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Commentaires

Tribunes sur le Covid : cacophonie des scientifiques

Quel bazar ! Avant ou après les dernières annonces gouvernementales, médecins et universitaires ont rivalisé de tribunes... qui se contredisent, entre critique d'une politique jugée anxiogène et avertissements sévères aux Français. On les a lues pour vous.

Commentaires préférés des abonnés

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Derniers commentaires

Sur France culture, il y a quelques années déjà : De l'imposture en science dans l'émission La Marche des sciences par Aurélie Luneau  :


De tout temps, si les avancées scientifiques ont généralement participé au progrès de la civilisation en marche, elles se sont aussi conjuguées avec des fraudes, des impostures, des canulars et autres dérives de la nature humaine. Des situations qui, tout au long de notre histoire, ont pu jeter le trouble dans l'opinion publique et perturber notre rapport à la science. Des manipulations de résultats scientifiques aux extraterrestres, du tout génétique au clonage humain, en passant par la théorie des races, l'affaire de l'homme de Piltdown en 1912, celle du professeur Hwang, célèbre chercheur de Séoul et fraudeur professionnel du clonage humain en 2006 ; le catalogue des tromperies, volontaires ou maladroites, a de quoi alimenter le débat. Aussi, à l'occasion de la parution récente du livre de la physicienne Aleksandra Kroh, « Petit traité de l'imposture scientifique », paru chez Belin science, et en compagnie du biologiste moléculaire et généticien Bertrand Jordan, également directeur de recherche au CNRS, auteur notamment du livre « Les imposteurs de la génétique », publié au Seuil, nous allons nous interroger sur les mécanismes qui ont généré et favorisé ces impostures. Quels facteurs ont régulièrement précipité le monde scientifique dans ces situations de fragilité et de vulnérabilité ? Comment fonctionne cette machinerie subtile ? Et en seconde partie d'émission, vers 14h48, Pierre Lamarque, ethnologue et directeur artistique du festival Jean Rouch sera avec nous pour nous en dire plus sur la programmation de cette 29è édition du festival du film ethnographique. Un événement qui a lieu à l'auditorium du Muséum national d'Histoire Naturelle de Paris, du samedi 27 mars au lundi 5 avril, avec des récits de vie magnifiques, dans la veine de Jean Rouch !


Ecouter aussi actuellement :


Radiographies du coronavirus, la chronique Par Nicolas Martin                                        

Du lundi au vendredi à 8h55

A la fois instructif mais quelle conclusion pathétique alors que c'est le problème...Les cas augmentent...Mais les cas de quoi?? Y'a des putains d'indicateurs pour évaluer la nature et la prévalence d'une maladie c'est le nombre de malades et de morts vous êtes pas foutus de faire une règle de trois, il y a 0.17% de morts dans les Pyrénées orientales liés au covid depuis février ! Il y a 5 personnes en réanimation toujours dans ce département soit 30 % de l'effectif global des lits de réanimation et on va passer en rouge écarlate et on a été confiné 2 mois ! Vous ne voyez donc pas que c'est structurellement les 71 000 lits hospitaliers détruits depuis 2007 qui est la base du problème !


Il vous manque une tribune importante me semble -t-il datant de la même période :


Message d’alerte international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde
Publié le 11/09/2020 sur France Soir


http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-politique-monde/message-dalerte-international-de-professionnels-de-sante-aux?fbclid=IwAR26mcB-nxG7EKmX0otPI6pKWhXkVDv1rd04qj97tj7RFwwUr32t-9-W_kU

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Excusez moi de vous demander pardon, les humains, mais puis-je vous aider en quelque manière ?

Il faut faire attention à ne pas réduire la communauté scientifique aux membres qui s'expriment dans la presse généraliste. Il y a là un cas classique de biais de sélection, les personnalités médiatiques n'étant pas forcément les plus brillants scientifiques (mais souvent les plus financées)...

