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Twitter et Trump : la faute originelle

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se réjouir de la censure quand elle s'applique aux camps des "méchants" ; c'est un peu comme se réjouir qu'on donne plus de moyen aux forces de l'ordre, pour se protéger de ceux qui dénoncent sa violence, parce qu'on a rien à se reprocher !


A l'instar(...)

Le problème me semble plutôt celui ci: comment se fait-il que des journalistes et des politiques s'abonnent sur twitter et en fassent un usage permanent en s'imaginant que c'est un espace de liberté.

Il est vain de s'interroger sur l'événement, s'ils ont eu tort ou raison, si la liberté d'expression de trump vaut qu'on se batte pour elle, si on doit se réjouir ou pas qu'il se voie claquer le bec (même si c'est rigolo, reconnaissons-le).


Il y a bie(...)

Derniers commentaires

Après la censure d'une photo de Marion Cotillard, qui avait d'ailleurs bien énervé son compagnon Guillaume Canet, Instagram s'en prend cette fois à Elie Semoun. Et par deux fois. L'acteur, réalisateur et humoriste de 57 ans avait publié une vidéo présentant "ses meilleures excuses" à ses fans pour ses futurs dérapages en 2021, laquelle avait été supprimée une première fois par le célèbre réseau social. Face à cette suppression, d'un contenu qu'il fallait évidemment prendre au second degré, la star s'était agacée, republiant fissa la video sur son compte en épinglant les "idiots décervelés" qui l'avaient signalé. Malheureusement, cette nouvelle publication a encore été censurée par Instagram. La goutte de trop pour Elie Semoun qui s'est alors emparé de sa plume pour pousser un coup de gueule contre cette époque où l'on ne peut, visiblement, plus faire de l'humour non formaté.

C'est donc sur Twitter que Elie Semoun a décidé de s'exprimer sur cette nouvelle censure. Et celui qui sera aux manettes du prochain Ducobu 4 n'a pas mâché ses mots : "Ça fait deux fois que Instagram me retire ma vidéo. C'est bien la première fois, moi qui ai fait des sketches sur les homos, les handicapés, les pédophiles, la mort, les jihadistes, l'hôpital, les vieux, les juifs, les arabes, les portugais et que sais je encore, qu'on me censure pour une vidéo où justement je me moque du ridicule et du pathétique de devoir s'excuser pour ça ! Je ne comprends plus rien à cette époque de coincés et de psychorigides (...)



C'est quand même malheureux qu'on censure ce pauvre Président.


Heureusement, il lui reste quelques  petites satisfactions ; ainsi, il peut faire procéder à l'exécution d'une femme

 ( " première " aux  Etats-Unis   depuis 70 ans ) , et multiplié les exécutions.


Faible consolation !


Prions pour ce grand esprit brimé qui mériterait de retrouver son audience ....

Bon, censure? pas censure, de chefs d'états qui choisissent un mode de communication populaire pour annoncer des mesures d'état, pour apostropher d'autres chefs d'états? 

Est-ce là un "media" sérieux pour prononcer des paroles sensées et graves? On abuse du terme "populisme" pour accuser des hommes politiques de vouloir se référer aux pensées populaires et on gobe la vulgarité de propos inconsidérés de ceux qui nous représentent sur des "réseaux sociaux.".


 Il me semble que vouloir communiquer sur Twitter est le signe d'une "vulgarité", d'une décadence de la pensée et de la démagogie "succesfull" conceptuelle des dirigeants de l'époque au détriment du TRAVAIL que l'on est en droit d'attendre d'eux. Insultes, jugements péremptoires, communiqués "officiels" bidons et superficiels, voire incitation à des actions illicites,.. Comment pouvons-nous accepter que nos représentants utilisent ces moyens d'expression et...


...y a-t-il vraiment à débattre de la légitimité d'une possible radiationd'un "compte" (j'hallucine en prononçant ce terme s'appliquant à un puissant chef de très puissant état) par une entreprise de diffusion publicitaire.? 


Cessons de twitter ou tik-toker .Lisons le journal officiel de nos représentants et ne contemplons pas benoîtement la parole du bonhomme ordinaire.  "Aussi haut que soit un trône, on y est jamais assis que sur son cul", disait Voltaire.


