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Commentaires

Tignous, le kangourou, et les deux guerres

Commentaires préférés des abonnés

Elle est spécialement bête cette phrase. Si on supporte le choc, on n'est pas choqué. Si rien ne nous heurte, on n'est pas heurté. Je risque une hypothèse : les pauvres ont toujours assez mal vécu les violences, physiques ou symboliques, les viols, l(...)

En cette période de commémorations hypocrites on lira avec profit le texte d'Olivier Cyran sur la transformation par Philippe Val du Charlie Hebdo du Professeur Choron en torchon raciste :

http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous


Qu(...)

Le dessin fait surtout dominant qui se plaint "qu'on ne peut plus rien dire :(" Il y a beaucoup plus de gens droles sur Facebook et YouTube que chez Charlie, désolé.

Derniers commentaires

PS: l'anonymat des commentaires me laisse à tout le moins surpris

C'est désolant de voir à quel point les "gens" de gauche savent se faire du mal entre eux!

Je suis abonné à Charlie, ASI, Là-Bas si j'y suis, Marianne et achète régulièrement Alternative Economique. J'ai marché et marche avec la FSI. Je milite dans une association pour l'agriculture bio et paysanne et je dois me motiver chaque jour pour ne pas tout plaquer au spectacle désolant de vos guerres égotistes et picrocholines. Vous m'êtes tous indispensables mais encore un effort et , comme beaucoup, je me lasserai !

Le "charlisme"??? ASI tombe décidément dans les travers qu'il dénonçait-fut un temps- avec intelligence et finesse... 

Quant à la catastrophe écologique... Charlie Hebdo s'en est depuis toujours préoccupé me semble-t-il. D'aussi loin (et ça fait vraiment loin) que je m'en souvienne en tout cas... 

Si j’avais FB, je mettrais un pouce bleu.... merci ASI  ! 

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SI,a une date imprévisible,le climat de  la Planète TERRE  était incompatible a la survie de l'espèce Humaine oseriez vous affirmer que le "changement climatique "est directement lié" aux activités multiples  de cette espèce particulièrement bruyante  envahissante et PRÉDATRICE..?

Le COSMOS a peu a voir avec les "OUISTITIS"que nous sommes ! Le SAPIENS c'est nous aujourd'hui,le COSMOS c'est LUI !

Évitons  les grands bavardages de circonstances et efforçons nous d'aménager collectivement,autant que faire se peut, notre très modeste  temps de vie.

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Et une nouvelle victime des sbires de Macron : il s'appelait Cédric Chouviat.

La thèse qui essaye de faire passer les 'sjw' menant des chasses aux sorcières sur les réseaux pour "la parole du peuple" me semble du niveau de celle cherchant à faire passer les 'bigots' qui font la même chose pour celui ci (oui j'utilise les vocables anglo-saxons favoris de leurs adversaires pour qualifier les 2 camps de petits bourgeois qui s'y affrontent stérilement sans fin, désolé je parle pas québécois). Voire encore plus hypocrite vu le profil nettement plus intellectuel des premiers.


Le peuple (enfin un segment du peuple, pas le même, évidemment) il peut à l'occasion aller faire peuple derrière l'une ou l'autre de ces catégories d'influenceurs quand ils parviennent à le mobiliser, mais il voit sa parole tout aussi largement confisquée qu'avant par rapport à ces avant-gardes "éveillées" ou arrière-gardes "réactionnaires", sinon ça parlerait beaucoup plus de fins de mois et bien moins de polémiques culturelles/sociétales à deux balles (ou alors uniquement celles autour d'œuvres réellement populaires, mais pas de chance elles montrent plutôt un peuple peu susceptible, qui va célébrer des films comme Les Tuche malgré l'énorme punching down que l'avant-garde décèlerait dans cette caricature des pauvres). 


Le peuple de ceux qui participent à un lynchage c'est pas lui qui choisit la cible mais ceux qui l'organisent (bon dans un cas comme celui du harcèlement des survivants de Charlie sur les réseaux c'est un peu plus complexe, les organisateurs regroupant l'arrière garde des intégristes religieux et l'avant garde des Plénel et co, unis pour ne pas pardonner même à ceux qui titrèrent "Tout est pardonné" après un carnage ; et leurs défenseurs allant de notoires fachos à des gauchistes old-school).

