la politique qu'au tiercé.


En façade, vous en appelez à la pureté de la philosophie politique. Mais au final, tout ce qui reste, c'est une tactique basée sur des sondages d'opinion imaginaires. Car vos pronostics ne sont que des projections divinatoires d'intentions de vote fictives : si Mélenchon/Macron fait ceci alors les électeurs de gauche/droite penseront et voteront cela. S'il pleut alors mon cheval... Exit, donc, la noblesse du geste politique, et place aux prévisions hasardeuses du turfiste compulsif.


Ce que vous décrivez également, montre que rien n'est plus important que la victoire de votre cheval LFI à la course présidentielle. Vous êtes prêt à tout liquider -comme un turfiste compulsif est prêt à liquider son compte épargne, sa maison, sa femme sur une seule course- : Hôpital, Ministère, Service Public abandonnés aux néolibéraux. Exit, donc, l'intérêt commun, vous êtes prêt à tout sacrifier tant que ça nourrit chez vous l'espoir d'une victoire.

Et ce qui est admirable, c'est que plus ça va mal, et plus vous donnez l'impression d'être persuadé de finir par gagner. De la même manière que le turfiste compulsif est persuadé que plus il perd, plus cela augmente mathématiquement ses chances de gagner...

"De la même manière que le turfiste compulsif est persuadé que plus il perd, plus cela augmente mathématiquement ses chances de gagner... "
C'est plutôt l'inverse, j'ai appliqué la même approche que vous jusqu'en 2016, les résultats n'ont pas du tout été probant. Seul un fou tente encore et encore la même méthode alors qu'elle ne corespond pas au shémat qu'il observe et qui est recoupé par l'analyse des masses politiques à l'échelle historique, j'ai décidé d'arrêter de me comporter comme un fou. Je ne suis absolument pas convaicu de finir par gagner, par contre en agissant comme vous le proposez je suis certain de perdre, à ce moment là autant rester cher soit et attendre.

"En façade, vous en appelez à la pureté de la philosophie politique."

A la lisibilité pour savoir qui choisira d'être dans mon camp ou de s'allier avec lui, la pureté idéologique je m'en fout complètement. Mon camp se définissant comme ceux qui veulent, en gros aller vers le même monde que moi et qui sont àpeu près d'accord sur un corpus de méthode souple pour ça.

"c'est une tactique basée sur des sondages d'opinion imaginaires "

Non, sur de la sociologie éléctorale et sur une lecture des évolutions démocratiques comme des choix fait par des masses de population  qui s'influance car elles sont membres de la même société. Le basculement des élécteurs de centre gauche et extrèmement visible entre les législatives et les européenne. La capacité de la base de la FI a aussi été bien montré à cette occasion. Trouver les analyses sorties des urnes, qui sont assez fiables contrairement aux sondages en général, est assez facile et n'a rien d'imaginaire.

"Exit, donc, la noblesse du geste politique, et place aux prévisions hasardeuses du turfiste compulsif. "
Allez se foutre comme serviteur (Ministre) alors qu'on a pas le poids politique qui va avec (Elus) ça c'est extrèmement hasardeux. Se barrer d'un mouvement en perdition, alors qu'on était un cadre tout frais payé, ça c'est un geste politique noble. Mélanchon qui quitte le PS et Hulot qui quitte le gouvernement, c'est des gestes nobles. Mélanchons qui reste si longtemps au PS, moi votant pour le PS dans le passé et Hulot rejoignant le gouvernement, ça c'est hazardeux. Les rapports de forces sont données par l'élection, les ministres, non élu, ont un poids proportionel au leur dans l'élection.

