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Tennis : France 3 a-t-elle diffusé un reportage produit par BNP Paribas ?

L'affaire fait des remous à France 3 : la chaîne aurait diffusé un clip promotionnel de BNP Paribas en le faisant passer pour un reportage maison. Les syndicats alertent sur un mélange des genres dangereux, tandis que la direction de la chaîne se défend de toute porosité avec la banque auprès d' "Arrêt sur images".

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Naufrage du journalisme. Bientôt on demandera à marlboro de faire un reportage sur les dangers de la cigarette. Ou à coca cola sur les bienfaits des boissons gazeuses. Ou à la police de compter le nombre de manifestants ...

"Qu’il y ait eu un accord pour que les images puissent être utilisées à des fins de promotion de BNP, c’est possible, oui. Pour autant, le travail qui a été fait remplit les conditions de notre côté."


C'est tout le problème des productions journalisti(...)

Un "journalisme" autrement puissant dont on devrait parler: https://www.streetpress.com/sujet/1674664403-reims-intelligence-artificielle-camera-surveillance-police-donnees-thales

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Merci à vous.

Très cordialement.

Un reportage Ben Pé. et Paris Ba.

Aaaahhhhdoudoudoudoudou...

"C'est comme çàààààà ! Epicétouuuuuu !" ...Que fait on ? On défonce Rance 3 ? On défonce parimachin ? On défonce l'ENA , les PONTS , les Mines ? Même en 39 ils n'ont pas levé le petit doigt , pourvu que la place et la paye soient là !

Un "journalisme" autrement puissant dont on devrait parler: https://www.streetpress.com/sujet/1674664403-reims-intelligence-artificielle-camera-surveillance-police-donnees-thales

Les mélanges, c'est sympa dans la ratatouille, mais pas dans le journalisme.

  • "Une tumeur est dite de stade 2 si sa taille est comprise entre 2 et 5 centimètres et est localisée", effectivement, stade 2.
  • Personne n'a jamais eu l'idée de changer le titre? Ils ont pourtant évité stade 3...

On ne sait pas si il faut déplorer l'état du sport, de la télévision, de l'aide humanitaire, tant cette affaire est riche. Il manque peut-être une petite pincée de mécénat artistique. 


La seule satisfaction est que c'est pas chez Bolloré, on lui a bien raflé le truc, bien fait, en plus des milliards qu'on a et des pubs! On achète même des images au rabais!  quoique?


(il y a un verbe au pluriel, le sujet est Auger-Aliassime, il sont 2?, ou il manque et bnp?) (il y a aussi un pas à la place d'un par, je crois) (pas ok le signalement sur tablette)

"Qu’il y ait eu un accord pour que les images puissent être utilisées à des fins de promotion de BNP, c’est possible, oui. Pour autant, le travail qui a été fait remplit les conditions de notre côté."


C'est tout le problème des productions journalistiques en ce moment. Pour travailler dans la production, je peux témoigner que :

1. le niveau d'exigence des médias quant aux productions externes s'est considérablement affaibli (à mon avis, c'est lié au fait que ceux qui passent la commande ne sont pas journalistes).

2. à l'inverse, les marques souhaitent se positionner de plus en plus comme diffuseurs de contenu (en com interne comme en com externe), et ont parfois recruté des journalistes, en leur confiant un budget autonome, pour gérer ce travail avec des producteurs extérieurs !


Il me semble alors logique qu'une telle confusion ait pu avoir lieu. Il n'est pas rare de produire des contenus plus exigeants (et souvent plus intéressants) pour des marques. Et au moins, le contrat est explicite et très clair : on ne touche pas aux intérêts du client, qui sont facilement identifiables et très clairs. Et eux viennent clairement chercher une dimension "éditoriale" qu'ils n'ont pas. Tandis que pour les médias, outre la baisse de moyens et d'exigence, les "limites" ne sont jamais exprimées clairement.


Enfin, ça démontre une deuxième chose, pour moi : au fond, les frontières entre journalisme et communication ont quasiment disparu. Et ça convient aux patrons de médias (patrons de rédaction inclus), même dans le service public (dont l'identité s'est de toutes façons largement dissoute : il suffit de regarder les 20h de TF1 et de France 2 pour se rendre compte que le premier est le plus factuel et le plus équilibré).

Naufrage du journalisme. Bientôt on demandera à marlboro de faire un reportage sur les dangers de la cigarette. Ou à coca cola sur les bienfaits des boissons gazeuses. Ou à la police de compter le nombre de manifestants ...

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