Après relecture (et avant qu'on m'en fasse la remarque), je me rend compte que DS a eu la sagesse d'employer "les gens" plutôt que "le peuple" comme je l'avais instinctivement traduit (réflexe conditionné par l'habitude des discours de Mélenchon ?), et de ne pas oublier qu'ils contiennent aussi des gens qui écrivent et font partie des dominants.


Mais ça ne fait que rendre d'autant plus terrible la suite pour moi, qui fait porter aux seuls "dominés" la responsabilité de "l'insulte, la menace" et des attaques en meute, en ignorant complètement la caste des influenceurs qui les organisent et justifient (et, selon le sens qu'il donne à "dominé" exclut peut être aussi la majorité du peuple, celle qui ne l'est que socialement, de cette espèce de célébration de son nouveau pouvoir à se montrer intolérant).


Sous des dehors de faire amende honorable (quand il écrit "les gens qui écrivent dans les journaux (comme moi), des choses potentiellement choquantes") il dédouane en fait complètement sa propre caste dans l'organisation des chasses aux sorcières qui font le quotidien des réseaux et de toute responsabilité dans les dérapages qu'elles entrainent, les attribuant à de mythiques "dominés" légitimement choqués (et par des choses qui pourraient relever de la maladresse plus que de la malveillance en plus, puisqu'il parle de "méconnaissance"). 



"Social Justice Warrior" est une appelation essentiellement péjorative, d'origine pas franchement contrôlée, et encore moins protégée, qui consiste à reprocher a quelqu'un de défendre des valeurs perçues comme progressives de façon insincère, dans le but de se faire bien voir. Personne ne prétend qu'ils sont "la parole du peuple".

Mvoui. En réalité, c'est surtout une appellation qui sert à reprocher à quelqu'un de défendre des valeurs perçues comme progressistes, point barre. Je n'ai jamais rencontré le terme que provenant de réactionnaires trumpolâtres poutinomanes à l'agonie parce qu'une minorité visible ou une femme habillée s'était infiltrée dans leur pop culture.


En d'autres termes, c'est surtout un terme qui disqualifie illico son locuteur. 

So 2014.

Certifié 2019. J'ai l'étiquette.

Déjà oui, "progressistes", pas "progressives". J'avais oublié de traduire. Et je suis assez d'accord, en pratique ça a l'air d'être surtout une formule de disqualification. Ce qui m'épate, c'est que ça puisse marcher, ne serait-ce que dans la tête de celui qui la prononce. Comme cet asinaute qui couvrait d'injures hier @si et les asinautes, leur reprochant de s'émouvoir de la pédophilie de Matznef "derriere leurs écrans". Qu'est-ce qu'il croit au juste, que les "gens" ne réprouvent ça que derriere leurs écrans?

Pas une très grande surprise. Droitdelhommiste marchait aussi, sur le même modèle. Do-gooders, bleeding hearts, etc, ont eu leur tour de manège, pour une fonction équivalente. 



Non, il faut "warrior" pour que ce terme corresponde à l'emploi que j'en fais, la filiation avec forum warrior est essentielle à comprendre de quoi on parle. Les autres cités s'attardent sur des idéologies ou états d'esprit / faiblesses de caractère supposées (on pourrait citer aussi snowflake, plus à la mode), plutôt que sur l'agressivité du comportement, et n'ayant pas le même sens désigneraient d'autres profils. 

Franchement, l'usage de ces termes a toujours été les mêmes, pour désigner les mêmes personnes (les militants progressistes, qu'ils soient humanitaires ou écolos, assimilés de façon très pratique à des fous furieux bruyants et incohérents). Le fait que ce dernier terme explicite le "warrior" (sur un plan péjoratif, là où Greenpeace ou Jodorowsky le valoriseraient plutôt) est purement cosmétique. Tout comme sa jolie saveur LTI. Dans la pratique, comme tous les autres termes, "SWJ" n'est pas du tout réservé aux grands énervés, mais simplement à tout ce qui soit critique, soit valide la critique, des aspects les plus vieillis de nos productions culturelles. Et surtout, comme cri de guerre, il sert de signe de ralliement à ceux qui se sentent oppressés par ces critiques - ou, pire, par les nouvelles productions culturelles qui en renouvellent les codes. 


