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Suzanne Lindon, syndrome

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Une fille de … qui fait la promo de son film chez le coproducteur de son film, qui est aussi l’employeur d’une autre fille de…pour une autre émission de télé. Une belle caricature de l’entre soi de la bourgeoisie.

l'occasion de reparler une nouvelle fois de quotidien et de son animateur barthes


à quand une émission complète sur ce qui, sous un aspect rigolard est du même niveau que cnews ou hanouna


la fixation sur mélenchon ne peut être le fruit du hasard


j'ai re(...)

Si j'ai bien compris, Suzanne Lindon est la future Ken Loach du cinéma Français

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ou bien j'ai mal décodé

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Avec ce sujet, vous prenez des risques, Daniel. J'aime ça et mieux, j'adore. Cela-dit, vous mettez un coup d'épée dans l'eau avec cette pauvre-riche Suzanne (tutta panna ? NDLR). 


Que peut-on lui reprocher, sur le fond ? D'être une fille de ? Voilà de quoi nous faire passer pour des envieux. 


De ne pas avoir l'âge de son talent précoce?  La très jeune Sophia Coppola, fille de, a commis des chefs d'oeuvre à ce même âge. Et puis, il y a tant d'autres cas similaires et même pires, genre Laetitia Casta, la super bombasse repérée sur une plage de Corse qui devient à 16 ans l'égérie de je ne sais plus quel styliste et qui,  10 ans plus loin, en ayant ras-le-bol de trimbaler ses avantages physiques sur des podiums et passerelles, décide de devenir actrice et le devient en un tour de main (on crée pour elle La bicyclette bleue), toujours avec la même promo honorifique dans les mêmes médias et la promesse d'une palme à Cannes, même sans tomber la bretelle dévoilant un sein qu'on saurait voir. 

Oui, l'entre-soi, ça existe et dans toutes les "industries". Voyez la famille Mulliez (Groupe Auchan) ou encore, les Yves Rocher qui, dans un registre de culture du secret (industriel) promeuvent leurs fistons-fistonnes (sans gros mots, pliz) à la tête de leurs empires, et ça marche, en tous les cas, pour eux, ça marche depuis des générations. Alors, pourquoi pas pour Suzanne Lindon? 


En fait, je crois que vous n'allez pas au bout de votre réflexion. Que vous testez ici (c'est chez vous, vous pouvez le faire en toute légitimité) quelque chose que vous hésitez encore à creuser dans tel ou tel autre sens.  Me trompe-je ? 


Patiente, je serai, en attendant la suite.  Mais perso, il y a là de quoi faire des parallèles avec certains sujets de débat actuels bien "islamo-gauchistes", comme on dit. Ex: prétendre qu'il suffit d'être blanc pour être nantis de privilèges. Comme je l'ai déjà dit sur ce forum, blanc ne suffit pas à déclencher des privilèges qui sont historiquement le legs d'une position de classe et non de race (perso, je préfère le mot "couleur", mais les "racisés" y tiennent tant que je m'incline devant leur autorité sémantique); 


Oui, on peut être fille et fils de, quelle que soit la couleur de peau. Et ça donne une position de classe intrinsèquement avantageuse par rapport à celles et ceux qui sont issus des classes subalternes. Et tant que les humains se reproduiront, il y a aura des fils-de.  Quel parent normalement constitué voudrait priver sa progéniture des avantages liés à son rang social ? Raison pour laquelle je qualifie la jeune artiste de "pauvre Suzanne", car elle n'a pas demandé à naître dans une famille d'acteurs reconnus et classé tip-top, tout comme moi je n'ai pas demandé à naître dans une famille d'immigré italien dans le bâtiment amianté des années 1950/60. 


Je refuse d'éprouver de la honte par rapport à mon origine sociale et biologique. Et même si, oui, j'avoue, ça me fait mal, quelque part, de voir comme c'est facile et tout tracé pour certains qui sont mieux nés que moi, je m'interdis de leur en vouloir car tout comme moi, il n'ont rien demandé, C'est là où nous sommes à pied d'égalité et que nous pouvons nous rencontrer, ou pas. 




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Vos lecteurs ont apprecie l'article et certains ayant soif de faire connaitre au monde entier leur soif de justice ont fonce sur wikipedia rapporter ce "scoop".

ici et .