J'ai pas mal regardé la situation pour me faire un avis, je supposais, vu votre politisation, que vous aviez les mêmes données que moi, j'aimerai que vous arrêtiez de supposer que mes avis sont due au hazard. Je vois bien que vous avez un parcours et des information différentes des miennes, pourtant je ne suppose pas d'office que vous jouez à a roulette russe en proposant une politique hors sol qui découpe une réalité continue en petit éléments technique indépendant alors que ça ne l'est pas. Et je ne vous accuse pas d'inconsécance parce que j'ai l'impression que vous surestimez gravement le poid d'un ministre sans soutient parlementaire. Vous avez une lecture différente de la mienne de la réalité, mais c'est simplement du au fait que votre experiance politique et différente de la mienne et que vous n'êtes pas aussi impregnié de structuralisme social que moi qui ai avant tout une formation historique.

Vous avez raison : au moins en laissant le ministère de la santé à une personne de droite, on ne laisse rien au hasard.

En raliant le principal partie d'opposition au gouvernement, tout en liant les mains à ce partie, on ne laisse rien au hazard, on organise sont incapacité à ce présenter comme une alternative. Ce serait d'ailleur historique vu l'atomisation de l'opposition de gauche et sa faiblesse.
La seule solution serat qu'il ne transige pas sur ses idée au delà de ce qu'il ferait dans un cadre de gauche, mais vu la capacité des marcheurs à accepter des avis différents du leur, on aurais un gouvernement qui chuterait au boute deux semaines, autant dire une blague.
Par contre on peu toujours faire pression sur un gouvernement qui a une légitimité faible. Surtous quand on a la légitimité des soignant.

Une des principales qualités des élus LREM est leur propension à quitter le mouvement. Soit de leur plein gré à la Hulot pour avoir le sentiment d'avoir été bernés sur les considérations écologistes, soit de force comme Villani pour un vote dissident. De sorte que la majorité que vous jugez écrasante n'a rien d'une base solide. Et allez chercher des voix LREM pour un Plan Hôpital de gauche présenté par un ministre de gauche n'aurait rien d'aberrant. Et même que sur un malentendu, ça pourrait marcher... Mais tant qu'on essaye pas, qu'on renonce d'avance, et qu'on refuse un ministère par principe, c'est sûr que ça ne risque pas d'arriver.


Ensuite, je ne vois pas en quoi avoir été ministre d'opposition empêcherait d'être une alternative. Encore une fois, la popularité de Hulot n'a pas pâti de son passage au ministère macronien. Et il est très probable que la question de sa candidature se pose à nouveau. Il n'est en rien grillé par son passage au ministère. Mais puisque vous pensez le contraire, alors je serais bien curieux que vous me démontriez en quoi un ministre d'opposition ne pourrait pas se présenter comme une alternative. Et c'est un peu triste de constater que manifestement, la seule chose importante à vos yeux, c'est Mélenchon en 2022. Quitte à laisser le Plan Hôpital être rédigé par la droite.


Vu d'ici, franchement, on dirait que... Vous vous contrefichez des soignants. Peu importe qu'ils seront mangés tout cru par le Plan Hôpital de droite, tout ce qui vous intéresse, c'est de savoir si l'occasion est bonne ou pas pour votre parti. Tout ce qui vous intéresse c'est de savoir si ça place votre cheval LFI dans une position favorable à la prochaine course.

 - La rémunération des infirmières ?

- Non attendez, prenons les choses dans l'ordre, et examinons d'abord si cela serait bénéfique ou pas à Mélenchon. Coco t'en penses quoi ?

- Ben je sais pas trop. A priori non, ça va nous foutre notre base de militant sectaire à dos. Elle en dit quoi la Pr Irma ?

- Vous êtes plus proche de la victoire qu'hier, mais bien moins que demain qui chante

- Ouais c'est bien ce qui me semblait. Bon ben tant pis pour les infirmières. En même temps, c'est pas comme si elles n'avaient pas l'habitude.

Ils vont commencer à avoir besoin du modem! (qui vote tout aussi depuis le début), après, avec le goroupe de droite ralié, il ne nous manque que 80 députés démissionaires! ...  Ne rêvez pas. Et si, votre majorité à l'assemblée pour l'hôpital publique n'a aucune chance d'exister. Même pas besoin d'essayer pour être sur à 100 pourcent, il suffit de regarder leurs votes sur les propositions de n'importe qui depuis qu'ils sont députées.
On a 50 députés "de gauche", vous les réunissez comment les 200 et quelques manquant??

