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Sur CNEWS, on récupère l'agression transphobe de Julia

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Comme quoi, pour que les fachos défendentent les transexuels il suffit que cela leur permette de taper sur les arabes ...


(rappel :  Bilger est cet individu qui expliquait que "bamboula" est un terme tout à fait approprié pour s'adresser à un noi(...)

Comme vous avez coupé Julia de manière assez abrupte, un passage plus explicite de sa part sur RMC chez Bourdin où elle s'efforce d'éviter ce que montre votre montage : "J'ai vu des messages de haine et de racisme, qui accusent une certaine communaut(...)

La haine de l'autre a quelque chose de magique. Prenez un groupe de bourgeois, catho tradi comme il y en a tant à l'extrême droite. 




Des "arabes" agressent une femme transgenre ? Aussitôt ces homophobes se posent en champions de la cause LGBT.


Une(...)

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Le terme transsexuel est refusé par l'immense majorité des personnes transgenres (c'est un terme inventé par la médecine psychiatrique).

L'asso des journalistes LGBT a publié un guide très bien pour apprendre à parler des communautés LGBT.

Bilger n'a toujours pas eu le temps d'aller chez l'orthophoniste? 


Question de Guillaume Erner à Sofia Djama, cinéaste algérienne, réalisatrice du film Les Bienheureux, lors de la matinale de France Culture du 5 avril 2019 : "On a vu que lors d'une manifestation contre Bouteflika, Place de la République, une personne trans avait été agréessée. Est-ce que c'est le fait de quelques individus ou est-ce que c'est l'effet d'un sentiment général et de préjugés ?". Réponse de la réalisatrice : "Bah écoutez, moi je suis assez lucide, je pense qu'il y a beaucoup plus d'archaïsme chez nous que dans certains pays. Il faut le regarder de façon lucide mais il faut aussi dire que cela a été dénoncé, condamné. Ce qui est important aussi."

Manifestement, le questionnement et le commentaire de la violence contre les minorités sexuelles, d'un point de culturaliste, n'a pas la même légitimité selon qu'on l'aborde, certes de façon grossière, sur un média grand public ou, tout en nuances, sur une radio destinée à un public d'intellectuels. Reste que cette divergence n'est pas seulement un effet de style, il trahit, au-delà, une volonté délibérée de nier l'impact des facteurs culturels dans l'interprétation de certains faits de société qu'il convient ou non d'exposer à ceux qui les vivent au quotidien. 

Rappelons-nous les attaques dont fut l'objet l'analyse de Kamel Daoud des agressions sexuelles de Cologne par une escouade de chercheurs en sciences humaines, pour la plupart issus de l'EHESS. L'écrivain adulé par les médias pour avoir redonné un nom et une existence à "l'arabe" de Camus, victime anonyme de Meursault, était alors taxé d'imposer une vision essentialiste des agresseurs de Cologne. Il commettait ainsi une faute impardonnable pour tous les tenants de la sociologie anti-culturaliste, les mêmes qui quelques années auparavant avaient organisé le "lynchage médiatique d'Hugues Lagrange, coupable d'avoir mis en cause "Le Déni des cultures". Pour les sociologues Laurent Mucchielli et Eric Fassin, il convient, en effet, de réfuter désormais tout biais culturel à l'origine des problèmes d'intégration.

Exit donc les travaux de Germaine Tillon sur les structures familiales des sociétés méditerranéennes ("Le harem et les cousins"), exit la prégnance symbolique et durable de "La domination masculine" mise à jour par Pierre Bourdieu en Kabylie, exit encore les apports de l'analyse structurale des systèmes de parenté de Levi-Strauss ou celle, plus phylogénétique, que propose Emmanuel Todd, dans "L'origine des systèmes familiaux"... 

Au nom d'une critique, légitime, de la vision essentialiste et fixiste des cultures, tout un pan de la sociologie contemporaine impose une conception exclusive de l'émancipation par l'individu et pour l'individu et interdit toute analyse et, au-delà, tout commentaire, savant ou maladroit, soucieux de prendre en compte les facteurs culturels dans les comportements sociaux, institutionnels ou politiques.
Cette doctrine est post-marxiste, dans le sens ou elle réfute tout autre ressort de domination qu'économiques et sociaux, elle n'est anti-colonialiste qu'en apparence, dans la mesure où elle réfute l'essentialisme vulgaire hérité des Lumières sans jamais prendre en compte les conséquences culturelles de la globalisation (Arjun Appadurai), mais elle trahit finalement ses visées néo-libérales par sa négation des identités collectives, des assignations symboliques et culturelles au profit d'un individualisme voué, au mieux, à la recréation de communauté d'intérêts minoritaires.

"Manifestement, le questionnement et le commentaire de la violence contre les minorités sexuelles, d'un point de culturaliste, n'a pas la même légitimité selon qu'on l'aborde, certes de façon grossière, sur un média grand public ou, tout en nuances, sur une radio destinée à un public d'intellectuels. Reste que cette divergence n'est pas seulement un effet de style, il trahit, au-delà, une volonté délibérée de nier l'impact des facteurs culturels dans l'interprétation de certains faits de société qu'il convient ou non d'exposer à ceux qui les vivent au quotidien. "


Bonsoir,

Pardon de vous citer aussi longuement, alors que le seul extrait de cette citation qui  m' a fait réagir est le suivant : "une radio destinée à un public d’intellectuels".


Méfiez vous. Parfois, la confiture ne correspond pas toujours à ce qui figure sur l'étiquette du pot.


