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Commentaires

Sur France 2, paniques morales contre Mélenchon

Commentaires préférés des abonnés

" le service public qui tente pourtant de résister " :  je le trouve plutôt " collaborateur " que  " résistant ".


" Le verbe " résister " doit toujours se conjuguer au présent " ( L. Aubrac )

Le service public audiovisuel, c'est comme dans le privé, si vous voulez faire carrière il faut taper sur les contestataires et se prosterner devant les puissants.  Une nouvelle édition des "Chiens de garde" sort fort à propos d'ailleurs. 

(...)

Excellente analyse des confusions (certainement en toute bonne conscience et c'est encore pire) des donneurs de leçons médiatiques. Avec une telle information, plus besoin de propagande, ah ah ah! (En fait j'hésite entre les hurlements et les larmes)

(...)

Derniers commentaires

tres juste chronique moi j'ai était dégoûté de la maniere dont le sois disant intervenant présenté la choses est une honte  j'ai makl pour mes amis musulmans et pourtant je suis non croyant et les religions me saoul mais je respecte les croyant  la réponse de JLM était parfaite

Juste pour le fun :

je clique sur le lien vers l'émission dont la présentation est :

https://www.france.tv/france-2/elysee-2022/3156229-avec-v-pecresse-j-l-melenchon-f-roussel-n-arthaud-et-j-lassalle.html


"

Elysée 2022 

Avec V. Pécresse, J.L. Mélenchon, F. Roussel, N. Arthaud et J. Lassalle

"

On se dit que l'ordre des noms mentionnés est par ordre de passage puisque non par ordre alphabetique ni par 'étiquette' datée (femmes puis homme). Et bien non, JLM passe en premier dans cette vidéo.

Bon, ok ....


Ensuite vient le descriptif de la vidéo : 

"

présenté par : Léa Salamé, Laurent Guimier

Cette semaine, c'est au tour de Valérie Pécresse, Fabien Roussel, Jean Lassalle et Nathalie Arthaud de répondre aux questions de journalistes de France Télévisions triés sur le volet, chargés de les faire expliciter leurs avis et positions. Ils sont également invités à débattre entre eux sur des questions d'actualité et en rapport avec leurs programmes respectifs.

"

Hop, JL Melenchon a disparu, il n'est pas interrogé ici ... deux hypothèses avant de voir la vidéo ; soit il a été bon et l'objectif est d'éviter le référencement, soit les mecs sont tellement anti-méluche qu'ils le zappent (consciemment ou inconsciemment) dans leurs écrits.


Les chiens de garde du service publique sont pitoyables. Ils mordent le vétérinaire, puis vont lécher la main du maître qui a prévu de les euthanasier.

Les chiens de garde sont là pour parler des "vrais problèmes" dans l'éducation nationale.

C'est vrai que, là comme dans d'autres pans de la Fonction Publique, où les agents ont du faire face à la crise sanitaire sans moyens, avec des directives ubuesques qui tombaient du jour pour le lendemain, des masques du gel et des lingettes achetées souvent sur leurs deniers personnels (ils en ont l'habitude, c'est ainsi qu'ils achètent leurs équipements informatiques et tout ou partie des consommables qui vont de pair), des manques de personnels (AESH etc...), le truc le plus important c'est de savoir si on va mettre des "iels" dans les exercices de grammaire, ou si l'on peut parler librement en classe de "critique des religions" 

[ hors-sujet: ce qui est étrange, c'est qu'on en parle comme si ça coulait de source auparavant! de mémoire dans les années 80, il n'était question en classe (en gros) que d'énoncer les "fondements" des principaux systèmes religieux, de définir les concepts de polythéisme, monothéisme, d'avoir une idée des aires de répartitions géographiques et de l'histoire des expansions, conflits, civilisations, systèmes politiques et économiques liées à ces religions. Sans entrer dans une foule de détails. Et surtout pas de "critiquer" l'une ou l'autre. 