Le pays est dirigé par la doite depuis 1983, comme l'a montré la baisse massive du nombre de lits sous Jospin, vous pensez qu'un Hôpital d'un gouverement "en marche" avec quelque ministre que ce soit, sera plus à gauche que le plan hospitalier de Jospin?


"Vu d'ici, franchement, on dirait que... Vous vous contrefichez des soignants."

Vu d'ici on dirait que vous n'avez pas suivit la politique de la France ces 40 dernières années. montrez moi une seule personne qui a agit comme vous le proposez et qui a obtenu des résultats substanciel, Montbourg et son redressement productif? Presques aucuns résultats en 40 ans. Vous proposez d'alimenter la machine "on continue comme avant" "tous pourris" "tous pareil", c'est sure, ça va être utile aux soignants... On doit désinguer la 5ème et contrôler le budget pour commencer à les aider réellement, pas le choix, Mélenchon est l'ouvre boite le plus pratique pour ça, c'est simple, même si on peu en trouver un autre.

Arrêtez de me traiter de sectaire juste parce que je trouve votre idée mauvaise et qu'elle n'a aucune chance de donner des résultats. Vous avez déjà tracté dans les HLM? Vous avez une idée du niveau de défiance des classes populaires pour les politiques? Et c'est normal, la politique doit être lisible pour tous, sinon la démocratie est faussé.

Je sais pas au hasard les 35 heures, le mariage pour tous, la directive Habitats, le RMI/RSA, la CMU, l'ADEME, l'ISF, le PACS, l'UNSS, les APL, ... Ce n'est pas que vous trouviez mon idée mauvaise qui me dérange, ce qui me dérange c'est votre propension à croire et à clamer qu'en dehors de la LFI, il n'y a pas et n'y a jamais eu de gauche depuis 40 ans.


Et quand il s'en trouve pour se réclamer de la gauche, vous les passer au crible façon STASI et CIA réunies. Le hobby favori des insoumis que je croise sur ce forum consiste à débusquer les social-traitres. Tout le monde est suspect. Par principe. Et éventuellement, si on a de la chance et par grande mansuétude, on peut recevoir le sceau de conformité LFI.


- T'as eu les résultats de ton test LFI ?

- Ah pas encore, mais c'est chaud : en 1982, je suis allé au restaurant. J'ai commandé le plat du jour, et au dernier moment j'ai changé pour le poisson.

- Ah la vache, dur !

- Ouais, ça craint, je vais finir social-traitre, c'est sûr.


Vous parlez d'HLM. Et ça se passe comment du coup quand vous y allez ? Quand vous tombez sur une personne qui doit aller voir une assistante sociale pour obtenir un bon de 40€ pour aller faire ses courses, et que vous lui racontez que vous êtes contre la prime pour les soignants ? Elle trouve ça "lisible" ?

Vous parliez  des ministres d'oppositions non soutenu par une partie de la majorité parlementaire pour ce qui est des résultats. Et vous parliers d'une politique HOPPITALIERE de gauche, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

De fait, tout votre message est hors sujet.

D'ailleur, lisez bien ce que j'ai mis, j'ai dit qu'on doit demander, plus pas refuser la prime, ça commence à m'énerver que vous détourniers ce que je dit.

Effectivement, vous n'avez pas dit qu'il fallait "refuser" la prime, vous avez dit ceci :


"Pour la prime, chaque soignant voit, et je comprend parfaitement ceux qui prenent, par contre la gauche doit critiquer massivement cette approche,elle ne doit pas "pendre", elle doit être lisible et cohérante pour la population."


