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Commentaires

Rire de l'apocalypse : la caricature, c'est nous !

Commentaires préférés des abonnés

On peut penser que la présence de Gernelle et Quatremer sur un même plateau fait monter l'indice de la connerie de beaucoup plus de 2,7 degré.


On peut même penser que le dérèglement devient intolérable.

Elle est beaucoup mieux lotie sur Blast , mais elle se démonte pas face à ces .... je crois que j'ai plus de gros mots en stock .Ce monde me rend dingue . 

Il y a quatre problèmes avec ce catastrophisme permanent :

- d’abord, la plupart des catastrophes sont plutôt des atteintes à l’environnement qu’au climat : occupation des sols déraisonnables, surexploitation, pollution, etc. Tristement rien de nouvea(...)

Derniers commentaires

Suite à la réponse de Quatremer, j'ai regardé l'émission en entier ... et ben ne faites pas ça ! Ca ne sert à rien, et c'est nul. L'extrait vidéo original est très bien et il n'y a rien à ajouter ou à contextualiser.
Quatremer parle de la guéguerre de la pêche entre UK et France comme quelquechose qui est important et qui peut devenir violent et passe à côté de la plaque sur le réchauffement climatique. Bref, j'espère qu'il partira vite à la retraite, c'est le profil typique du Boomer qui nuit à la qualité du débât.

 
Je ne comprends effectivement pas qu'Arte laisse cette émission, la qualité baisse à vue d'oeil et c'est en train de sombrer comme C dans l'air.

Les menaces de mort ne sont pas acceptables , mais c'est un sujet différent. Sinon faut il supprimer toute critique sur les réseaux ?

Bonsoir,

A propos de rigolade, je suis "tombé" sur l'émission politique de France Info du dimanche 9 janvier. Yannick Jadot était l'invité. Je vous recommande le (très beau) sourire voire la rigolade de Carine Bécard quand Jadot envisage de légaliser le cannabis de surcroît bio vers la fin de l'émission. Franchement insupportable. Une image à vomir malgré sa dentition parfaite. Ce sont ces journalistes qui ensuite vont critiquer la pauvreté des débats. Dans votre émission sur les écoles de journalisme, vous vous accordez à dire que les journalistes sont plutôt à gauche. Cherchez m'en un autour du plateau de cette émission et d'autres... Cherchez m'en un...

Ils ne font pas que rire quand ils sont alertés sur un sujet qui touche à leur confort. 

Ils se groupent aussi en meute pour harceler et mordre.


Il est vrai que de voir des salopards rire de leur saloperie pourtant scientifiquement incriminée (et pour une bonne part de la notre? Peut on tout mettre sur le dos du "système" sans s'interroger sur le lien entre notre mode de vie, nos téléphones portables, nos voyages même en train, nos consultations de nos sites "alternatifs"..;etc.) a de quoi choquer. Mais ce qui fait la force des salopards, c'est peut être plus fondamentalement notre propre incapacité à nous révolter seulement à travers des mots. Si une masse de citoyens, et peut être surtout de citoyens symboliquement (et malheureusement) vus comme "importants" (je pense aux chercheurs du GIEC eux mêmes, aux intellos de tous poils petits ou grands., ) allaient paralyser quelques avions, quelques paquebots ou yatchs à la con, il serait très difficile pour les forces de "l'ordre "de mettre tout ce "beau" monde en prison....A un blanc qui lui demandait comment il pouvait l'aider à faire triompher sa cause, Martin Luther King lui avait répondu 'es tu prêt à aller en prison"? Nous ne sommes plus capables, pour la majorité d'entre nous, d'aller en prison, même quand l'état et les institutions sont dirigés par des fous qui nous mènent à notre mort et à celle des générations futures. La force des sallopards est dans la faiblesse de leurs "ennemis" pas assez réellement "ennemis".

il me semble que "dont look up"  ne fait que reprendre (sans le savoir)  l'episode 8 de l’excellent  "Leffondrement"  auquel vous aviez d'ailleurs consacre une emission. 


Enfin, vous êtes lucide! Il était temps.

Dans le même genre, en pire si possible, vous avez eu Claire Nouvian avec Praud : https://twitter.com/i/status/1479039729651834880

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Regardez surtout David Sirota, journaliste indépendant qui a été à l'origine du film.