A cette époque on foutait parfois le feu aux cinoches qui diffusaient "le Miraculé" de Pierre Mocky, ou "la dernière tentation du Christ", et d'anciens militaires menaçants rentraient dans les salles de concert pour empêcher Gainsbourg de chanter "Aux armes, etc..."]

https://blog.mondediplo.net/france-inter-comme-les-autres

Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le discours du service public

Certain(es) journalistes de service public utilisent le mot islamo-gauchiste (france-infos) pour fustiger les personnes qui tentent de réfléchir autrement. Cela rappelle pourtant la petite musique nazi avec le judéo-bolchévisme. D'autres laissent se développer comme ce matin sur France inter les propos d'une Le Pen qui envisage de créer un ministère de la remigration qui ressemble fort au secrétariat aux affaires juives sous Pétain. La différence, est que maintenant il est destiné aux arabes et aux africains (Ils peuvent plus le faire pour les juifs...), le tout dans une indigente indifférence. On peut aussi attribuer un pompon d'or à la chef journaliste qui, hier soir, à démarré son questionnement sur l'énergie nucléaire par "grâce à l'indépendance .......". Est-ce de l'incompétence ou de la propagande ? Et si l'on continue combien de fois sur les antennes avons nous entendu des propos mensongés, tenus en particulier, par les membres du gouvernement sans qu'aucun journaliste de service public ne fasse une relance sur des bases factuelles. Tout cela est bien triste pour l'avenir d'autant qu'avec la future étatisation des médias publics nous n'aurons rien à envier à d'autres régimes autoritaires européens. Et ils n'aurons même pas besoin d'un Peyrefitte pour leur tenir le crayon.

on a franchi un nouveau pas dans l'ignominie quand on discute tranquillement remigration avec Marechal Le Pen ou que Z vient parler de ça devant des gamins. On se demandera encore une fois où sont les journalistes pour recadrer et lever la (très fine) couche d'euphémisation pour parler d'un projet explicite d'épuration ethnique et de déportation. (et on voit des fafs venir nous expliquer que c'est un projet humaniste pour qu'iels je cite "retrouvent leurs racines" ya de quoi hurler)

Petite mise au point concernant mon message de 12h25 ...


Eh ben ! Moi qui pensait faire un commentaire ironique, je me rends compte que certains restent au premier degré et à fond !

Évidemment que j’ai compris que les 78 % concernent les élèves musulmans, j’ai bien compris que le prénom permet de connaître l’origine (moi aussi j’ai un nom de métèque  … etc !) et je sais bien qu’il y a des établissements où les jeunes musulmans sont majoritaires.

Merci à ceux qui ont gentiment éclairé ma lanterne et à ceux qui m’ont, maladroitement ou non, prêté des opinions que je n’ai pas !

J’enseigne en lycée général filière technique (STI2D) dans une ville de 25 000 habitants à quelques encâblures d’une métropole régionale.

Je sais tous les problèmes rencontrés dans nos établissements du collège au BTS.

De part mes origines (et oui, je suis un immigré naturalisé français !) je connais tous les « ennuis » que subissent ces jeunes, le racisme latent, les remarques sibyllines, les regards soupçonneux. Et pourtant, je suis blanc, bon teint, naturel et garanti d’origine !

Dans mes gènes il y a du slave, du roumain, de l’ottoman, de l’italien, du grec, du bulgare, du libanais, du juif … bref de toute la méditerranée !

La matière technique que j’enseigne a toujours des racines dans l’antiquité :

- Algorithme utilisé en informatique : du mathématicien persan Al Khwarizmi,

- Théorème de Pythagore, mathématicien grec,

- Archimède et sa poussée né en Sicile,

- Avicenne, médecin persan,

- L’Atome et ses 2400 ans d’ancienneté,

- le rôle des supernovas créatrices de tous les éléments dont nous sommes constitués,

- etc, etc …

À chaque nouveau chapitre je fais un peu d’histoire afin que les élèves puissent avoir une perspective sur le temps long, pour qu’ils se rendent compte qu’il y a toujours eu et qu’il y a encore de nos jours un brassage de toutes les populations méditerranéennes, de toutes les connaissances, de toutes les cultures et de toutes les religions n’en déplaise à certains.

Je ne parle pas des religions directement. J’essaie de les mettre en parallèle des connaissances scientifiques des différentes époques.

Je sais que ce n’est pas à moi d’enseigner l’histoire des connaissances, mais comme personne ne le fait, je m’y suis collé à mon humble niveau.