Ce que je comprends, c'est que vous laissez le choix aux soignants d'accepter ou non leur prime. En revanche, (toujours de ce que j'en comprends), il faudrait que la gauche "critique" cette prime (pour en demander plus, augmentation de salaire, etc.). Et donc de fait, que la gauche ne doive pas officiellement "prendre" cette prime, et être plutôt méfiante, et plutôt opposée (mais tout en laissant le choix aux soignants de la prendre ou pas, et pour demander plus).


Est-ce que je vous ai bien suivi ? En tout cas, c'est ce que moi j'ai compris. J'avais donc bien compris qu'il ne s'agissait pas de "refuser" leur prime aux soignants. Et j'ai effectivement exagéré vos propos pour vous signifier que je n'étais pas tout à fait d'accord ce sur point. Mais commençons par les points d'accord, et voyons ensuite.


Demander plus :

Oui, complètement. Cela va sans dire. Augmentation des salaires, revalorisation des carrières, implication des soignants dans la direction des hôpitaux, nouvelles embauches, mise à plat du statut des infirmières (bac+2/bac+3, salaire et retraite), augmentation des budgets, etc.


Se méfier de la prime :

Oui, complètement. Cela va sans dire, mais c'est toujours mieux en le disant. La droite pourrait arguer que puisque des primes ont été versées, il n'est alors plus nécessaire d'augmenter les salaires. Et éventuellement, recevoir une prime pourrait peut-être rendre moins véhémentes les revendications des soignants et des "usagers" (comme il est désormais coutume d'appeler les français quand il s'agit de leurs services publics). Donc se méfier, oui, et préparer la défense et la contre-attaque si cet argument fallacieux venait à sortir.


Critiquer la prime :

Non. Autant s'en méfier oui. Autant la critiquer, non. Sauf sur l'aspect égalitaire : il faut que la prime soit versée à tous les soignants de tous les services. On peut se méfier de la prime, mais tant qu'elle n'est pas utilisée explicitement par la droite pour négocier à la baisse le plan hôpital (salaires, budget, etc.) ce serait un procès d'intention.

La prime est parfaitement légitime : non seulement les soignants ont du nourrir leurs enfants le midi comme tous les français, mais ils ont également du aller travailler sans pouvoir toujours bénéficier des "garderies pour enfants de soignants". Les grands patrons ont, de leur propre initiative, versé des primes aux caissières : c'est bien qu'il y étaient obligés (absences pour garder les enfants, etc.)

La prime est légitime. Et c'est une reconnaissance immédiate, matérielle et officielle des soignants, une reconnaissance des conditions de travail exceptionnellement et extraordinairement dangereuses. Nombre d'entre eux n'ont pas vu leurs enfants pendant des mois, puisqu'envoyés chez les grand-parents par mesure de protection. Les enfants des soignants ont, encore moins que les autres (avec les autres 1ere ligne de corvée), pu bénéficier d'un suivi scolaire. Etc.

Bref, la prime est légitime. Et elle correspond à une période ponctuelle, de crise sanitaire, où tout manquait, où la pénurie était partout. Et la critiquer (sauf si c'est pour dire qu'elle doit être versée à tous les soignants) instillerait une remise en cause de cette légitimité.


Laisser le choix aux soignants :

Non plus. Les soignants se posent déjà la question de savoir s'ils doivent ou non accepter la prime (en plus de se demander s'ils doivent ou non envoyer leurs enfants à l'école). Ça leur enverrait le signal de ne plutôt pas la prendre.

Encore une fois, cette prime est légitime. Elle correspond à une contrepartie pour une période ponctuelle. Cette prime n'est pas quelque-chose de générale, "merci les soignants pour l'ensemble de votre oeuvre". Non, elle vient gratifier et dédommager les soignants pour une période ponctuelle extraordinairement difficile et dangereuse, et rendue encore plus dangereuse par les manquements de l'État qui a soigneusement et minutieusement orchestré la pénurie des équipements de protection.