Par hasard j'ai vu la séquence en direct, 28' je zappe habituellement, je prends la température pas davantage, mais là ça m'a choqué. Belle brochette de connards, il n'y a pas d'autre mot.

Une video peut être citée déjà par un de vous


Thomas VDB et la fin du monde et le streaming

deux points de vue intéressants (et opposés) sur le film "Don't look up" :


https://bonpote.com/dont-look-up-avons-nous-vraiment-regarde-le-meme-film/

vs

https://vincent-mignerot.fr/dont-look-up-after/


(je n'ai pas encore vu le film)

Cet extrait de 28' montre le petit niveau de l'émission. Elle n'est plus intéressante. C'est du café du commerce. Quatremer et Gernelle sont symptomatiques de la superficialité et de la suffisance qui décrédibilisent les médias. En les invitant, ARTE ne fait que perdre ses auditeurs et ressembler à CNEWS. Le rire des deux imbéciles qui complètent la table en face de Quatremer et Gernelle ne fait que le confirmer. Les commentaires du Tweet de Salomé Saqué donne une idée de la désapprobation du public à un tel plateau d'idiots : https://twitter.com/salomesaque/status/1454395257878159366

https://www.dailymotion.com/video/xulfq3

Renault Dély (le clone de Joffrin) dans toute sa splendeur face à Mélenchon dans l’émission 28’ il y a quelques années.


Merci Daniel de rappeler cette séquence hallucinante qui m’avait profondément choqué. Ne pas oublier, toujours dans 28´ Renaud Dély traitant les gilets jaunes de vermines et surtout Rokhaya Diallo recevant des tombereaux d’injures assenés par Pascal Bruckner laissant une Elisabeth Quin muette comme une carpe.

Face à l’anecdote narrée ce matin par l'ex patron, je suggère que l'on cesse de comparer la surdité du monde face à l'écocide avec "Don't Look Up".
 
Car les sourd.es rétorqueront un jour que ce film est à côté de la plaque, et ils auront raison.

Car face une comète qui arrive, on ne peut rien faire. Tandis que le réchauffement, bah, ya toujours moyen.

"Don't look Up " est une foirade totale : pour dénoncer la bêtise des monde politique, mediatique et 2.0 il faillait brandir une menace similaire à l'écocide. Des aliens, des ennemis cachés en nous, des Ivan. Que certain.es imagineront pouvoir défaire, tout en voulant en tirer profit. "Mars Attacks", "Docteur Folamour"...

Pas une putain de comète qui va détruire la terre entière  !

 

Cette scène est déplorable. Quatremer est à disperser aux quatre vents. Viens me faire un procès pour incitation à la haine, ducon.

c ' est le même Quatremer  qui chouine  quand un deputé  le traite de journaliste de merde ???   Vu  son attitude macho  beauf paternaliste lourdingue et j' en passe,  il a bien merité l' insulte...

Pour alerter sur le changement climatique et ses conséquences, parlons donc de nos vies.

Commençons par arrêter de changer de smartphones, par supprimer toutes les climatisations de nos bureaux et maintenant de nos demeures, revenons à des voitures moins puissantes débarrassées de tous les gadgets inutiles, revenons à des forfaits internet payants en fonctions de la quantité de données utilisées qui mobilisent des serveurs en Finlande pour les refroidir, arrêtons de bétonner nos jardins ou de bitumer nos routes et laissons place à la nature, reconstruisons nos campagnes avec leurs haies, leurs rivières et leurs plans d'eau, éliminons les réseaux sociaux qui émettent beaucoup plus de CO2 que l'aviation, supprimons les transports routiers et revenons à la livraison sur plusieurs jours, arrêtons de faire croire que rouler à 30 km/h pollue moins qu'à 50....

Vous avez certainement compris la démonstration....

Voici un lien non politiquement correct qui peu rassurer les jeunes générations 


je n'ai pas d'avis perso, me suis pas assez penché sur la question, mais j'aime avoir d'autres points de vue que le discours imposé


comme le bon  message de Nath hier ( le monde ne se divise pas entre pour et contre , on peut aussi continuer la réflexion )



https://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/refroidissement-climatique-commence-sujet_118993_1.htm

Bien compris, et c'est pour ça que je vais voter Mélenchon.