Le job des scientifiques est de communiquer via des articles scientifiques, dans des revues scientifiques. Certes avec son lot d'études de qualité diverse, mais l'accumulation des études permet souvent de finir par trancher pour ou contre telle hypothèse.


S'il existe beaucoup d'études de qualité discutables, c'est lié à plusieurs mécanismes, principalement (à mon sens) la pression et l'évaluation quantitative de la production scientifique d'un chercheur (publish or perish). Mais il ne faut pas négliger le financement lié aux publications scientifiques (les publis rapportent des financements aux établissements de santé : https://www.ifct.fr/index.php/en/la-recherche/item/2065-sigaps-pour-quoi-faire-et-pour-qui) qui fait que publier des bouses en quantité peut permettre de rapporter gros au final - c'est d'ailleurs le fond de commerce de l'IHU de Raoult, entre autres, et pour des sommes (deniers publiques) de plusieurs ordres de grandeur supérieures aux conflits d'intérêt qu'on reproche, à titre d'exemple, au SPILF (conflits d'intérêt qu'on a raison de questionner).

Et si on nous laissait décider tout seuls comme des grands, puisque de toute façon, il y a "cacophonie", tant chez les scientifiques que chez les politiques : ceux qui craignent le virus se confinent, ne sortent que si c'est absolument nécessaire et en évitant les rues et lieux bondés ainsi que les heures de pointe, se masquent, s'hydroalcoolisent les mains et tout ce qu'ils veulent, se font livrer à domicile, privilégient les livres, les disques, l'internet et (éventuellement) la télé pour se distraire et se cultiver. 


Et les autres, vivent leur vie.


Tout cela dans la joie, la bonne humeur et la fraternité. À quoi bon prendre la vie au sérieux puisque de toute façon nous n'en sortirons pas vivants (A. Allais)

Il y avait, de fait, une partie de la population française en confinement, si vous aviez bien observé.
Pour ma part, je déteste cette manière de penser (les fragiles planquez-vous, nous notre liberté, c’est sacré). Cette situation est néfaste par l’isolement qu’elle produit. L’isolement n’est pas un truc pépère sympathique. Mais c’est un autre sujet.
Non, en fait, je voulais juste vous dire que les personnes à risque ont été remises au boulot par ce gouvernement. Alors, la bonne humeur et la fraternité, je ne la vois pas.

J'avais bien remarqué figurez-vous, j'ai même cru comprendre que nombreux étaient ceux qui y avaient été contraints et qui, s'ils avaient eu le choix, auraient continué à vivre normalement.

Je ne vous demande pas d'aller vous contaminer au cinéma ou au théâtre, je voudrais juste que vous me laissiez la possibilité de le faire, je veux bien porter un masque dans le bus ou les commerces pour vous rassurer, mais je refuse que vous exigiez que je le porte au bord de la mer du nord alors que souffle un vent à décorner les boeufs, je vous laisse libre de de vos inquiétudes, laissez moi libre des miennes.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Oups! me voilà toute couvert de confusion et pénétrée de douleur à la vue de mes fautes. Merci de m'avoir ouvert les yeux.



c'est pas la tendance. vous avez vu passer cette idée de "bulle sociale" ? avec l'envie pressante de certains de la contraindre, contrôler, surveiller, la bulle ?... 


décidément ce risque là me semble infiniment plus grave que le covid :(


Mais enfin, puisque l'on vous dit que les bulles sociales seront définies de façon à nous permettre de continuer à avoir des contacts, de voir des gens, d'en recevoir, de sortir. Que craignez-vous à la fin!

eh wé... mais pour recruter des coups-d'un-soir sur internet sans passer pour un terroriste, ça va devenir dur !!!

c'est pas la tendance. vous avez vu passer cette idée de "bulle sociale" ? avec l'envie pressante de certains de la contraindre, contrôler, surveiller, la bulle ?... 


ben justement y a peut être un entre deux entre en avoir rien à foutre des autres et en arriver à cette extrémité là (de toute façon même si ils voulaient mettre ça en place en pratique ils y arriveraient jamais; déja qu'il a fallu six mois pour recruter des gens rien que pour assurer le suivi des cas contacts)

à terme, on n'y arrive jamais à fliquer chaque individu. mais avant, y a le temps de faire du dégât.