Ma satisfaction est de voir les étincelles de curiosité dans les yeux des élèves.

qui tente pourtant d'y résister


Ah bon ?

tout ce débat me semble lunaire... j'ai pas mal bossé avec des adolescents, pendant des décennies : il m'a toujours semblé utile de "m'autocensurer", d'éviter d'arriver avec mes gros sabots et mes convictions, de respecter leurs défenses sur les sujets sensibles... c'est fragile un ado, ça a besoin de se sentir en confiance, de se sentir respecté pour pouvoir prendre le risque de changer, de grandir. 

j'ai accueilli un jeune réfugié musulman à la maison : oui, bien sûr, je me suis "autocensurée" tout le temps qu'il a fallu pour qu'il ai envie d'entendre un autre point de vue, pour qu'il n'ait plus peur de se sentir nié, méprisé... ça ne signifie pas qu'on ment sur ce qu'on pense, mais qu'on ne trouve pas forcément indispensable et urgent d'imposer son propre point de vue, et de bousculer la maturation (fragile) de la réflexion du jeune. On tire pas sur le blé pour le faire pousser.

S'autocensurer, ah ça c'est un problème noble, le prof qui s'interroge, il philosophe carrément sa pratique et n'est pas loin de conclure qu'il n'est pas libre. Non mais, la servitude volontaire, tu vois le truc, tu sais le machin que le titre dit tout? Nan lis pas La Boétie, le titre juste.

Moi comme prof de lycée professionnel, je n'ai eu que des problèmes à la con. Un exemple parmi pleins: Enseigner dans les sections pro, de services tiens par exemple.. Bon les MJC les centres de planning familial, les dispensaires, les centres municipaux de santé, tout ça. C'est dans les manuels, mais sur le terrain, le vide. Tout est renommé, détruit, inexistant, faisant office de, donc invisibilisés.

Les stages en ephad, bah la majorité ne prennent pas de stagiaires, vous savez pourquoi maintenant.

Les cours sur la gestion du budget, c'était mes préférés. Le crédit tout ça, épargner. Tous les chiffres sont truqués et irréalistes parce que sinon l'élève ne peut pas faire rentrer tout dans son salaire. Étude de cas surréaliste.

Sur l'environnement, l'effet de serre. Le tri des déchets, extra-motivant. 


L'impression de ne pas comprendre la stratégie des programmes et de voir qu'ils sont pétris d'idées creuses. 

Prendre du recul sur sa religion, comme si les lycéens devaient sans cesse prouver qu'ils sont plus forts que des adultes, meilleurs. Leur jeunesse est une circonstance aggravante et je ne comprends pas comment la société croit ça et s'imagine l'école comme un formatage. 

Vive la retraite d'un métier qu'on n'aime plus.


Tout part de l'idée qu'il ne faut pas  laisser libre, à machin, machine et leurs amis/membre d'une famille portant le même nom, le champs d'expression et l'exclusivité de ces sujets. 

On en revient de cette idée, même si Thomas Snegaroff y arrive de frais. Il était tellement agréable dans "l'info dans le rétro" et rendait cette émission encore meilleure. Léa Salamé, on l'aime pas. On sature, mais c'est pas seulement ça. Classe sociale, pistonnée, fréquentation, poseuse, photo avec Demorand, non rien de tout ça en particulier, mais un tout.

On en revient parce qu'on finit par se demander si ce n'est pas juste une manière d'imposer leurs préoccupations, car on n'est plus très sûr que ce sont les réelles préoccupations des français, vu que les français sont eux. Pas clair hein?, enfin quoi ceux qu'on nous désigne comme ne l'étant pas..., sont les français!

Sur le sondage de l'institut Montaigne en 2021, même si les 49% portent sur l'ensemble de la carrière des profs, le même sondage note que ce même chiffre était 36% en 2018. Ce +13% en trois ans n'est pas rien. Bref votre présentation qui suggère que tout va bien est un tantinet déplacée.

C'est plus à 17 ans qu'un wesh-wesh des cités se fait refaire les valeurs par un prof de lycée. Je veux bien que la mission d'enseigner soit une noble tâche, mais je pense que les profs eux-mêmes avouent avec humilité ne pas avoir beaucoup de prises concrètes pour ouvrir les esprits. La séparation de l'État et du Religieux, ça fait lurette que le gars en terminal est passé dessus. C'était pas loin d'être au milieu de sa vie : au collège.