Au niveau de la critique médiatique, j'ai beaucoup entendu parler des scènes du "Fox News" dans Don't Look Up. Et presque pas de celles avec le journal "sérieux" New Herald Tribune, dont l'inaction n'est pas moins flagrante - même si moins fulgurante.

Une sensibilité relative à deux critiques qui viennent pourtant de la même source.

Je pense qu'en l'espèce ces blagues de potache/potage ne sont là que pour animer l'émission de Arte (la présence entre autres de Renaud Dély n'en est que la preuve)

On fait des émissions sur des thèmes sérieux mais on reste  tout de même suffisamment détendu pour ne pas ruiner la soirée


Parlant de Arte, j'ai été apocalypsement terrifié par cette émission sur les marchands du doute

(et particulièrement par la folie de gourous étiquetés médecins comme cette Carola Javid-Kistel et ses équivalents Français sans parler de Andrew Wakefield ce truand Britannique)

Terrifié aussi par cette rubrique ce matin d'Anthony Bellanger sur France-Inter


Là on parle sérieux, ce n'est pas une discussion de salon. On peut reprocher le côté alarmiste du montage ou la juxtaposition des mots mais il suffit que l'on soit informé tant soit peu de certains faits médicaux pour faire la corrélation et voir qu'il n'y a là aucune exagération


Au passage, c'est sûr qu'on ne doit pas juger les gens sur leur aspect pysique mais il y a tout de même certains traits communs entre ces gourous qui devraient interroger leurs suiveurs


Mais heureusement pour nous, pour en revenir à l'environnement, certains ont déjà pris à bras le corps le problème : je suis désormais doublé sur mon vélo par des voitures ultra-silencieuses. Quand je dis voitures, je dois dire des panzers de type hyper SUV à brancher sur des bornes. 

Mercedes vient de sortir sa berline EQS 100% électrique 

"Ses prix ne sont pas encore connus mais devraient tutoyer les sommets. On sera en effet bien au-delà des 100.000 €. "

Vous voyez par là que tout un chacun va pouvoir résoudre le problème du réchauffement : les riches avec cette EQS comme les pauvres


Après la caricature de la démocratie qui en a fait rire plus d'un avec trump (jour anniversaire d'ailleurs), pourquoi les plateaux ne riraient pas de la catastrophe en vue


En fait cette séquence traduit bien le problème actuel de l'individualisme face au bien commun.D'un côté quelqu'un parle du bien commun qu'est le climat et de l'autre deux personnes s'offusquent qu'on ne s'intéresse pas à leur sort.

Ou peut être parce qu'elle leur rappelle qu'ils ne seront pas éternel et sans doute mort à la fin du siècle.

Beaucoup s'offusquent qu'on ne fasse rien ou peu pour la planète. Mais depuis quand avons nous fait quelques chose pour un bien commun.

Même en cette période d'épidémie mondiale, on pourrait penser que la santé est un bien commun,mais non jusqu'à maintenant tout a été fait pour préserver les intérêts économiques.


Si un jour le réchauffement climatique se mettait à menacer la bourse de NY, peut être qu'on aura une guerre mondiale contre les méchants pollueurs.

Merci Daniel d avoir mis en avant cette question du réchauffement climatique. Je m'étouffe d indignation  depuis des mois (des années même)  sur la nonchalance amusée de mes amis (ou me mes ennemis). Et bien souvent happé par l'impuissance du désespoir de ne pas être entendu  je finis par crier "On va crever les copain déconnez pas!!!). C est contre productif je sais et j'en ai marre d être renvoyé au rigolo sympatique dont ont dit que "si je  n'existait pas il faudrait m'inventer".

Bon dans cette illustration de 28 mn c 'est du raffiné, on a ce qu il se fait de mieux de Blaireaux, gauche caviar qui se se roulent dans l'autosatisfaction obcène, faisandée devrais dire. 

J ai trouvé que Sandrine Rousseau était la plus lucide sur cette question. Et maintenant les élections arrivent nos sachant continus à pérorer ça blablate joyeusement. On va tous crever vous dis je...