Cette histoire n'a rien de surprenante et son pere est egalement une personne qui doit son succes a ses relations familiales. Ca serait d'ailleurs bien de le rappeler chaque fois que Vincent Lindon s'exprime sur des sujets divers et varies.


Fun fact, dans des ecoles de medecine aux etats unis, ils donnent un support supplementaires pour les personnes dont c'est la premiere fois qu'un membre de leur famille (first generation) va devenir medecin.

Syndrome, Symptôme, ou les 2 ?

Dès qu'il y a deux symptômes, c'est un syndrome.

Quel est le propos de cette chronique ? Que quand on a vécu dans un milieu privilégié, on est ...privilégié(e) ? Quelle infamie ! Ah non, que quand on a vécu dans un milieu privilégié, on est forcément coupable ... mais de quoi ? D'avoir eu accès à un environnement culturel et social que l'on souhaiterait pour le plus grand nombre ? Franchement, ça vole bas @d_Schneidermann. Presque du délit de faciès. 

J'imagine que la carrière de V. Lindon,  lui-même issu d'une belle lignée de bourgeois, provoque le courroux de journaleux gaucho en mal de sujets de fond.

Vous avez oublié un point essentiel. Le cinéma en France est une industrie qui vit pour l'essentiel des subsides de l'état c'est à dire de nos impôts. Le fait que le caprice cette jeune fille de 19 ans sans expérience ni qualification ait été financé en partie par mes sous me défrise fortement.

J'alle beaucoup Sege Gainsbourg, Jane Birkin,  Charlotte Gainsbourg, Sandrine Kiberlain, Vincent Lindon et je peux être même aimé Suzanne Lindon n'ayant pas encore vu le film. 

C'est grave docteure?

Ce week-end je suis "tombé" sur le fils de Raphael Enthoven chez Michel Onfray.
Vous connaissez ?

                                                                        

Libération - mercredi 16 juin 2021 Culture

                       

«Seize Printemps», erreur de jeunesse

                       

Le premier film de Suzanne Lindon retrace l’aventure d’une adolescente parisienne des beaux quartiers avec un comédien plus âgé, sur fond de carte postale inepte.

                       

Laura Tuillier

                                              

Par quel tour de passe-passe ce scénario de premier court métrage peu inspiré est-il devenu un film estampillé du label «Cannes 2020», très bien vendu à l’étranger ? C’est qu’avec une naïveté désarmante, Suzanne Lindon nous propose un accès direct à son imaginaire de jeune fille des beaux quartiers parisiens, prise entre un ennui qu’elle soigne à coups de «Diabolo- grenadine, garçon !» et de rêveries autour d’un beau gosse comédien trop vieux pour elle. Il aurait pu y avoir un intérêt documentaire à ce que Suzanne Lindon nous offre un instantané de son adolescence privilégiée mais, en s’ingéniant à gommer toute trace de son époque (ici, on lit Boris Vian en arpentant les rues pavées de Montmartre), elle préfère assurer le SAV d’un Paris éternel qui s’étend aujourd’hui sur deux rues du Quartier latin, guère plus. Endossant le rôle de «Suzanne» (on remarque dans la chambre de la lycéenne l’affiche d’A nos amours, et on rougit qu’elle ait osé la comparaison), la jeune réalisatrice, inconséquente comme on peut l’être à son âge, filme sa bluette sans aucun recul, collée aux visages désespérément sérieux de son couple d’amoureux transis. L’histoire d’amour est d’ailleurs toute décorative et n’aboutira pas au moindre coup de chaud : après quatre séquences quasi identiques de baiser délicat dans le cou, on file «à la boum d’une copine», comme si de rien n’était. Fallait-il vraiment aller jusqu’à faire un film pour passer le temps jusqu’au bac ?

Seize Printemps de Suzanne Lindon avec elle-même, Arnaud Valois... (1 h 14).                                                       

    

Très franchement que le piston lié à l'univers professionnel de ses parents ou de leurs relations soit activé ne me dérange pas outre mesure. En l'occurrence ses parents font du cinéma, elle a envie de faire du cinéma, elle noue des liens avec des amis de ses parents, elle baigne dedans, bref ça peut déclencher chez elle la vocation, l'envie... alors les petits coups de pouce, on le ferait tous et on le fait tous. Bon c'est sûr, c'est un peu prématuré 21 ans...La suite nous dira si elle a le talent, la volonté de continuer, si elle éprouve du plaisir à le faire, rien ne l'empêchera de poursuivre.