La notion de "politiquement correct", par exemple, bien qu'essentiellement de la même eau, a beaucoup plus voyagé. Mais l'évoquer (même "à gauche") reste largement une validation de la grosse martyrologie des "qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas" modèle Le Pen 80s. Les mots ne se redéfinissent pas facilement par initiatives personnelles, on ne choisit pas leurs bagages, leur histoire et tout ce qu'on dit à travers eux. C'est d'ailleurs pour ça que la droite et la gauche mettent tant d'efforts dans les choix de vocabulaire.


Si tu veux désigner, au-delà des petits cyberwarriors lourdingues de l'internet, ceux qui spécifiquement se réclament de la gauche inclusive, je te suggère plutôt de construire des termes propres, plutôt que jongler avec des drapeaux déjà très porteurs de significations, oppositions et catégorisations bien douteuses et bien instrumentalisées.


Contrôler un peu ce que nos mots disent derrière notre dos. Sinon, on se retrouve vite, pour reprendre l'exemple de Lakoff, à parler de "charges sociales" (ou "immigrés illégaux") tout en croyant les défendre.    

Ou comment se plaindre d'expressions-éléments de langage, et employer gauche "inclusive" sans guillemets... :D

ps : je pense que c'est surtout là que se situe notre différence, je ne cherche pas d'avantage à parler la langue gauchiste (ce qui n'est pour moi l'indice de rien niveau idées, Mitterrand le parlait à la perfection et Hollande aurait surement su en montrer la même maîtrise si nécessaire) que celle de droite. Et en conséquence ne m'interdit pas de piquer les mots/expressions qui peuvent être utiles à développer une idée en moins de 12 pages à tel ou tel camp quand il me semblent plus pertinents pour l'exprimer (surtout si on parle d'un concept aussi suspectement absent à gauche que 'sjw', qui n'a même pas de traduction dédiée en écriture 'inclusive'). 


Et je ne suis clairement pas plus partisan du politiquement "correct" que de l'incorrect, en particulier pas dans les cas où sa seule justification relève de la sodomie de diptères ("immigrés illégaux" = un raccourci journalistique pour dire immigrés venus illégalement dans un pays, et généralement utilisé pour faire une nuance avec ceux présents légalement dans l'intérêt de ces derniers ; n'étant pas complotiste je n'irais pas interpréter ça autrement que la conséquence naturelle d'un "boucle ton article en moins de 2000 signes coco" et de l'existence de médias de centre-gauche, que je sois ou non d'accord avec eux sur l'importance de cette distinction).


Puis je me demande pourquoi même je répond à cette argutie languagière, en fait, puisque j'avais de toutes manières récemment décidé de m'assumer comme un représentant de la droite la plus extrême en ces lieux. :)

Il y a des raisons très pragmatiques pour choisir ses termes dans un registre ou un autre. Ce n'est pas une question de couleur de bandana (bien que le langage ait aussi cette fonction). C'est une question de communication. Les mots sont riches, et charrient plus qu'on ne le voit. Ils arrivent avec un pack de représentations et d'images connexes qui invoquent une certaine vision des choses qu'on le veuille ou pas, qu'on souhaite aller dans le même sens ou non. On peut, selon les mots qu'on emploie, porter un discours indépendant de la phrase, ou même contraire. Participer à la propagande inverse.


"Immigré illégal" précisément fait surgir à l'esprit un seul aspect de la personne : son illégalité. Dans le brouillard des notions connexes, la personne est illégale, criminelle, immorale, bafoue les lois du pays, etc. Ce terme est une façon de rappeler tout cela en raccourci, et en filigrane, presque inconsciemment (mais obligatoirement, un peu comme, autre exemple classique, si je dis "ne pensez pas à un éléphant"). Utiliser ce terme, c'est, à chaque fois, implicitement, identifier la migration forcée à l'irrespect des règles locales et à la marginalisation criminelle ("ces gens-là ça amène des problèmes"). Injuste vu que "l'illégalité" peut provenir d'absurdité bureaucratiques, d'autorisations expirées, de situations figées par l'administration, du mécanisme même de l'asile (où il est souvent impossible de déposer une demande avant de franchir la frontière), et non pas d'une disposition, identité ou même volonté criminelle. Quand on parle de "migrant", de "déplacé", de "réfugié" ou de "requérant d'asile" ou même de personne bureaucratiquement "non-régularisée", on fait l'économie de ce focus martelé sur la transgression légale qui ramène systématiquement les migrants non-régularisés au vaste registre de l'illégalité. La poésie ne fonctionne pas autrement, quand elle joue sur tout ce qu'un mot évoque d'autre (le champ lexical auquel il appartient) quand il est choisi au lieu d'un autre. Parce que notre esprit traite les mots de cette manière, en les liant à des nébuleuses activées à chaque évocation.