Certes cette séquence est inadmissible. Mais ne caricaturons pas Arte, seule chaîne encore capable de faire des reportages sur la guerre en Ukraine, sur le réchauffement climatique ou sur le nazisme... Il ne me semble pas que ce soit une chaîne de désinformation.

"Non, ne vous y habituez pas ! Ne le tolérez plus ! Ce n'est tout simplement pas acceptable."


Ok... belle indignation...

Oui ces ricanements concernant la crise climatiques sont inacceptable, comme était inacceptable le traitement des gilets jaunes, comme il est inacceptable de se demander s'il faut soigner les non vaccinés. 

Et après on fait quoi...?

Les médias  sont les gardiens d'un système.

Un système comme je l'ai démontré hier que chaque média à sa façon continu à perpétuer. 

L'indignation donne bonne conscience mais ne change rien.

 En 1989, elles ont lancé la Global Climate Coalition, un vaste effort de lobbying visant à saper la science et à attaquer toute tentative de garder les combustibles fossiles dans le sol.

Depuis des années, des universitaires, des journalistes et des militants ont mis au jour des documents prouvant que l’industrie des combustibles fossiles connaissait les dangers du changement climatique depuis la fin des années 1950.

« changement climatique catastrophique » – un terme utilisé par Exxon dès 1981.

La suite sur : https://www.les-crises.fr/changement-climatique-l-industrie-des-combustibles-fossiles-a-tout-fait-pour-maintenir-le-monde-dans-l-ignorance/ 

Quand est ce qu'on se coalisent pour aller filer une rouste aux américains , et après on se fait tout les actionnaires , et après tout les bourgeois  .Un monde meilleur est possible , sans eux !

Je n'avais pas vu cette intervention de Saqué, c'est en effet affligeant. Le rapprochement avec la scène de don't look up est pertinent. Même si j'ai quelques réserves sur le film, au moins il produit du débat que les médias des oligarques ne produisent pas. Alors c'est toujours ça de pris.


Sinon, je crois qu'une initiative CNNR avait été lancée il y a des mois.. Il me semble que c'est complètement invisible aujourd'hui. A quand un cadre d'alliance pour ceux qui luttent pour parler des choses importantes et pas des diversions qu'on nous sert à longueur de journée ?

On n'a pas mal comparé cette scène du film avec les plateaux de cnews mais comme le relève justement Daniel, ce qui est glaçant, c'est qu'elle fait aussi échos à des émissions sérieuses avec des gens tout ce qu'il y a de plus sérieux.

Quatremer doit tourner à certains adhitifs trop puissants car il est particulièrement insupportable et odieux sur tous les plateaux actuellement. La séquence de 28' sur Arté m'avait fortement choqué sur le coup. 

J'avais vu la séquence en direct avec consternation, et elle confirmait mon opinion sur l'entre-soi de cette émission. Alors pourquoi la regarder? Parce que c'est un bon thermomètre de l'autosatisfaction des participants réguliers, que, parfois, des personnalités intéressantes interviennent (comme c'est le cas là) et que j'aime aller à la source... En supplément, 28Mn aide à comprendre pourquoi une soi-disant gauche n'est plus de gauche depuis longtemps, mais elle sait bien pleurnicher!

D'Octobre, dites-vous et aucune Révolution à l'horizon.

Notre consentement de larve est le terreau de notre indignité collective.


Vers de terre nous rampons et baissons la tête.

Nous vivons une époque formidable qui retient la main qui aurait du faire ravaler ces rires et ces attitudes de cuistres gras et malsains.

Jusqu'à quand?

Elle est beaucoup mieux lotie sur Blast , mais elle se démonte pas face à ces .... je crois que j'ai plus de gros mots en stock .Ce monde me rend dingue . 

Il y a quatre problèmes avec ce catastrophisme permanent :

- d’abord, la plupart des catastrophes sont plutôt des atteintes à l’environnement qu’au climat : occupation des sols déraisonnables, surexploitation, pollution, etc. Tristement rien de nouveau, mais rien à voir avec le climat ET quand même grave ;

- ensuite, la culpabilisation à outrance « des gens ». Or « les gens » n’y sont pas pour grand-chose : c’est dévastation sont les effest collatéraux de la recherche à tous prix du profit des multinationales prêtes à tout (raser les forêts, pêcher le dernier poisson, extraire jusqu’à la dernière goutte de pétrole) pour verser leur dividendes aux actionnaires. Les catactrophistes culpabilise « les gens » plutôt que mettre en causes les décideurs ;

- tout ça peut effectivement entrainer un effet de sidération devant la tâche à accomplir : forcément, puisque ni vous ni moi n’avons les leviers pour changer quoique ce soit. Pour rappel, la logique comptable et financière fait qu’on réduit le bugdet de l’hopital en pleine pandémie !