Il faut envoyer aux soignants le message clair et limpide que cette prime est parfaitement légitime, qu'ils y ont droit, et qu'ils peuvent avoir la conscience tranquille. L'État vous demande pardon et vous verse une prime. Alors prenez là. L'État et ses dirigeants n'ont pas fini de devoir s'expliquer, mais ils ont bien compris qu'ils avaient quelque-chose à se reprocher, alors prenez la prime, vous en avez grand besoin.


Lisible et cohérent :

Je pense qu'il faut bien distinguer plusieurs choses :

- l'épidémie : les soignants sont formés pour ça, c'est leur travail, ok

- la pénurie et la surcharge des services au moment de la première vague : ça ce n'est pas ok. Les soignants n'ont pas eu les moyens de travailler correctement, ils sont du faire face aux pénuries de gants, de blouses, de masques, de gel, etc. Ils ont du faire face au manque de lit. Ils ont du faire face au fait d'avoir probablement été des contaminants. Ils ont du faire face au manque de personnel. Des soignants sont morts dans l'exercice de leurs fonctions et très certainement à cause du manque de moyens. Etc. C'est ce que vient reconnaitre, en urgence et immédiatement, la prime versée à tous les soignants. Et elle doit être versée à tous les soignants immédiatement.

- la crise de l'hôpital (hors épidémie): ça n'est pas ok non plus, et c'est ce que vient reconnaitre, pallier et résoudre le Plan Hôpital (augmentation des salaires, revalorisation des carrières, implication des soignants dans la direction des hôpitaux, protection du service public, etc.)


Donc voilà. Nous sommes d'accord sur à peu près tout. Je voulais juste préciser que de mon point de vue, la gauche ne devait absolument pas être ambiguë sur la prime. Au contraire : la prime est là en "contrepartie" des pénuries pendant la première vague. Et uniquement pour ça. C'est ponctuel, c'est précis, c'est visé. Et ça prend logiquement la forme d'une prime. Et répondre de ces pénuries (en trouver les causes et les responsables), et répondre à la crise de l'Hôpital (la Plan Hôpital de gauche) sont deux autres choses bien distinctes.

Et, pour ce qui est de la "gauche", nous sommes dans de grand cycles historiques. Toutes les politiques de 1944 aux années 70s sont basée sur une vision générale de gauche, même celle des gouvernement concervateurs. De la même manière, toutes les politiques depuis 1983 son guidé par une idéologie générale de droite. Cette vision nous impregnes tous, opposant ou non. Les militats FI ne sont certainement pas immunisé, car "on vie dans une société".

Essayer de fermer ce cycle historique le plus vite possible est une priorité, pour qu'il arrête ses dégâts sur tous, à commencer par les soignants. Pour ça il faut changer la philosophie complète de la gestion hospitalière et enterrer les tableaux exels, et  un gouvernement mi-figue mi raisin ne peu pas combattre seul l'inertie d'une structure lancé à pleine vitesse, ils sont déjà entrain de les remettres alors que le déconfinement n'a même pas commencé. Cette philosophie a réussie à progresser dans l'hôpital même sous le gouvernement Jospin (au passage Mélenchon en fesait partie). Quand on fait face à une idéologie aussi envahissante et mortifère, il faut avoir des tactiques adaptées. Celle d'essayer de transiger dans un gouvernement avec des néolibéraux n'a pas marché.

Pour ce qui est des alliances, je vous ai fait remarquer que j'était favorable à celle-ci, mais visiblement vous avez voulu lire l'inverse, parce que j'exclue les néolibéraux des possibilité. L'actiondu gouvernement, sa haute considération pour l'es droits des opposants, pour le besoin de concensus ne vous a pas aiguillé sur la confiance qu'on peu avoir en eux?