L'exemple de "l'allègement des charges sociales" est un peu pareil, sauf qu'il s'agit de métaphores au lieu de champs lexicaux: qu'on discute pour ou contre, à chaque fois qu'on utilise le terme, on reproduit un discours selon lequel les taxes sont un poids, une souffrance, qu'il convient de soulager du mieux qu'on peut, et on dessine donc un rapport spécifique à la redistribution des richesses et à la co-construction des biens communs. Imposer une certaine terminologie dans les discours, c'est s'assurer qu'un même slogan (porteur d'un même message), orienté, sera répété par tous les camps, bon gré mal gré.


Imposer un langage, c'est s'assurer que tout le monde participe à la même propagande, véhicule les mêmes imageries, dépeint le monde sous le même angle avec les mêmes lunettes sélectivement grossissante. C'est comme parvenir à faire dire "google" pour "moteur de recherche" ou "frigidaire" au lieu de "réfrigérateur". Une victoire sur les visions du monde, mais idéologique au lieu de commerciale. Et c'est tout à fait délibéré. On s'y prête bien, parce que nos esprits vont au plus rapide, au plus accessible, quand on cherche nos mots, mais placer certains termes en haut de nos listes est souvent un calcul propagandaire bien pensé. Le langage du "politiquement correct" est plus visible, parce qu'à rebours de nos réflexes, "pensé" au niveau de l'usager, mais il vise à remplacer par des mots plus neutres ceux qui sont, qu'on le veuille ou non, chargés de valeurs et de sous-entendus. 

    

Il y a 75 définitions de ce terme (et même des gens qui se définissent comme tels dans leur bio, après avoir réalisé que c'était plutôt hyper flatteur pris littéralement, pour un  péjoratif). Perso je l'emploie ici surtout faute de meilleur terme pour le pendant de gauche des bigots, des gens semblant dédier leur vie à chercher la petite bête à d'autres gens, permettant de les essentialiser avec des mots en "iste" ou en "phobe", puis d'organiser leur lynchage virtuel (dans le temps j'appelais ça plus prosaïquement des chieurs, mais c'est bien trop gentil par rapport aux dommages qu'ils peuvent causer, surtout à d'autres progressistes - puisque les vrais bigots eux s'en foutent plutôt de l'avis de ces gens). 


Quant à la sincérité éventuelle de leurs intentions, que seul un télépathe pourrait estimer, elle importe peu par rapport à cette pratique, même si les analyses assimilant leur motivation la plus répandue comme relevant du "signalement de vertu" et de la recherche d'approbation par leurs pairs me semblent plutôt pertinentes pour comprendre ce phénomène de société, je pense qu'il existe aussi des gens réellement soucieux de justice sociale dans le lot, qui ont juste perdu tout sens des proportions dans leurs indignations.

Je ne connais pas les 74 autres définitions. Mais du coup ce doit être un sacré défaut qui a du motiver le choix de cette appelation.


Enfin, je ne crois pas personnellement qu'il existe des gens qui consacrent leurs vie à emmerder les autres. Il arrive qu'on m'emmerde, mais je doute fort que ce soit par vocation. Peut-etre que je me trompe, mais si ce n'est pas le cas, il est possible que vos emmerdeurs aient d'autre motivations, que vous êtes libre d'ignorer d'ailleurs.