- au final, on se trompe d’ennemi : il ne faut pas viser « les gens », mais le capitalisme, et pas en le réformant, mais en s’en débarrassant : finir ce qui a été commencé avec la mise en place de la sécurité sociale https://youtu.be/ICvTgXSD9fs


Cette vidéo https://youtu.be/yidgBS5PJLg est très révélatrice du caractère finalement toxique de cette alarmisme permanent.


Pour finir un simple exemple régulièrement rebattu : en 2009, Al GORE prédisait un Arctique libre de glace en été en 2015 https://www.20minutes.fr/sciences/371570-20091216-fonte-glaces-al-gore-exagere-t-il-chiffres-scientifiques


et pourtant si, "légens" y sont pour quelque chose : quoi d'autre que notre sur-consommation pour nourrir le système capitaliste ? Quoi de mieux que de cesser de sur-consommer pour le voir bientôt s'effondrer ?

parlez nous de la surconsommation en Afrique. La surconsommation est le fait d'une minorité de pays et au sein de ces pays, d'une minorité privilégiée. La division en classes sociales est le critère fondamental de cette sur consommation. C'est donc bien au système capitaliste qu'il faut s'en prendre, en tant que système de profit et de surconsommation pour alimenter les profits, et non aux consommateurs indistincts.

il ne s'agit pas de "s'en prendre", il s'agit d'en appeler à la mobilisation contre un des ressorts essentiels du système capitaliste. Entre les très privilégiés, et les pauvres, il y a dans nos pays "développés" une large "classe moyenne" qui peut avoir à la fois de bonnes raisons, et des moyens, de mettre à mal les profits des entreprises capitalistes.

...celle qui vote macron ? Je pouffe ! La "classe moyenne" a toujours été entre le marteau et l'enclume , elle vise toujours à tenir le manche du dit marteau , jamais à être l'enclume , c'est bien connu .

J'aimerai vraiment savoir quelle est cette surconsommation mise perpétuellement en avant ?

Ben, la même surconsommation qui fait le profit du capitaliste: le jetable, le fabriqué-pour-ne-pas-durer, le superflu, etc. Je crois que vous dites la même chose: En finir avec le capitalisme. Hé, légens, nous n'avons plus le droit de baisser les bras: par tous les moyens, nous devons nous débarrasser du capitalisme. Urne, rue, porte-monnaie.... Chacun a le choix des armes, nous collectif devons toutes les employer.

J'irais même plus loin, il faut se débarrasser de la religion productiviste (qui est inhérente au capitalisme mais pas incompatible avec d'autres systèmes économiques )

oui, bien sûr. devenons pauvres et paresseux :)

merci.

ça semble pourtant simple à comprendre, mais il faut toujours y revenir... moins d'énergie, moins de gaspillage, moins d'urgence... amazon ne tient que par la surconsommation de merdouilles, le besoin du "tout tout de suite".

oui, il s'agit d'une résistance à développer, d'une lutte. Grève et sabotage de la consommation, comme la grève et le sabotage de la production sont des moyens de lutte.

Et évidemment c'est la faute dézotre : quand vous commandez sur internet, ça n'abîme pas la planète…

Vous croyez quoi ? je me met dans le lot : et oui, quand je commande sur internet ça pollue. Et je le fais quand même, rarement mais parfois, parce que je vis dans un bout du monde. On bricole, on fait des arbitrages plus ou moins heureux... mais j'ai réduit considérablement ma consommation et mon bilan carbone, même si j'ai encore de la marge : et je dis que c'est faisable, même quand on n'est pas très riche, et j'espère convaincre beaucoup de gens d'en faire autant. 

Je trouve ça bien plus utile que d'aller faire le 20 h. en déambulant dans les rues, ou de signer des pétitions.