On aimerait, quitte à subir des monarques constitutionnels,, en voir plus souvent le trône que le cul.  

Très bon article. Il faut effectivement supprimer Twitter.

Des manifestants qui investissent un parlement, des milliardaires qui censurent un président.


Deux symptômes de la grave maladie dont souffre le système politique américain (et il n'est pas le seul dans ce cas) :

l'incapacité à faire coexister sereinement les antagonismes, à les faire dialoguer, à dégager un consensus...


C'est une longue maladie, invisible à ses débuts. Difficile de dire si le patient va encore se dégrader ou s'il est déjà en phase terminale.

Une pensée émue pour Georges Pernoud, présentateur historique et charismatique de "Thalassa", décédé hier à l'âge de 73 ans.

Les hommages se sont multipliés, et Marine Le Pen a cru bon de verser, elle aussi, sa petite larme en ces termes :
Je suis triste d'apprendre le décès de Georges Pernoud, animateur-créateur de Thalassa, émission emblématique du PAF qui donna en premier une voix au monde méconnu de la mer, dans toute sa variété. J'adresse toutes mes condoléances à ses proches. 

Ce qui lui a valu cette réplique cinglante de Bernard Dussol, grand reporter à Thalassa :

Notre émission était l'antithèse de vos pauvres préoccupations politiques. Nous aimions les gens, les rencontres, l'ouverture au monde, les échanges, les langues étrangères, le respect des différences : tout ce que vous détestez. 

Il y a des baffes qui font un bien fou.


Où on apprend que tout avait été programmé, que l'objectif était d'abattre Nancy Pelosi et Mike Pence, que Trump était hilare en voyant à la TV les événements se dérouler au Capitol

Michael Moore nous dit que le pire est encore à craindre et que l'attaque terroriste n'est pas finie et est projetée pour le jour de l'inauguration

alias Voltaire : "Je me battrais pour la liberté de Trump de dire des conneries fussent-elles des conneries qui mettent en péril la planète du fait se on éminence imminence"

Quelques exemples vraiment vaillant que alias Voltaire se déglingue la santé et l'avenir de sa progéniture

Bon à un moment il faut poser les choses


-la très grande majorité des espaces en ligne sont modérés. Y compris cet espace de commentaire. Il y a des limites à ce qu'on peut y dire (les appels à la haine; au meurtre; contre tout un groupe ou un individu; etc.. et c'est laissé à l’appréciation de chaque espace public internet). Comme par hasard ceux qui ne le sont pas sont des viviers de petits fachos (4chan; 8chan; parler....)


-il y aura toujours une ambiguïté sur les règles et leur interprétation; et le résultat sera différent selon si il est laissé à des robots (très mauvaise idée) ou à des humains.


-Les règles et leur interpretation; voir la dimension arbitraires ont bien évidemment une dimension politique. On peut ajouter à ça des pratiques d'abus de ces règles (report massifs de comptes de militants de gauche par exemple sous des pretexte bidon pour faire suspendre les comptes).


-en l'occurence les tauliers de ces espaces numériques sont souvent des grandes entreprises capitalistes qui vont orienter ces règles et leur application en fonction de leurs interets du moment et de quel puissance elles ont envie de soutenir.


C'est ce dernier point qui pose problème. Pas le fait que des règles de modération existent et soient appliqués. 

Dans le cas de Trump twitter a effectivement fait le choix de faire une entorse à ses propres règles parce que c'est le président des Etats unis (et de manière general pour beaucoup de personnalités publiques d'extreme-droite.

Ils le disent explicitement; "notre algorithme ne peut pas faire la différence entre des militants suprématiste blancs et des républicains" (no shit).

Sinon je frequente des espaces de gauche (sur twitch par exemple; possédé par ailleurs par Jeff Bezos) ou la modération y est radicale et ne laisse pas passer des choses qui ailleurs ne poseraient pas de problème; et en fait je trouve ça très bien; en l'occurence c'est le streamer qui décide décide de ces règles.

Étrange réactions de certains de mes contemporains.