Vie qui a commencée, quand on a 17 ans, peu ou prou au même moment que les envolées lyriques et poétiques de notre cher président N. Sarkozy avec ses rimes riches en "aire" et en "ale" : comme dans Karcher et identité nationale. Du coup, notre ami west-wesh, ça fait à peu près toute sa vie qu'il entend les politiques lui cracher à la gueule, et les médias de droite et d'extrême-droite lui indiquer la direction de nos frontières.


Tout cela me donne l'impression qu'il reste des sujets tabous à gauche. Comme il y a quelques décennies : l'armée c'était un truc de beaufs et de sénateurs ventripotents. La gauche est coupable. Régulièrement. De détournements de regards des sujets qui n'ont pas la noblesse suffisante pour prétendre à retenir son sérénissime intellect.


Le régionalisme ? Ça n'existe pas pour le journaliste parisien. Au mieux, il évite de dire "province" quand ça ne lui échappe pas. Mais sans comprendre pourquoi ses interlocuteurs le reprennent. Ça n'existe pas. Cachons-nous les yeux, et 20 ans plus tard, les nationalistes sont au pouvoir en Corse, débordés et dépassés par les ultra-nationalistes de la rue.


Armée, police, régions : autant de sujets abandonnés allègrement à la droite et à l'extrême-droite. Avec les résultats que nous connaissons aujourd'hui : nous avons la police que nous méritons, celle que nous avons choisi. Et il se passe la même chose avec l'Islam : tout va très bien, tout ne peut qu'aller très bien enfin voyons, regardez donc ailleurs.


Y'a pas de débat sur la politique d'intégration et de double nationalité. C'est pourtant un sujet à part entière et passionnant. Il pourrait être abordé de manière humaniste par nos politiques, et nos intellectuels, mais non : le sujet est abandonné à la droite et aux racistes. Pourtant la voie a été ouverte par des auteurs magistraux, comme Amin Mahlouf par exemple. Dommage.

Je vous trouve gentil avec M. Snegaroff. François Begaudeau l'avait pourtant prévenu du rôle des médias et des journalistes dans cette campagne lors d'un fameux C politique. 

Sans vouloir être méchant, c'est probablement quelqu'un de très bien, mais en tant que journaliste je le trouve fade, j'ai l'impression qu'il pourrait y en avoir des demi-douzaine à la pèle comme lui. 

En fait, il épouse merveilleusement le système et en la matière le service public, qui ne résiste plus depuis quelques temps déjà, lui offre une place de premier choix.

Lorsqu'un enseignant sur deux admet s'autocensurer pour des questions religieuses, et que DS ironise d'un brrr !, il nie bêtement les problèmes auxquels ces profs sont directement confrontés. Eux sont exposés aux menaces, à la violence, et ont souvent de bonnes raisons de dire "brrr". Mais leurs inquiétudes, le sentiment d'insécurité qu'éprouvent certains d'entre eux, sont tellement éloignés du confort du cocon dans lequel évolue un chroniqueur...


Quant à Mélenchon auquel on présente le sondage selon lequel 78% des lycéens musulmans sont opposés au droit de critiquer une religion, un symbole, un dogme religieux, il tente comme à son habitude d'éluder le problème.

En effet, ces lycéens ne représentent pas "les musulmans", mais appartiennent à une génération de jeunes censeurs pour lesquels toute critique, toute caricature de l'islam et de son "prophète" sont injurieuses.

78 % est d'ailleurs un pourcentage énorme. L'école laïque ne pourra s'accommoder longtemps de ces entraves intégristes et d'une hiérarchie dont le mot d'ordre est "pas de vagues".


Suis-je la seule à ne pas comprendre "paniques morales"? Quelqu'un m'explique? 

(Pas Simon, je ne lis pas Simon! Il faut limiter son nombre de messages par jours, euh non par heure, ouh ouh la modération?)

Et l'enseignement de l'histoire de la Sécurité Sociale dont Gilles Raveaud en déplorer l'absence...