Non ce qui m'embête un peu plus c'est cette histoire de promo... Barthes encore une fois qui n'est pas "clean" et la multi récidiviste Salamé. Là effectivement bonjour l'entre-soi. A la place de Suzanne Lindon, je serai un peu gêné sur les bords de la situation et je me demanderai si pour mon émancipation personnelle et ma liberté de penser, s'il est bon pour moi de jouer le jeu de la promo face à eux. 

cet édito est très juste..

cela fait un moment que je me dis qu'il y a un réel problème dans le cinéma de fiction français qui, à mon sens, ne se saisit pas ou très peu des questions politiques actuelles qui agitent notre époque...

ne serai-ce pas justement car ce bloc bourgeois, cet entre-soi qui détient les cordons de la bourse, l'en empêche, le bride?


à regarder quelques décennies en arrière, cela ne les effrayait pourtant pas de financer les insanités de ce communiste de Ferreri (pourrait-on vraiment refaire "Touche pas la femme blanche" dans le Paris d'aujourd'hui ? j'en doute..)...


pour un Stéphane Brizé qui réalise "En guerre" ou "La loi du marché" (avec Lindon père, d'ailleurs), un Guédiguian, combien de Emmanuel Mouret, de Desplechin (pas dans tous ses films, ceci dit) qui s'enferment, se cloisonnent dans leurs bulles esthétique, sociétale, hors politique, apolitique, où il est convenu que les personnages sont toujours des nantis qui se déversent de leurs tourments intérieurs dans des appartements parisiens très bien meublés, sans soucis d'argent aucun, sans gilets jaunes, sans coups de matraque dehors... ?

Suzanne Lindon anti-féministe ? Quand même pas autant qu'Alice Coffin, si ?

Assez logique si je puis dire.

Les 30 glorieuses avait besoin de cadres moyens elles ont permis une migration d'une partie des classes populaires vers la classe moyenne.

Aujourd'hui l'entonnoir est dans l'autre sens. Les classes moyennes nouvellement arrivées sur le marché, pas assez arrimées redingringolent d'où leurs ancêtres étaient venus. 

Les classes très favorisée sentent le vent du boulet. Elles  se recroquevillent sur elles-mêmes, sur les privilèges acquis et font marcher un max leur carnet d'adresses pour garder le haut du pavé. 

Vincent Lindon vient d'une famille bien dotée au niveau portefeuille. 



je n'ai pas saisi la raison exacte de cette chronique ? je suppose que c'est pour informer le bon peuple que Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain ont une fille ? :) si c'est pour parler féminisme ahem  je rappelle que la collection Harlequin a déjà fait ses choux gras sur les amours platoniques , ou quand le baiser sur la main en était l'acte le plus érotique lol les ados à forte poussée  hormonale ne s'y intéressant que très peu d'ailleurs selon l'IFOP qui pour l'occasion  s'est momentanément détourné  des sondages sur  l'élevage de lapins... quoique... ,....

l'occasion de reparler une nouvelle fois de quotidien et de son animateur barthes


à quand une émission complète sur ce qui, sous un aspect rigolard est du même niveau que cnews ou hanouna


la fixation sur mélenchon ne peut être le fruit du hasard


j'ai regardé l' émission de lci de dimanche (  https://www.lci.fr/replay-lci/video-en-toute-franchise-du-dimanche-13-juin-2021-2188646.html )  très bien faite, une très bonne intervieweuse, le temps de s' expliquer pas comme ces interviews notament sur france info où il n' y a que la recherche du buzz avec des questions qui ne s'intéressent jamais au fond des choses


il est indispensable que vous analysiez en profondeur cette émission de plus en plus suspecte

Ca vaut ce que ça vaut, mais j'ai un bémol à cette chronique : Si tous les bourgeois endogammes étaient des Vincent Lindon, le monde serait très différent. Appréciation purement subjective.