Après avoir suivi assidûment les anathèmes de Trump contre la Russie, l'Iran ou la Chine, maintenant ils lui "crache" à la figure ... mais ils continuent à suivre les anathèmes.

Où est la logique ?

Si Trump avait gagné les élections, aurait-il pu continuer à publier ses mêmes conneries  ?

quand je lis ou entends DS évoquer sa source favorite, je suis triste et déçu ! comment est ce possible ? ce sont ses abonnés qui en font le succès financier en exploitant notre vie personnelle


et les chaines d' info qui citent les twitters de macron pour chaque évènement ( aujourd' hui la mort de pernoud ) alors que tout le monde sait que c' est un secrétaire qui est payé pour rédiger ces messages trompeurs

Twitter me fait penser à une revue qui ne contiendrait que la rubrique courrier des lecteurs ou un site de commentaires.

Normalement ça ne devrait intéresser personne. Au prix l'abonnement on ne peut pas demander un contenu de qualité. 

Je n'utilise aucun réseau social je ne pas sur de perdre de l'info mais je ne perds pas de temps non plus. Je consulte des sites payants. Ce n'est pas tendance, mais " être dans le vent est une ambition de feuille morte " je ne sais pas qui a dit ça mais ça me semble et pertinent et impertinent à la fois.


Je n'ai jamais été censuré sur Twitter.
Sur @si, quelquefois...

Si vous croyez que cette censure améliorera quoique ce soit, je loue votre optimisme.


Le retour de bâton n'en sera que plus terrible, d'une part car en isolant les fous, ceux-ci deviendront furieux, d'autres part car on donne une carte blanche pour l'avenir. Twitter et consorts  se rangeront toujours du côté des vainqueurs tant qu'ils peuvent se nourrir l'un l'autre.

Quand ce n'est pas les éditeurs de contenu (réseaux sociaux) qui censurent : twitter, facebook, youtube

Ce sont les supports de contenu (store) : Apple, Google store

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/google-apple-et-amazon-bloquent-le-reseau-conservateur-parler-20210110

Ou bien les hébergeurs (serveurs) : Amazon, Google

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/05/02/amazon-complique-le-travail-de-la-messagerie-chiffree-signal_5293466_4408996.html

https://www.zdnet.fr/actualites/lache-par-amazon-wikileaks-trouve-refuge-en-france-et-en-suede-39756522.htm

Bientôt ceux qui transportent les données (fournisseurs d’accès) : orange, SFR, free, bouygues?


Va falloir retourner aux radios libres!


Il est vain de s'interroger sur l'événement, s'ils ont eu tort ou raison, si la liberté d'expression de trump vaut qu'on se batte pour elle, si on doit se réjouir ou pas qu'il se voie claquer le bec (même si c'est rigolo, reconnaissons-le).


Il y a bien plus important: nous savons désormais, de façon certaine, que notre communication par l'intermédiaire de ces réseaux ne nous appartient pas, pas du tout, et qu'ils peuvent siffler, quand ils veulent, la fin de la récré. 


S'ils n'ont pas hésité à le faire pour trump, imaginez le poids qu'aurait n'importe quel petit ou grand, voire immense, mouvement citoyen face à ces monstres que nous avons nourri nuit et jour, comme des gremlins...


Un citoyen lucide et averti en vaut mille.

Bah oui Daniel, pas mieux que vous… Twitter vient de s'acheter une morale, avec 10 ans de retard… Bravo!!!

se réjouir de la censure quand elle s'applique aux camps des "méchants" ; c'est un peu comme se réjouir qu'on donne plus de moyen aux forces de l'ordre, pour se protéger de ceux qui dénoncent sa violence, parce qu'on a rien à se reprocher !


A l'instar du bouc de la fable, il faudrait apprendre à regarder un peu plus loin que le bout de son nez.

Je pense que c'est ainsi que réagit Mélanchon. : Aujourd'hui c'est eux, demain à qui le tour ?



Le problème me semble plutôt celui ci: comment se fait-il que des journalistes et des politiques s'abonnent sur twitter et en fassent un usage permanent en s'imaginant que c'est un espace de liberté.