Nous aurons probablement d'autres occasions de discuter sociologie électorale. Mais très grossièrement, de mon point de vue, la France est un pays traditionnellement de droite, qui a connu une période de gauche après la guerre. Ce qui rejoint globalement vos propos. Pour le tournant à droite au début des années 80, je n'ai pour le moment pas d'avis tranché. Car un peu comme Mathilde Larrère, j'ai baigné dans une famille pour laquelle l'arrivée de la gauche au pouvoir en 81 a été une fête. Mon grand-père rêvait d'une BMW verte sapin, mais a acheté une Lada par conviction politique. Et Mitterrand, en tout cas de ce que j'en percevais alors, bénéficiait de leur confiance, voire d'une certaine forme d'admiration. Je ne me suis pas replongé dans ces années là, et j'ai même évité consciencieusement de creuser les questions polémiques (Bousquet, Ligier, déception voire amertume de certaines personnes de gauche à posteriori, etc.).


nb : concernant la sociologie, désolé pour mes provocations à 2 balles. Mais je souhaitais vous rappeler qu'elle n'a pas de visée prédictive. Autant avec de la physique élémentaire, l'on est capable de prévoir de manière exacte la trajectoire d'une planète dans l'espace, autant la sociologie ne permet pas de prévoir la trajectoire électorale d'une population dans une campagne.


Concernant les alliances, je suis heureux de vous entendre dire qu'il n'est pas exclu de faire des petits bouts de chemin avec certains écologistes, voire peut-être quelques socialistes de l'aile gauche. C'est ce que j'appelle de mes voeux également.


Concernant le fait de faire confiance à des néolibéraux, je dirais que l'on peut leur faire confiance pour globalement faire exactement le contraire de ce qu'il conviendrait de faire ! Il est donc tout à fait exclu de faire alliance avec eux pour mener campagne et conquérir le pouvoir. En revanche, concernant le travail parlementaire, je trouverais en effet stupéfiant de bêtise de refuser un bon texte au seul prétexte qu'il viendrait de la droite. Ou de refuser une commission au seul prétexte qu'on présage que ses conclusions seront refusées ou tout simplement ignorées par le gouvernement.


Ce que je veux dire c'est qu'actuellement les néolibéraux sont là. C'est un fait, et c'est comme ça. Et même si les rapports de force sont en notre défaveur, il convient de ne pas baisser les bras, et de faire le job. Il est pour moi injustifié et injustifiable d'entendre dire : nous n'avons pas la majorité, cela ne sert à rien, attendons des jours meilleurs !


Par faire le job, j'entends bien sûr continuer d'être dans l'opposition. Mais cette opposition ne doit pas être systématique. Et il est important de garder le dialogue ouvert avec la droite. Car tout n'y est pas à jeter. Nombre de députés LREM démissionnent par exemple.  Et même s'ils ont chevillé au corps la conviction du bien fondé du libéralisme économique, il s'y trouve aussi une tradition sociale, et également une certaine conscience écologiste (certes à tendance bobo, mais tout de même). Je ne parle évidemment pas de De Rugy. Mais des députés nouvellement politiques : ces chefs d'entreprises et ces professions libérales qui ont tenté le nouveau "challenge" de la députation, séduits pas le "projeeeet macronien" appuyé par la nouvelle "méthodologie" entrepreneuriale appliquée à la politique.


Ces personnes là gagnent 10000€ et plus grâce à leur entreprise ou leur cabinet. Et ils sont persuadés de leur "mérite". Il ne s'agit alors pas de leur faire comprendre, ni de les faire douter des rapports de domination de l'économie dont ils sont pleinement satisfaits. Pour autant, ils rêvent de couloirs cyclables et de transports en commun efficaces pour que leurs employés arrivent efficacement et écologiquement au travail. Et bien banco ! Entendons-nous là-dessus ! Convainquons les de voter en conscience plutôt que de suivre les injonctions de leur mouvement qui n'a de cesse de les décevoir. Ils sont venus pour jouer un rôle décisif et déterminant : qu'ils prennent pleine possession de leur pouvoir décisionnel !