Dans sa tranche 7h-9h, France Culture ne correspond plus du tout à ce que l'on pourrait qualifier de radio destinée à un public d'intellectuels.

Faute de temps, je vais y aller à la hache.


Je ne sais pas ce qu'est "un public d'intellectuels".

Pour moi, une caissière qui se révolte contre le vocabulaire que son "supérieur" utilise en lui parlant est une intellectuelle.


Guillaume Erner, qui s'est fait un nom sur France-inter dans une émission de "défense du consommateur" n'est pas plus intellectuel que vous ou moi, il est là simplement pour gagner sa croûte et payer les intérêts de ses emprunts.


Ce n'est pas parce que vous êtes  bardé de diplômes que vous êtes un intellectuel. C'est parce que dans tous vos actes de la vie, vous êtes capable de faire passer votre pensée et votre réflexion d'abord et vos petits appétits ou vos petits intérêts ensuite.


Dans cette circonstance, France Culture n'est pas une "radio d'intellectuels'" et Guillaume Erner n'y fait que remplir son office : meubler le 7h-9h en attendant les vraies émissions dignes d'une "radio d’intellectuels".


Je pourrais continuer des pages et des pages sur la trahison de radios et des chaînes télé destinées " à des publics d'intellectuels" c'est-à-dire à tout le monde, en commençant par affirmer que tout le monde n'est pas un con.









"France Culture a connu la plus forte progression radio en France : +0,6 point en 1 an avec un Record Historique à 2,8 % A.C. soit 1 506 000 auditeurs quotidiens."

Commentaire France Culture - 2/11/2018 sur audience radio.

A comparer avec les 6,52 millions d'auditeurs quotidiens de RTL


Malgré la progression qualifiée de fulgurante de son audience, France Culture fait figure de station mini-généraliste visant des auditeurs intéressés - quelle soit leur profession par ailleurs - par la culture, la création et l'analyse approfondie des questions de société.


"Quel est le profil de l’auditeur qui vous écoute exclusivement en podcast ?

S. T. : C’est un public actif, plus jeune, qui se déplace beaucoup, ou qui est à l’étranger. Ils ont de la curiosité, du temps de cerveau disponible, mais moins de temps réel disponible. Et ils profitent à fond de cette innovation géniale, qui permet d’écouter ce qu’ils veulent quand et où ils veulent depuis leur téléphone portable."

Sandrine Treiner dans La croix du 16/11/2018


Quant à G. Erner, il est docteur en sociologie et enseignait cette discipline à l'université avant d'entreprendre une carrière d'animateur de radio. Enseignant comme un de ses prédécesseur, l'historien Jean Lebrun qui a été mon professeur au lycée et comme d'ailleurs la grande majorité des producteurs de cette station. Ce ne sont pas vraiment ce genre de profils qu'on rencontre dans les rédactions des autres stations et télévisions généralistes ou d'information.

La haine de l'autre a quelque chose de magique. Prenez un groupe de bourgeois, catho tradi comme il y en a tant à l'extrême droite. 




Des "arabes" agressent une femme transgenre ? Aussitôt ces homophobes se posent en champions de la cause LGBT.


Une maman voilée accompagne ses bambins en sortie scolaire ? Aussitôt ces culs-bénis se proclament défenseurs de la laïcité.


Quelques syriens ou Africains fuyant la guerre et la misère viennent demander asile en France ? Aussitôt ces évadés fiscaux se plaignent qu'on ne fasse rien pour les SDF.


Un islamistes assassine des juifs ? Aussitôt ces anti-sémites refoulés se scandalisent de ce crime.





Si Molière vivait de nos jours, nul doute qu'il écrirait "Tartuffe 2.0, ou le militant RN"



Partout en Europe, les partis d'extrême droite sont de plus en plus accueillant envers les LGBT. Tout a commencé avec Pym Fortuyn aux Pays Bas. Alice Weidel, une lesbienne, dirige l'AfD en Allemagne. Anne Marie Waters, une lesbienne, dirige For Britain au Royaume Uni. Gerald Grosz, un gay, dirige le BZÖ en Autriche. Kristian Thulesen Dahl un gay, dirige le DF au Danemark.  Etc.

Tous sont arrivés à l'extrême droite car d'après eux, il y a un problème entre l'Islam et l'homosexualité. 

Partout en Europe, les partis d'extrême droite, qui continuent d'être contre le mariage homosexuel, dénoncent l'intolérance de l'Islam envers les gays et lesbiennes.

La convergence des luttes est en train de se faire mais pas forcément dans le sens où ceux qui l'ont théorisée l'espérait.

BILGER n'est pas un ancien avocat, comme l'écrit l'auteur.

C'est un ancien magistrat. Nuance.


Comme quoi, pour que les fachos défendentent les transexuels il suffit que cela leur permette de taper sur les arabes ...


(rappel :  Bilger est cet individu qui expliquait que "bamboula" est un terme tout à fait approprié pour s'adresser à un noir : voir ici)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Pfff ! Tout ce buzz à propos d'une banale agression de trans vaguement injurié et molesté, tandis qu'à Brunei les homos sont désormais condamnés à la lapidation. Sachons relativiser.

Comme vous avez coupé Julia de manière assez abrupte, un passage plus explicite de sa part sur RMC chez Bourdin où elle s'efforce d'éviter ce que montre votre montage : "J'ai vu des messages de haine et de racisme, qui accusent une certaine communauté de m'avoir agressée. Les gens qui m'ont agressée sont des ignorants, mais cela rien à voir avec leur religion, leur origine."

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

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