Ah France 2 on tente de se placer au cas où la fille du père de la fille à Le Pen bousculerait les sondages, et qui sait l'autre raciste, xénophobe et antisémite zob le honteux, tête toujours baissée (d'ailleurs ce matin la nièce de la fille du père de la fille à Le Pen était sur France Inter en invité, dans la famille facho y a le choix)

Ces questions n'arrivent pas par hasard, tout de même, s'agissant des positions de Mélenchon depuis quelques années.
Et le candidat (sans surprise) clamera au racisme pour flatter sa clientèle victimaire sans une seule fois prononcer le mot de laïcité.

De la part d'un candidat prétendument républicain, d'un ancien prof du public et de quelqu'un qui vient de la gauche, on a le droit de trouver que ça pique un peu.
30 ans au PS, quand même.. 

??% des lycéens chrétiens sont-ils opposés au droit de critiquer une religion ?

??% des lycéens sans religion sont-ils  opposés… ?

Les questions qui manquent évidemment dans le sondage qui pourrit effectivement le soi-disant débat…

Page 23 : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2021/03/1_PPT_IFOP_LICRA_2021.03.02.pdf


Lycées opposés au blasphème ("critique outrageante des religions") :

- 78% pour les lycéens musulmans

- 45-48% pour les autres


L'idée qu'aucun groupe ne descende en dessous de 45% est je trouve plus qu'inquiétant pour ce que seront nos lois sur le blasphème dans 20 ans quand tous ces gens pourront voter. Mais c'est sans doute une panique morale.

Malgré toutes les réserves qu'on peut faire sur les sondages, il est intéressant de regarder les réponses aux différentes questions. Par exemple, il n'y a pratiquement aucune différence  sur la manière qu'ont les lycéens sur la définition de la laïcité ou que sont sont les lycéens 'musulmans' qui jugent  les différentes lois qui encadrent la place des religions et l’application de la laïcité en France sont deux fois plus discriminatoires que les autres envers les juifs.

Il reste a préciser "opposé" et "blasphème" avant de paniquer quand même.

Par exemple, sans être religieux ni même croyant en quoi que ce soit, je ne vois pas l'intérêt d'aller blasphémer pour le plaisir de le faire, juste parce que c'est autorisé. En ce sens, j'y suis opposé. Opposé, c'est à dire que je n'y participerai pas et si l'attaque est outrageante à des fins délibérément blessantes, je la réprouverais moralement.

Voilà. Je ne pense pas mettre en danger la République et je pensais déjà cela quand j'étais au lycée.

A l'inverse, une critique fondée à vue éducative aura mon soutient si elle est bêtement attaquée par des intégristes de tous bords. 


La plus forte proportion d'élèves musulmans dans le sondage s'explique probablement par le fait que ces derniers temps, c'est leur religion qui a été majoritairement la cible d'attaques véhémentes sur tout les plateaux. Il faudrait aussi penser à leur demander s'ils s'opposeraient à une étude historique critique des religions.

Ah ben voilà, trouvé : Le sondage complet IPFOP-LYCRA


Personnellement, seriez-vous favorable ou opposé au développement de cours sur les valeurs de la République et la laïcité donnant lieu à une épreuve obligatoire au brevet des collèges ?


Sans religion : 84%

Catholiques : 85%

Musulmans : 76%

Pardon pour eux, c'est LICRA. Même si ça gratte parfois autant.

Je n'ai pas précisé que ces pourcentages sont favorables.

C'est en effet le doute inévitable autour des questions des sondages et de leur réception. Après, je trouve quand même que la question très complète qu'ils posent sur le blasphème...


> En France, la loi de juillet 1881 sur la liberté de la presse autorise l’expression de critiques, y compris outrageantes, à l’encontre d'une croyance, d'un symbole ou d'un dogme religieux. Personnellement, êtes-vous favorable à ce droit de critiquer, même de manière outrageante, une croyance, un symbole ou un dogme religieux ? 


...  ne se focalise pas là-dessus ("blasphémer pour le plaisir de le faire"), et introduit clairement la question vis-à-vis de la loi.  