En réalité, il y a des effets de meute. Une délectation à "la minute de la haine" orwellienne, collective, défoulatoire. Le plaisir des sentiments et postures violentes légitimées par un groupe de référence. On retrouve ça chez les "gentils" et les "méchants". La fonction explicite (la grande cause) étant un peu secondaire à la fonction latente (la posture, la reconnaissance de groupe, la distinction) sans qu'on le dise. Donc même quand il y a désapprobation sincère, la motivation à aboyer ensemble peut venir d'ailleurs et écrabouiller ostensiblement les nuances ou les cas particuliers.


C'est juste qu'utiliser, pour critiquer ces phénomènes humains transversaux, la terminologie utilisée en général par les réactionnaires pour disqualifier toute évolution progressiste, c'est très maladroit, parce que ça ne fait que renforcer l'usage de ces mots-clés pare-tout et les ancrer dans une sorte de sens commun faussement solidaire.

On est d'accord sur le phénomène de meute.


Pour le reste si j'avais mis un guillemet et précisé 'comme les nomment leurs adversaires' ce n'était pas pour rien, c'était juste le terme que je trouvais le plus adapté faute de descriptif d'origine plus neutre de cette catégorie.


La question après, c'est sur l'origine des meutes (en fait le sujet de mon commentaire à cette chronique / désaccord avec DS). Et c'est ça qui me fait parler de groupes/influenceurs (qui peuvent être sincères, ou mal intentionnés, ou juste accros au pouvoir que peut procurer ce phénomène, je ne sais pas) qui me semblent avoir plutôt d'autres profils que les 'lambdas' qui vont simplement se laisser entrainer par la meute. 


Et typiquement, ceux de gauche, qu'on les nomme 'sjw' ou pas, ont très rarement un profil d'OS chez Renault, ni ne font plus généralement partie des racisés que la population générale, à vue de nez (les minorités sexuelles peut-être peuvent y être un peu sur-représentées, mais je ne saurais dire si ce n'est pas juste qu'elles s'affichent plus, à gauche et dans ce milieu). C'est quoi qu'il en soit plutôt le surdiplômé qui mène la chasse, et en particulier plus on s'éloigne des sujets directement sociaux (les polémiques culturelles, procès de célébrités en ...ismes etc..). Ce qui signifie aussi généralement un milieu social assez élevé (même si en France ce n'est pas aussi systématique qu'aux USA où l'université est autrement fermée aux pauvres). En gros le même genre de profil que ceux que les marxistes appelaient "avant-garde" dans le temps, dont le rôle n'a pas changé, loin de l'apparente démocratisation de l'indignation liée à internet dont parle DS.


Quant aux rares épisodes où de vrais gens du peuple s'expriment d'eux mêmes, comme les gilets jaunes, ils les voient très peu parler de question culturelles/sociétales (et presque unanimement rendre hommage à des iconoclastes du style qui se feraient crucifier par les 'sjw' à l'ère de Twitter, tel Coluche). Le peuple c'est celui qui chante "Macron en t'encule", pas celui qui s'offusque de l'aspect homophobe de ce terme.

Et si ces groupes ont aussi leurs effets de meute ils sont d'un autre style et avec d'autres cibles, toujours autour de l'accusation d'avoir "trahi le mouvement", de ne pas réellement en être (du Peuple),  ou d'avoir l'ambition personnelle (d'en sortir), ce qui peut être être rattaché là aussi une vieille tradition, celle de la haine des "jaunes" et des socio-traitres, et de la peur obsessionnelle des infiltrés/vendus, à la grande époque du mouvement ouvrier. 

ps : Enfin en venir à ce constat comme je l'ai fait, par les meutes et la responsabilité de ceux qui les actionnent, n'est pas nécessairement ce qu'il y a de plus intéressant là dedans.


La question est celle de l'initiative de la parole, qu'elle soit positive ou négative, dans le débat public, et si internet a vraiment changé la donne. Et à ce niveau je doute un peu qu'on soit vraiment sorti de "la plus grande misère du prolétaire* c'est son silence" (* à remplacer éventuellement avec la part socialement dominée d'autres groupes considérés généralement dominés). Le débat qu'il ait ou non lieu sur internet reste en grande partie dominé par des personnes parlant au nom des (en étant une exception à leur marge) ou parlant dans l'intérêt des (sans même en être), et dont les préoccupations peuvent être assez éloignées de celles qu'auraient spontanément les groupes concernés. Ce qui s'explique assez logiquement par ce qui est nécessaire à développer une influence, une maîtrise du langage, une culture politique, un réseau etc... Il faut des circonstances assez exceptionnelles (comme les GJ) pour que des profils non intellectuels émergent.