Oh, ne vous inquiétez pas ! Ici en Belgique, ça fait trois mois qu'on nous saoule avec les bulles. D'abord de 5, puis de 10, puis de 15, et puis retour à la bulle de 5 en août parce qu'on avait été méchants (mais on pouvait sortir à 10 !)


Comme l'idée a fait long feu, maintenant nos experts planchent sur le "budget de contacts".


Article de La Libre Belgique sur le sujet (l'un des deux journaux "sérieux" francophones ici) : https://www.lalibre.be/belgique/societe/qu-est-ce-que-le-budget-de-contacts-qui-pourrait-remplacer-l-actuelle-bulle-de-cinq-5f5f2479d8ad58621913f1ff


Et si la France est aujourd'hui en passe de subir un nouveau tsunami, la Belgique en est à sa deuxième vaguelette de l'été (Coquillages et crustacés lalala... ;)

ah ben vous êtes pas du tout sur la même dynamique qu'en France.

très sceptiques sur cette histoire de bulles; je vois pas comment vous voulez mettre en place ça sans un genre de police politique qui vous suit dans vos moindres déplacements.

On dirait pas quand on lit les journaux ici ! A croire que tous les journalistes sont des paranos hypocondriaques. L'amende pour non-port du masque est à 250 euros ici, et il est formellement interdit de quitter la Belgique sans raison "essentielle" pour se rendre en France par exemple (tout est en zone rouge, sauf la Creuse) et dans une foultitude d'autres pays (Espagne, Finlande (!), Danemark (!!)...).

Bref.

(ah, par contre, je peux aller à Stockholm, c'est vert :))))





C’est à dire que vous écriviez ceci :

ceux qui craignent le virus se confinent, ne sortent que si c'est absolument nécessaire et en évitant les rues et lieux bondés ainsi que les heures de pointe, se masquent, s'hydroalcoolisent les mains et tout ce qu'ils veulent, se font livrer à domicile, privilégient les livres, les disques, l'internet et (éventuellement) la télé pour se distraire et se cultiver. 


Et les autres, vivent leur vie.


J’ai par conséquent compris qu’il y avait d’un côté des espèces de peureux, dont vous vous moquez, dans les deux sens du terme. Or, la crainte du virus est liée à son danger. En l’occurence, je n’appelle pas cela de la crainte, mais de la prévention. Ça marche à peu près tout le temps ainsi avec les maladies et tout ça, la prévention est la meilleure arme. « Il ne passera pas par moi », disait le slogan de prévention du SIDA.

Par ailleurs, les personnes qui participent à cette prévention vivent leur vie aussi. Il n’y a pas que vous.
En fait, même carrément (soyons fous !), nous participons tous à cette prévention en continuant à vivre notre vie.

Par exemple, quand vous écrivez «  je veux bien porter un masque dans le bus ou les commerces pour vous rassurer », essayez de transformer cela en « je veux bien porter un masque pour ne pas contaminer autrui ». Vous faites la même chose, mais en plus vous aurez la satisfaction très humaine de participer à notre société d’humains.

Comme disait Philippe Devos dans une émission d’ASI, le risque n’est pas individuel mais populationnelle. (D’ailleurs, vu le résumé de l’émission, presque rien n’a changé depuis cette émission pré-confinement)


Pour ce qui concerne vos balades, je n’y suis pour rien si les préfets ont des sautes d’autoritarisme. Je préfère quand tout un chacun prend les mesures suffisantes par soi-même, plutôt que d’en arriver - par défaut de sérieux - aux mesures punitives.


Je vous jure que ce que vous avez écrit m’a rappelé les nombreuses fois où j’ai eu affaire à des gugusses qui partent en exclamation : mais moi j’aime bien faire ça, je ne vais pas m’arrêter de viiiiiivre !  parce que vous leur demandez pendant 15 mn ou une heure d’arrêter un truc.