"Il n'y a que des réponses philosophiques, et politiques. Et la mienne vaut ce qu'elle vaut : l'erreur de Twitter, si erreur il y eut, fut d'avoir décrété que le président des Etats-Unis, comme tous les chefs d'Etat, avait droit à un traitement privilégié, et que les faneuses "conditions générales d'utilisation" du réseau ne s'appliquaient pas à lui. "

Tout à fait d'accord



Après avoir quand même rappelé que les réseaux sociaux ne sont pas l'alpha et l'oméga de la communication (ce qui me semble-t-il nuance quand même la situation), c'est le moment de citer Chomsky : 

“Goebbels was in favor of free speech for views he liked. So was Stalin. If you’re really in favor of free speech, then you’re in favor of freedom of speech for precisely the views you despise. Otherwise, you’re not in favor of free speech.” ― Noam Chomsky


vous avez raison, défendre la liberté d'expression de Goebbels et de Staline c'est vachement important.  

Mais pourquoi le père de  Chomsky  a t il fui la Russie  ( Ukraine ) en 1913 ? Il était contre la liberté de " pogromer "  

Mwouai, je pense que distinguer des exceptions ou complexifier ce qu'est la liberté d'expression, alors que c'est un problème traité maintes et maintes fois par les philosophies métaphysiques et "appliquées" ou plus politiques, c'est une erreur.


En fait, c'est pour ça que la philosophie a inventé des concepts clairs et précis qui s’énoncent simplement : 

Liberté d'expression dans état de droit : tu as le droit de penser, de dire ce que tu veux; Et tu n'as pas le droit de faire des choses listées dans le droit. Pensées et Dires versus Actes. 

Ce principe assure que, malgré le pouvoir en place et sa criminalisation des idées ou de vouloir bannir de l’humanité des pensées, tu puisses continuer à discuter d'alternatives à la doctrine au pouvoir.


Par exemple, appliquons correctement et simplement ces principes : Tu as droit de dire un truc antisémite, mais tu n'as pas le droit d'avoir des actes antisémites (ce que rate d'ores et déjà le droit français à propos du principe philosophique sur la liberté d'expression). Le cas que tu soulèves à propos de 1913 est donc très simple à traiter. 

A propos des US et la silicon valley, tu peux dire "ça serait bien de prendre d'assaut le capitole", mais tu n'as pas le droit de le faire.


Ainsi, commencer à faire des exceptions comme "propos haineux" est un jeu dangereux où on quitte des grands principes philosophiques humanistes vers une emprise de la morale de l'instant (ce qui revient à accepter la loi du plus puissant du moment). Ainsi, tu considérerais que les français condamnés parce qu'ils disaient ou taguaient des propos haineux contre les SS et voire raciste contre les allemands ("bosch") entre 39 et 45 avaient un sens en terme de morale et de droit ?

A quant la condamnation sur la même base des propos, écrits et dires des marxistes distinguant des classes et parlant de leurs luttes (oulala ils propagent de la haine, twitter va les bannir sur le même principe)


Enfin, liberté d’expression est différent de la nécessité d'exposer tout le monde à toute les expressions émises. Il existe pour ce faire une façon de traiter traditionnelle :

Pour le cas twitter, masquer à priori un message "haineux", ce qui nécessite de cliquer sur une mise en garde pour pouvoir le lire (ce qui est fait avec les propos +18 ans sur 9gag ou ailleurs), est la solution universelle. Et dans le cas des récidivistes, soumettre à validation systématique les messages pour mette ou pas cette mise en garde dessus.

Pour Trump appelant à rusher le capitole, à masquer son message par défaut et y coller la lecture obligatoire d'une interdiction claire de la part de l'Etat aux pro-trumps de s'approcher du capitole sous peine de poursuite, afin que ce message soit lisible.


Ainsi, la liberté d'expression est maintenue, et la morale du moment y applique un filtre sans y porter atteinte. Rien de compliqué, et pas nécessité d'exception au principe UNIVERSEL de la liberté d'expression.


Ensuite, tous ceux qui jouent au jeu de ne pas comprendre cette distinction entre pensées&dires versus actes sont tout simplement contre la liberté de pensées et/ou d'expressions. C'est une position à assumer, mais ne vous mentez pas en vous pensant pour la liberté de pensées et d'expressions si vous soutenez que certaines pensées ou dires sont condamnables (en fait le bon mot que vous souhaiteriez dire est "impur" autrement dit : "pas en phase avec la morale du moment").