Avec peut être quelques exceptions comme des gens tirant une influence d'une pratique artistique (les rappeur viennent à l'esprit bien sùr), ou encore sur internet les vlogeurs, qui peuvent remplacer le reste par un charisme personnel et un talent pour le montage vidéo (mais d'un autre coté c'est une activité qui réclame des moyens, et par ailleurs les YouTubeurs de gauche les plus connus sont des profils intellectuels, et en dehors cette scène est plutôt dominée par ceux de droite).

exactement comme bobo

Suite à l'assassinat du ministre Gaulois de la Défense, chef de la Police et de la Police des Polices

les Rois Mages de Perse et de Mésopotamie ont adressé à l'intention du gouvernement Gaulois une mise en garde, l'enjoignant de ne pas réagir

car comme dit le proverbe cité par le fou sage Nasr Eddin Hodja la colère est mauvaise conseillère



Le fils de Nasr Edin ayant trouvé un œuf vient voir son père et lui demande comment l'oiseau va faire pour en sortir

Son père lui répond en lui disant que la question est encore plus complexe de savoir comment il a fait pour y entrer

"par exemple sur cette vidéo, que je vous invite à prendre le temps de regarder, même si cela représente le colossal investissement de 25 minutes et 12 secondes. "


J'me suis fait avoir. Je pensais que si la notification twitter arrivait pas tout de suite c'était parce que le serveur ramait.

En faite c'est comme la machine à sous au casino, c'est pour capter mon attention.

Twitter nous manipule!!

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Article tout à fait dans la ligne commerciale DS, défendant ses sponsors, je cite ASI qui sur sa page d'acceuil nous incite à collaborer et alimenter cette peste en nous disant amicalement  :


- poursuivre sur Facebook

-  sur Google

- sur Twiter


Il n'y a qu'une guerre, celle contre la soumission volontaire aux alliés de notre cher canard ASI . 

ASI Collabo !

Si « les gens », ça n’existe pas, il en va de même avec « les réseaux sociaux », il y a une foultitude de façon d’y être dessus ou de s’en servir et de les consommer.

500 millions d'animaux morts     :une idée de ce qui nous attend    ,   inexorablement ....

Meh. Y’a des fois les couv de Charlie sont drôles. Y’a des fois elles sont hilarantes. Et y’a des fois elles sont "mouif".


Je rejoins un autre commentateur, ça fait un peu le gars lourd qui enchaine les bagues pourries, et qui quand on lui explique qu’il est lourd hurle à la censure.

Elle est spécialement bête cette phrase. Si on supporte le choc, on n'est pas choqué. Si rien ne nous heurte, on n'est pas heurté. Je risque une hypothèse : les pauvres ont toujours assez mal vécu les violences, physiques ou symboliques, les viols, les insultes, le mépris, les humiliations, les morts accidentelles récurrentes lors de contrôles d'identité, les gaz lacrymogenes et autres... Ils ont toujours été heurtés, choqués, par peu ou prou les mêmes choses qui choquent les riches. Ce ne sont pas les pauvres qui sont devenus douillets, c'est internet qui leur a malencontreusement donné accès à l'expression publique.

En cette période de commémorations hypocrites on lira avec profit le texte d'Olivier Cyran sur la transformation par Philippe Val du Charlie Hebdo du Professeur Choron en torchon raciste :

http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous


Quand à l'affirmation, parfaitement ridicule, que le dit torchon défend la liberté d'expression on se reportera aux péripéties de l'affaire Siné.

Par exemple ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sin%C3%A9

Le dessin fait surtout dominant qui se plaint "qu'on ne peut plus rien dire :(" Il y a beaucoup plus de gens droles sur Facebook et YouTube que chez Charlie, désolé.

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Et il y a aussi les gens qui se sont réjoui du massacre, qui continuent à s'en réjouir, qui vomissent les survivants, harcèlent leurs sympathisants... et dont quelques spécimens ont été invités dans vos émissions.


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