Vivre normalement, c’est vivre en prenant en considération autrui. Autrement autant s’installer dans une tombe. Il n’y a plus d’effort à y faire.


De toute façon, des spécialistes ont prévenu : il va falloir vivre avec cette épidémie..

Je reviens sur les mesures punitives dans un commentaire à part, c’est à dire les obligations (plutôt que l’incitation, comme disait le psychologue dans une émission récente). J’ai trouvé dernièrement un site (gouvernemental, je crois) avec des données concernant les gestes barrières, le masque, la distance de sécurité. Il y avait des pourcentages sur le respect des ces mesures en France.

- comment cela a-t-il été mesuré ?
- ne sont-ce pas ces données qui ont incité les autorités à plus de mesures obligatoires ? (avec festival de n’importe quoi au passage). Car les mesures n’étaient pas très bien respectées, me semble-t-il.

Parfaitement analysé.

Merci Oblivion.


"Par exemple, quand vous écrivez «  je veux bien porter un masque dans le bus ou les commerces pour vous rassurer », essayez de transformer cela en « je veux bien porter un masque pour ne pas contaminer autrui ». Vous faites la même chose, mais en plus vous aurez la satisfaction très humaine de participer à notre société d’humains."

Vivre normalement, c’est vivre en prenant en considération autrui. 

Absolument d’accord avec vous, c’est sur la nature de la prise en considération que nous différons. Pour vous c’est ne plus voir un sourire ou une grimace, ne plus serrer une main ni embrasser une joue ou des lèvres, se méfier de son prochain au point de ne plus vouloir le croiser nulle part, pas même devant le cercueil d’un être de cher. Pas pour moi.


Quant à la normalité, allez demander aux musiciens, aux comédiens, aux chanteurs, aux danseurs ce qu’ils pensent de votre normalité. Pour de parler que d’eux.


Il ne va pas falloir vivre avec cette épidémie, mais avec ce virus, comme avec tous ceux qui nous sont déjà tombés dessus et surtout, comme avec tous ceux à venir (voir la littérature des scientifiques qui tirent la sonnette d’alarme à ce sujet depuis 20 ans déjà). 


S’il faut s’installer dans une tombe pour ça, on peut se demander s’il valait la peine qu’un primate se mît debout il y a 7 millions d’années du côté du lac Tchad.

Quant à la normalité, allez demander aux musiciens, aux comédiens, aux chanteurs, aux danseurs ce qu’ils pensent de votre normalité. Pour de parler que d’eux.


puisque vous me demandez; je prefererais que les gens mettent des masques; que la courbe épidémique retombe pour de bon; et là peut-être qu'on pourra de nouveau travailler normalement et réouvrir les lieux; si ils n'ont pas déja mis la clef sous a porte. Figurez-vous que plus le virus circule; plus on ferme des lieux; plus on en chie dans la culture; et c'est ce qui tombe en premier. Ya des salles qui n'ont pas rouvert depuis fevrier. sans parler de la perspective d'un nouveau confinement qui ne fera plaisir à personne; et qui finira de nous achever.

Ce n’est pas le virus qui a fermé les lieux culturels, c’est la peur. Et nous le savons, la peur est mauvaise conseillère. Vous le constatez vous-même, nous sommes déjà allés très loin. Je me demande juste jusqu’où nous sommes prêts à aller…

Absolument d’accord avec vous, c’est sur la nature de la prise en considération que nous différons. Pour vous c’est ne plus voir un sourire ou une grimace, ne plus serrer une main ni embrasser une joue ou des lèvres, se méfier de son prochain au point de ne plus vouloir le croiser nulle part, pas même devant le cercueil d’un être de cher. Pas pour moi.

Ce n’est pas agréable, oui. Je respecte les gestes barrières et compagnie avec l’espoir que cela ne durera pas trop longtemps. On compense en se faisant des bises et accolades à distance.