Il est exclu d'arriver à leur faire remettre en cause les fondements du libéralisme économique, car ils en sont les bénéficiaires. Mais pour autant, ça ne fait pas d'eux les chantres du néolibéralisme comme Macron. Ils ont pour beaucoup baigné dans une tradition catholique sociale et bienveillante. Et de ce fait, l'Hôpital est pour eux un service public à part. Autant ils imaginent que l'ouverture de la concurrence est une bonne chose pour la SNCF, la Poste, etc., car "la concurrence est vertueuse, et elle apporte l'innovation, etc.". Autant, ils ne peuvent s'empêcher d'avoir par exemple les stéréotypes des infirmières bonnes soeurs (ce qui est tour à tour risible et désagréable pour les infirmières, mais peu importe). L'important c'est qu'une partie de ces gens-là sont sincèrement attachés à l'Hôpital.


Alors Macron, Philippe et Véran vont leur présenter leur méthodologie néolibérale de contrôleur de gestion rationnel. De l'autre côté, c'est à l'opposition de leur faire d'autres propositions, et en particulier au 17 députés LFI (j'aurais bien aimé aussi que le Ministre de la Santé soit quelqu'un de gauche, mais ce n'est manifestement pas à l'ordre du jour). Et ce n'est pas en leur chantant l'Internationale qu'on arrivera à les détourner des injonctions macronniennes. Donc faut rentrer dans le détail : conditions de travail des infirmières, injustice sociale par rapport au privé, implication des "experts du domaine" (cad en l'occurrence les soignants) dans la direction des hôpitaux, etc. De tout cela, ils y sont sensibles.


Et ils ne s'agit pas de faire alliance. Mais juste de signer un texte commun. Et ça je pense qu'ils en sont capables si nous à gauche, on est prêt à travailler avec la droite. Et il ne s'agit pas de faire un marché : tu signes ça, et je te promets de signer ça. Non, ce travail parlementaire consiste à trouver des intérêts communs (en l'occurrence de meilleures conditions de travail pour le personnel soignant) et d'être content et fier de signer ce texte commun. Alors ils nous diront peut-être :

- alors je suis globalement d'accord, mais à l'article 4, vous écrivez : protection des services publics. Si je vous suis, tout l'article 4 concerne également La SNCF, la Poste, l'Administration, etc. Je pensais qu'on parlait de l'Hôpital, et vous essayer de m'enfler avec vos propositions de bolchéviques ?

- bon ok, on raye l'article 4 admettons. On verra plus tard pour les autres services publics.

- c'est cela là, oui, on verra plus tard

- mais on est toujours d'accord pour l'augmentation des salaires, la revalorisation des carrières, etc ?

- oui, ça roule

- ok, ça roule 

"Surtous quand on a la légitimité des soignant."

La cause serait juste et légitime, mais de là à dire que vous auriez la légitimité des soignants, ça c'est une toute autre histoire.

Non, mais les soignant eux même ont la légitimité pour leur demande avec notre appuie (et là je parle de nous tous, pas que des partis de gauche), les partis ne sont que l'un des acteur de la politique, le mouvement social est plus important dans cette periode. Et la légitimité c'est le soutient de la population et l'image publique héroîsé par le gouvernement lui même, dans ce contexte.

Allez, pour une fois j'essaie de prendre au sérieux votre commentaire !


Donc, il a "essayé" quoi au juste ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Chercher des solutions pour tenter de rendre notre planète vivable ? Quelle folie !

On est pas bien comme ça, avec nos pandémies, nos allergies, nos cancers, nos infarctus ? Avec nos pollutions industrielles, nos forêts dévastées, nos banquises et nos glaciers liquéfiés, nos animaux sacrifiés ?

Et ces comiques utopistes qui nous font tellement rire.

J'en veux à HULOT en ce qu'il a oublié l'essentiel : "Fô pas faire la guere parce que c'est pas bô"

Vous avez raison, Hulot : c'est pas chouette .....


Si seulement cet abruti pouvait prendre des  vacances  ( définitives ).

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