il serait intéressant de mettre en parallèle le parcours de Suzanne avec celui de Just Philippot ou celui de Peter Dourountzis qui viennent eux aussi de sortir leurs 1er films ( la nuée et vaurien ) l'un est né en 1982, l'autre a passé 15 ans au Samu social après son école de cinéma pour être confronté à la vraie vie


Je n'ai rien contre Suzanne, mais pour connaître un petit peu ce monde du cinéma, quand on est fils (ou fille ) de personne, le chemin est beaucoup plus long et semé d'embuches, de coup bas, de chausse trappes de mépris, de fausses promesses etc...que pour d'autres 

( cf aussi : la suspicion dont à été victime Léa Seydoux, car ça marche dans les 2 sens )


Néanmoins, les fils Dussolier, et Rochefort ont un très net avantage sur un quelconque élève de Conservatoire aussi brillant soit-il qui n'est fils de rien (comme dit la chanson )

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Bonjour, on reste surs sa faim Daniel, la chute est rude, je fus surpris par le point final... Raymond Mathieu

Quand on me dit ce que je dois aimer ou admirer, ce que je dois trouver sensible ou beau, cela produit chez moi l'exact inverse. Si en plus c'est Barthès ou Salamé qui me le disent, cela décuple ma réticence. C'est mon côté antagoniste, que je chéris au plus haut point, car c'est ce qui permet à mon cerveau de jouer au flipper.


Le cinéma sur papier glacé façon Barnes, Immobilier de Prestige, je le leur laisse. Je préfère le papier journal tâché, celui qui ressemble à la vie.


Sinon, un conseil cinéma qui me vient en tête, It Folllows ou Grave.

A quoi cela sert d'avoir des parents dans le milieu si vous n'en profitez pas.

Mise aux poings Everlast :


M'enfin, quel rapport avec Charlotte Gainsbourg d'abord complice innocente du père puis actrice devenue indépendante ?


Le nom ne fait rien à la durée ...


Le cas Suzanne L. ? Je m'en foote, et c'est encore d'autres qui iront voir son film.


Qu'ils aillent faire leur petit cinéma de l'entre-soi Suzanne Machin Truc, Barhes le gardien de but ou Léô Salamé !


PS Bref, on m'a annoncé que les bleuuwws avaient gagné avec la baballe ronde et ça, ça me gonfle !

      Un voisin bête a coincé grâce à sa fenêtre une écharpe ; on peut y lire " RANCE " !




 

Une fille de … qui fait la promo de son film chez le coproducteur de son film, qui est aussi l’employeur d’une autre fille de…pour une autre émission de télé. Une belle caricature de l’entre soi de la bourgeoisie.

Qui c'est qui fait marcher la machine, c'est l'piston, c'est l'piston !


 " Non, la stérilité n'est pas héréditaire .... "

 


L'ascenseur social descend plus au sous sol , ou par accident ou pour remplir son rôle de miroir aux alouettes . Du coup une calcification des intelligences et des créativités ,jusqu'a ce qu'ils viennent nous voler ce qu'ils ne savent plus inventer.Pauvre petite fille riche la sécurité et l'opulence ont volé ta vie et tu vas passer de plateau en plateau et des Salamé vont te la ré écrire  . 

j'ai rien compris à cette histoire de "machine de guerre contre le féminisme"... :(


On lui pardonnerait beaucoup si le film était génial, ce qui n'a pas l'air d'être le cas, il n'aurait sans doute pas été inutile de lui laisser le temps de mieux préparer son coup pendant disons 5 ou 10 ans en suivant un circuit moins stratosphérique, par exemple assistante sur des films, ce qui lui aurait sans doute rendu service. Mais là ça sent le crash. 

Si j'ai bien compris, Suzanne Lindon est la future Ken Loach du cinéma Français

...

ou bien j'ai mal décodé

Le fait que ce soit une femme ne la rend pas immune à la critique. Alors bien sur, si c'est pour qu'elle se ramasse des insultes misogynes, c'est de la merde.


Mais oui on peut être une féministe bourgeoise qui raconte que le féminisme c'était mieux avant (ce qui l'air de rien revient à dire qu'une bonne féministe est une féministe morte, bah oui c'était au siècle dernier forcément ...)


Bref il n'y a pas UN mais DES féminismes, news at eleven.

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