Je suis malgré tout assez satisfaite de constater que dans mon entourage proche et large, contrairement à vous, les personnes sont responsables et prudentes.


J’ai bien enregistré ce que l’on est tous censés prendre en compte. Le manque de moyens en France (et dans d’autres pays) associé au Sars-CoV-2. L’épidémie sature le système de santé (même la médecine en ville), fatigue les soignants, et toutes les personnes qui sont exposés au virus, avec le risque de mourir parfois. Enchaînements en cascade : saturation du système de santé, moins de soignants, encore plus de saturation du système de santé, qui oblige à prendre des mesures de fermetures d’établissements, difficultés professionnelles, dépressions, gens pas soigné, etc.


La bise virtuelle, je la réserverais à ceux qui tente de contenir le virus.

contrairement à vous, les personnes sont responsables et prudentes : je me demande bien ce qui vous autorise à porter ce jugement. Surtout ne vous donnez pas la peine de me répondre, j'arrête là. Bon futur.

Le libéralisme fait des ravages.

Je n'en doute pas, encore faut-il savoir ce que vous mettez sous ce mot, il y a presque autant de définitions qu'il y a de penseurs.

"Pendant ce temps, les cas augmentent, exponentiellement".


Mais des cas de quoi ? Que penser de tous ces porteurs sains de virus ?


Une épidémie c'est une augmentation significative du nombre de malades et de morts. Depuis deux ou trois mois les statistiques officielles donnent une moyenne de 20 décès par jour pour le covid.


Pour une mise en perspective : c'est 3 fois moins que les décès sur la route, 10 fois moins que les suicides, 30 fois moins que les morts par AVC, 40 fois moins que les décès dus à l'alcool ou à à la pollution...

J'avoue m'être désintéressé de cette question en raison justement de cette cacophonie générale. Je ne suis pas scientifique : je suis donc non équipé pour lire et surtout comprendre les revues scientifiques. Je ne suis pas politicien : je n'ai aucun intérêt direct ou indirect à recommander ceci ou cela.


Par contre.


Je suis un piéton parisien qui constate avec surprise (et satisfaction) que le port du masque en extérieur, pour inconfortable qu'il soit, m'a "guéri" des mes allergies au pollens ! :)

J'ai certes les lunettes un peu embuées mais je ne pleure plus et n'éternue plus. J'envisage donc de le conserver au-delà de l'épidémie. Sûrement que d'ici-là, il existera des modèles plus ergonomiques.

Au fait, il n'y a pas de cacophonie dans les journaux scientifiques. Les connaissances sur la maladie progressent, on traite mieux les malades, et si on n'a pas encore de vaccin ou de remède, ce n'est pas faute d'avoir essayé.


Il y a la cacophonie habituelle dans les journaux alimentée par le peu de culture scientifique des journalistes, politiques et aussi de l'immense partie de la population. Le covid étant devenu un sujet politique, les gens y collent leur opinion politiques et ne soucient guère des faits.



Pour quiconque fait l'effort de s'informer un peu, les choses sont assez clairs:

1) Il y a bien une deuxième vague, avec une augmentation exponentielle des cas détectés (doublement toutes les 2 semaines environ): l'épidémie progresse donc beaucoup moins vite qu'en mars (ou c'était un doublement tous les 3-4 jours), sans doute grâce aux gestes barrières.

2) Les politiques (et la plupart des média) n'y comprennent que dalle. Le gouvernement ne fait rien d'efficace pour lutter contre la maladie, espérant simplement que les hopitaux ne seront pas submergés par la deuxième vague comme ils l'ont été par la première (pour le moment, ca va encore)

3) On est loin d'en avoir fini avec cette maladie. Pas de sortie de crise à l'horizon.



Pff, c’est pas simple, cette pandémie.


Autant je comprends que des gens, même des experts, aient peur, autant les chiffres démontrent que ça se termine, en tout cas en Europe.