Par ailleurs, mais c'est tout personnel, je me sens tout aussi menacé par l'idée d'être opposé à ce genre de critique ("pour le plaisir"), au sens où cela mènerait à une législation. Personne ne s'émeut si quelqu'un est outagant avec quelconque idéologie (au hasard : le capitalisme) pour le plaisir. Les citoyens religieux n'ayant pas à être plus sacrés ou plus importants que les autres, leur idéologies et croyances n'ont pas à être plus protégées que celles des autres. Mais bon, c'est un autre débat que la question qu'on discute ici, que j'ai pas trop la force de relancer ce soir.

au sens où cela mènerait à une législation. 
C'est la chose complexe, quand la solution ne se situe pas au niveau de la législation mais doit rester au niveau des combats culturels cherchez à aborder le sujet sur des plateaux politiques pose problème.

Je suis loin d'être "mélenchoniste" (excusez le terme) mais j'ai regardé l'émission et il a été très très fort. J'ai même trouvé que les intervenants le prenaient davantage au sérieux, même si les questions sont toujours aussi connes (excusez encore le terme).

Parler des vrais sujets ? Mais non, parlons des sujets qui "intéressent les français" pour qu'ils sachent quels sujets les intéressent. Comment feraient-ils sinon ? Comme dit Barbier, « L’éditorialiste est comme un tuteur sur lequel le peuple, comme du lierre rampant, peut s’élever » . Bon, ça fait beaucoup de "comme" pour cette com' comique.


Cet article est plus que jamais d'actualité.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Des questions orientées, auxquelles Méluche a très bien répondu. Merci pour ce décryptage.


je trouve Mr Schneidermann un peu léger.


quand tu es prof d'histoire-géo, au vu des évenements récents, tu peux te poser légitimement la question d'aborder en cours tel ou tel sujet ou non.


être prof doit être un job difficile, coincé entre une société qui te demande d'apprendre toujours plus à tes élèves (par exemple, le codage info et la critique média) avec le même temps de cours, et des conditions de travail souvent loin d'être idéales.


je ne les envie pas du tout. 

Dans l'ordre ou le désordre.

Je suis athée, dieu merci.

Dans notre coin, nous ne sommes jamais sondés, qu'il en soit ainsi.

Nous ne devons pas exister, dieu merci, car  nous sommes  athées.

Les profs'd'histoire des deux collèges voisins font le programme sans se flageller, ils portent des baskets et un collier de barbe. Il doivent être républicains.

Comme il n'y a plus de curé la messe dans le village a lieu toutes les 8 semaines.

Pas de messe pas de pâtisserie et pas de carton bolduc...Plus d'aumône. Des économies se font.


Il y aura rugby.

Bonne fin de semaine car nous ne sommes plus Anglais.




Je ne regarde pas ce genre d'émission ( pas trop la télé en général ) mais je pense que si Zemmour était interrogé sur l' Education Nationale; on lui parlerait de sa vision "particulière" de l'époque Pétainiste ou de sa volonté d'éradiquer le coté compassionnel de la France vis à vis de ses anciennes colonies des livres d'Histoire


 Ce qui serait de bonne guerre si cela était aussi appliqué à la majorité gouvernementale


La bienveillance avec laquelle est reçu le ministre de l'éducation nationale depuis sa nomination, ses réformes, sa gestion de la crise... etc ...

Tout ça fait comme d'habitude 2 poids, 2 mesures dans la façon dont sont traités le candidat au pouvoirs, son équipe et l'opposition


Pour preuve que tout ne va pas bien dans l'Education Nationale ( si besoin de preuves il fallait encore ) un petit témoignage de la gestion de crise sanitaire :


https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/deux-histoires-de-profs


Que les enseignants, en particulier les profs d'Histoire, s'autocensurent par crainte de finir comme Samuel Paty, est tout à fait logique et acceptable.

" le service public qui tente pourtant de résister " :  je le trouve plutôt " collaborateur " que  " résistant ".


" Le verbe " résister " doit toujours se conjuguer au présent " ( L. Aubrac )

Excellente analyse des confusions (certainement en toute bonne conscience et c'est encore pire) des donneurs de leçons médiatiques. Avec une telle information, plus besoin de propagande, ah ah ah! (En fait j'hésite entre les hurlements et les larmes)

Le service public audiovisuel, c'est comme dans le privé, si vous voulez faire carrière il faut taper sur les contestataires et se prosterner devant les puissants.  Une nouvelle édition des "Chiens de garde" sort fort à propos d'ailleurs. 

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