Merci Pomme! Très bonne post!

Dommage qu'il ne soit pas en commentaire principal.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Vous mettez de côté l'aspect "performatif" de la parole.

Posé autrement et en prenant l'antisémitisme comme exemple : si j'appelle à la discrimination ou au meurtre de(s) juifs parce qu'ils/elles sont juifs, quelle est ma responsabilité si d'autres que moi mettent en œuvre cet appel ? Surtout si je dispose de fait d'une autorité quelconque ?

Travaillant une bonne partie de ma vie professionnelle avec des enfants, je leur ai toujours appris que certaines paroles conduisent inévitablement à des actes. C'est parfois très regrettable, voire tragique... et parfois réjouissant. 


Que ferions nous tous sur ce forum si nous n'avions pas, au moins un peu, la croyance que la parole peut "agir"?

Du coup, la frontière entre liberté de penser (en silence?) liberté de s'exprimer (sans agir) et liberté d'action (mais quelle action?) reste à discuter.

merci pour la leçon, au fait, Goebbels - pour Staline je suis moins sur - Goebbels  donc n'a tué personne, il a juste "pensé et dit".

edit ;  j avais oublié les  six  enfants Goebbels

ouh punaise ! Alors maintenant, vous confondez la provocation ou instigation (par des dons, une menace, une promesse, un ordre, un abus de pouvoir ou de faiblesse, soit par exemple paiement, ascendance hiérarchique ou familial ou etc. ...), la complicité (faciliter par des moyens matériels, administratifs, etc. la mise en place d'un crime) et le penser/dire. Ce sont deux choses différentes. 

Dasn le cas de Trump, on pourrait aller l'inculper pour "provocation" mais pas parce qu'il dit ou exprime quelque chose. Cela ne peut se faire que 1/ si il y a eu un acte par quelqu'un dont 2/ on arrive à démontrer qu'il a été incité par (exhaustif) des dons, une menace, une promesse, un ordre, un abus de pouvoir ou de faiblesse. 

Donc ce n'est pas un problème de liberté d'expression mais de provocation (on promet ou menace qq un de faire qq chose, celui le fait) : très différent de liberté de dire qq chose ou une idée, soit-elle haineuse. ainsi, par exemple, "j'aime pas les japonais" ou "je trouve les bretons radins" devrait être libre; Alors que ceci est une provocation dont je pourrai répondre devenat la loi si il y avait acte par un de mes lecteurs et que celui-ci soit démontré faible d'esprit si je proclamais "je vous promet un monde meilleur si vous tuez les bretons"



Quand à l'argument que "dire amène à l'acte", c'est le même argument fallacieux que de dire que "commencer à fumer une cigarette revient à initier un toxico à l'héroine".


Oui, les gens qui passent à l'acte ont probablement pensé et dit avant, mais tous les gens qui pensent et disent ne passent pas à l'acte, cqfd.


Pour ce qui est de Trump, il ne s'agit pas de Free Speech mais de Free Lie, il s'agit aussi et avant tout d'un mégaphone qui submerge toutes les autres communications, qui rend inaudible la parole de tout autre

Qu'est ce qu'UNE vérité ? Existe-t-il une vérité universelle ?

On peut s'accorder sur un constat, est-il une vérité pour autant ?

Dans l'espace philosophique, Chomsky a raison.

Mais la réalité basique dur et sans garde-fous du quotidien le rattrape.

Et nous nous retrouvons dans un monde qui n'est pas noir ou blanc ; on nage dans le gris.

La liberté d'expression n'est en rien une obligation pour qui que ce soit de vous fournir un porte-voix ni même de vous écouter.


Un exemple : j’envoie une tribune libre au Monde ou au Figaro, pour prendre les deux grands journaux de droite... ai-je le droit au nom de la liberté d'expression de me plaindre qu'elle ne soit pas publiée ?

Non.

Personne ne m'empêche de manifester et de lire à haute voix ma tribune dans la rue une fois ma manifestation simplement déclarée...