Les graphiques épidémiologiques de l’OMS sont clairs :

- entre le 1er mars et le 1er juin : 2 millions de cas, 180.000 morts

- entre le 1er juin et le 10 septembre : 2,8 millions de cas, 47.000 morts

Le nombre de cas a été multiplié par 2,5 quand le nombre de décès était divisé par 4.

Et la région Europe de l’OMS compte 900 millions de personnes, où en moyenne depuis plus de trois mois (12 semaines), 500 (cinq cents) personnes meurent par jour du Covid (la courbe est stable, pas de baisse ni d’augmentation significatives).

Sans ce battage médiatique, tout le monde s’en foutrait que 10 Madrilènes aient perdu la vie aujourd’hui (j’invente pas les chiffres ici non plus).


Ne regardons surtout pas la Suède. Suivons plutôt sur l’Espagne avec son port du masque obligatoire dès 6 ans depuis le 21 juin (12 semaines) et ses 300.000 cas depuis lors. Lorgnons sur l’Australie et son lock-down de ouf pour une poignée de malades…


Mais après, oui, malgré ce décompte plutôt rassurant sur le plan statistique, et cet exemple encourageant, il n’est pas exclu que toute la population « âgée » européenne soit contaminée et vienne faire exploser les systèmes sanitaires des pays.


Peut-être. Peut-être pas.


Toutes les décisions « sanitaires » actuelles sont prises au nom de ce « peut-être ». Aucune au nom du « peut-être pas ».


La balance bénéfice/risque est complètement faussée.



Les journalistes auront à apprendre de cette crise. Ils ont démontré qu'ils relayaient sans recul tout et son contraire. Une hypothèse : l'absence de culture scientifique qui leur fait gober n'importe quelle analyse du premier expert venu. Plutôt que de se faire expliquer, puis d'expliquer à son tour, le journaliste de base préfère des termes bien jargonneux (taux d'incidence, cluster, prévalence, PCR...). Il se régale de cette ambiance anxiogène et contradictoire. Mais répète la propagande d'Etat, pour prendre moins de risques.


Les courbes étant bien fichues pour démontrer qu'il faut avoir peur, la terminologie étant bien compliquée, on attend la deuxième vague depuis 4 mois. Comme elle ne vient pas, on l'invente de toute pièce en respectant le principe de la prophétie auto-réalisatrice : regardez le nombre de masques dans la rue, si ce n'est pas une preuve que le virus continue à être très menaçant !


Si besoin est, on rappellera aux inconscients "anti-masques" (après les avoir affublés d'un nom en -iste, complotiste, révisionniste, extrémiste, négationniste,...) que des gens sont morts. Avec des témoignages bien sentis, qui vous tirent une larme (les derniers mots du mourant, la fille qui n'a pas pu dire au revoir à son père, le papi intubé et la mamie qui meurt avec la peur dans les yeux). Après cela, difficile d'exercer son esprit critique...


Prenons les masques en extérieur. Il y a six mois, ils étaient inutiles voire dangereux comme chacun sait. Le pire, c'est que c'est sans doute vrai (si on examine la littérature à ce sujet) ! Les pharmaciens encouraient des amendes ou des peines d'emprisonnement s'ils en donnaient à leurs clients. Six mois plus tard, il faut les mettre en plein air, tout le temps. Sous peine d'amende ! Que s'est-il passé ?


1) Hypothèse 1 : il n'y avait pas de masque en mars et il était nécessaire de mentir pour ne pas affoler la population. Admettons que ce soit même pour une bonne raison. Il reste que ce sont les mêmes qui sont toujours en place. Comment faire confiance à ceux qui nous ont menti ?


2) Hypothèse 2 : ignorance et/ou incompétence de la part des comités scientifiques et des experts. Admettons aussi que que le virus était nouveau. Admettons enfin, dans cette deuxième hypothèse qu'on continue à leur faire confiance puisque ce sont toujours les mêmes aux commandes...


Il s'est donc passé quelque chose pour qu'ils changent d'avis et imposent le masque en plein air. Mais il faudrait dire quoi : où sont les études qui montrent que c'est la solution à adopter ? Réponse : nulle part. Pas un journaliste n'a demandé des preuves, des explications pour expliquer le phénomène. Seul traîne une infographie avec des pourcentages invérifiables de deux personnes en vis-à-vis avec ou sans masque...


Où est-ce que cela nous mène ? Et jusqu'à quand ? Demandez autour de vous. Vous obtiendrez la réponse : jusqu'à ce qu'on ait un vaccin. 3 milliards de personnes confinées x 500 Euros la dose, ça donne des idées. Même si c'est 10% de ce chiffre... Ce ne sera pas perdu pour tout le monde... Mais on aura mis, dans l'intervalle, le Lancet et les journaux grand public au même endroit : à la poubelle.


Exigeons la fin de ce comité scientifique pipeau, acoquiné à Bigpharma, incompétent et/ou menteur et demandons aux journalistes de faire leur travail : enquêter, douter, vérifier, publier. Informer, quoi.

Les trois positions sont légitimes, défendables, justes et bonnes.

Il y a juste que même dans un petit (géographiquement) pays comme la France aucune décision prise dans ce contexte à Paris ne peut être strictement applicable partout ET tout le temps.

Que chacun prendre ses responsabilité ET ses risques.

La seule position Gouvernementale à avoir est de donner des consignes générales, diffuser les informations aussi précises qu'on a, de la plus grande finesse qu'on a, et laisser les entités territoriales correspondantes prendre les décision locales.

C'est sûr que la centralisation politique en prend un coup, mais l'alternative est qu'elle prenne un coup plus dur parce que plus violent et anarchique si les Citoyens se rebellent contre de décisions prises trop loin d'eux.

Apres lecture de votre article ,qui m'afflige...Je ne commenterai qu'une chose votre affirmation "les cas augmentent exponentiellement" Vous savez ce qu'est une exponentielle ? Vous avez lu les chiffres de France santé ? Je vous rappel juste deux trois chiffres qui font consensus qui donnent une idée de la réalité : Taux de mortalité 0,5% ,97% des personnes testés sont négatifs , moins de 20 morts par jour ,elle est ou votre épidémie ?....Bref ,sous prétexte n'analyse votre article est bourrée de sous entendu ...Je trouve étrange votre objectivité PS : réviser aussi la notion de Taux d'incidence...

Le gouvernement, tout en multipliant les appels à la responsabilité individuelle, se prépare à l'éventualité d'une nouvelle catastrophe sanitaire. Et ça ne plaît pas à tout le monde. 


Le gouvernement se prépare à rien du tout. Le gouvernement a décidé de sacrifier délibérément les gens au profit de l'économie; tout en faisant peser toute la responsabilité sur les individus. 

D'un coté on a "il se passe rien; c'est la dictature sanitaire" (le déni quoi); de l'autre on a "c'est de votre faute si l'épidémie explose" (la culpabilisation). Où sont les vrais mesures politiques concernant l'école? les moyens pour les mener? le retour au télétravail massif? les limitations ou fermetures locales sur les endroits les plus contaminants? (bars; restos; foires...). Pour améliorer la politique de dépistage; c'est en Mai qu'il fallait s'y prendre; là c'est déjà trop tard; les capacités de tests sont largement dépassés partout au point de devenirs inutiles (deux semaines pour avoir des résultats autant se mettre en quarantaine directement).

 Je suppose qu'on va voir fleurir une floppée de mesures inutiles (ça a déja commencé avec la fermeture des plages en PACA à 20h; c'est sur que c'est sur les plages en soirée en automne qu'on va plus se contaminer). Bref on ne fera rien qui nuit à l'économie; et rien qui demanderait un peu d'investissement; et on a va attendre tranquillement que le système de santé sature (à ce moment là peut-être qu'ils se mettront à paniquer et nous faire le coup du confinement militaire. peut-être).

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