Et je ne risque pas d'être emprisonné pour cela... sauf si ma tribune est un appel au meurtre évidemment mais ça serait un des cas d'exception couverts par la loi.


La presse est indispensable. Et ça veut aussi dire Minute et Valeurs Actuelles. D'autres diront que ça veut aussi dire l'Humanité.

Ça n'oblige ni les uns ni l'autre de publier quoi que ce soit. Et ça ne m'oblige pas à les lire non plus d'ailleurs. Et sans que ça ne remette en cause la liberté d'expression de tel ou tel en soi.

De même Twitter n'est pas obligé de publier quoi que ce soit qui aille à l'encontre de ses conditions d'utilisation acceptées par chaque utilisateur.

on se souvient bien de la polémique autour de Zemmour qui serait "censuré" parce qu'il n'aurait pas un accès quotidien en prime-time à la télé.

Oui, il confond délibérément liberté d'expression et mégalomanie démesurée. :-)

Si des médias avides d'audience à tout prix n'avait pas tendu un micro plus que complaisant à ce vilain nabot frustré de s'être pris trop de rateaux tout en se prenant pour l'acmé de la civilisation occidentale (auquel cas, grands dieux, nous sommes tombés bien bas), nous n'en serions pas là et il serait resté comme il se doit dans les tréfonds obscurs de l'histoire.

En tout cas ça fait plaisir de voir que certain à gauche apres avoir défendu la liberté de parole des négationnistes se trouvent une nouvelle noble cause : défendre la liberté d'expression des fachos

Je suis d'accord avec Daniel: Twitter aurait du appliquer les mêmes CGU à Trump qu'aux autres utilisateurs, et ce dès le départ. S'ils veulent faire des règles spéciales pour les comptes "officiels", pourquoi pas mais:

1) ces règles doivent être connues de tous et établies à l'avance

2) ces règles doivent s'appliquer à tous les comptes "officiels" sans distinction.



Le problème, c'est que Twitter a fait comme tous les média: surfer sur les polémiques pour faire de l'audience. Avec le même résultat désastreux sur le niveau des "informations" propagées.



les cgu de Twitter et Fb interdisent t elles de mentir ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Twitter enterre la (pseudo) neutralité du web sous les vivas de la gauche. 

Ça me laisse dubitatif. Je m’intéresse à ces sujets et je « milite » depuis la LCEN et je suis assez triste de cette évolution. 

Il y a des lois et les sociétés privés qui opèrent sur les réseaux doivent s’y plier. C’est à dire qu’il aurait été préférable que ce soit suite à un jugement que ce compte ou ces tweets soient supprimés. 

heuresement que la gGauche, la va

Oui, cette censure des réseaux sociaux est trop tardive pour être honnête. Comment se fait-il qu’elle intervienne au moment où le censuré perd son pouvoir ? Est-ce pour apparaître telle une oie blanche devant le nouveau Capitole ? Bien sûr...


Alors cette fin de récré, synonyme de censure, n'était qu'un leurre.

Et bien nous y voilà : débat ou polémique ? 


À nouveau, la "gauche" se trompe de cible tout comme elle se focalisait sur les déclarations débiles et crétines de Trump au lieu de préparer un projet commun pour de futures élections.


Ras-le-bol de ces polémiques du manchot en fauteuil roulant qui tourne en rond !!!

Point Godwin : Hitler et ses " collaborateurs " auraient-ils eu accès à Twitter , si ....

Enfin une analyse raisonnée. Merci Daniel, j'attendais cet édito avec impatience, toujours le bon pas de côté pour apprécier les situations. 

J'en retiens que comme d'habitude beaucoup regardent le doigt "Mélenchon/Pulvar" plutôt que la lune "retard de la Loi publique, arbitraire de la règle privée".

Et du coup il est plus simple de comprendre quelle "gauche" se met le doigt encore dans l’œil de l'indignation à peu de frais, et laquelle montre la Lune en tentant d'expliquer de ne pas regarder son doigt.

Eternel recommencement...

S'il ne devait y avoir qu'une chose à lire… Oui, même avant le billet de DS qui devait connaître ce texte. Et sinon, qui devrait.

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