Je vous crois volontiers, mais pourquoi donnez-vous à penser que « lézotre » n'en font pas autant ?

est-ce que je donne vraiment ça à penser ? Je pense en fait que nous sommes de plus en plus nombreux à tenter d'être plus sobres, à refuser certains modes de consommation. Mais c'est évident qu'on a encore de la marge ! Et je connais beaucoup de gens qui pensent que "les gros pollueurs ce sont les entreprises, c'est à elles de faire le job", sans se rendre compte qu'ils les subventionnent, ces entreprises, sans mesurer le pouvoir qu'ils ont entre les mains.

D'accord, mais seul des idées forces politiques changeront la donne. Où chaque individu composera le collectif qui votera des lois contre ses entreprises. "Notre petit geste pour la planète", "Et toi, tu fais quoi contre le réchauffement",  ça n'existe pas.

Sauf que « légen » encore une fois n'y sont pas pour grand-chose. Légen aimeraient sûrement réparer pour pus cher, acheter du durable, mais sont submergés et tentés en permanence par autre chose.

Ce n'est pas ce que je dis: Légen que NOUS sommes, ont des responsabilités individuelles très réduites et différentes les unes des autres selon leurs propres situations personnelles, mais pas forcément inexistantes. Mais légen, NOUS, formons un collectif, qui n'est pas la somme des individus; et en tant que collectif, nous avons un bien à défendre: notre démocratie, et dans cette démocratie qui ne doit pas être une coquille vide, notre bien-être commun: écologique, éthique et économique.

Plutôt que votre yakafokonnisme, votre exemplarité en matière de changement de comportement consumériste serait utile à tous : comment réduisez vous à votre niveau votre consommation (déplacement, alimentation, habitat, loisirs, etc…) ?


Ainsi avec l’aide de tous, le capitalisme se réinventera (économie circulaire, communs,…), non ?

:D vous voulez que je vous détaille ma vie? Soit:

- je me déplace au quotidien à vélo, ou en transport en commun quand il pleut ou neige.

- Quand il y a le train, je me déplace en train, sinon c'est covoiturage

- Je ne suis pas propriétaire de ma propre voiture, je pratique l'autopartage privé et associatif

- Je ne fréquente les supermarchés qu'en dernier recours, pour les denrées nécessaires que je ne trouve pas au marché ou en vrac. J'achète vrac et bio en priorité.

- Notre foyer de 4 personnes produit environ 50l de poubelle par mois. C'est encore trop. Je trie les biodéchets et les confie à des composts de maraichers

- Je nettoie ma maison avec du vinaigre blanc et du savon de Marseille. 

- j'achète mes vêtements en dépôt-vente à 90%

- Je n'achète pas sur Amazon

- Je vais en bibliothèque et dans les librairies indépendantes.

- Je ne regarde pas la télé et j'ai mis des block pub partout. 

- Je me considère que la cellule d'un organisme

etc


Des exemples comme les miens, il y en a des tonnes de partout. Ce que je dis n'est pas du yakafokonnisme, comme vous dites. 


Par ailleurs, jusqu'à il y a peu, je ne me retrouvais dans aucun programme politique, ou alors j'étais déçu par leur non-mise en oeuvre. Depuis quelques mois, je sais que j'irai mettre mon bulletin de vote dans l'urne avec conviction cette fois-ci, car j'ai lu un programme qui correspond à mes valeurs et répond à mes attentes, et qu'il est portés par des politiques qui me semblent parler avec sincérité (j'espère ne pas être déçu) Que dire d'autres quand on ne veut pas donner de leçon?


Ma conviction profonde: nous devons à nouveau réaliser que nous formons un corps collectif. C'est ça mon yakafokon...

Alors vous êtes en accord avec ce que vous pronez. Et je ne peux que m’incliner.


 Car je sais aussi que  ce mode de vie n’est pas simple (à titre personnel, j’ai du mal à entraîner ma famille…). 

 je suis assez content de moi je ne change plus de voiture aussi souvent , et c'est grace a un coup de chance .Je me suis rendu compte qu'un nouvel achat me rendait heureux que pendant une semaine et qu'après j'étais blasé , du coup je prends le temps a chaque fois que je voudrais faire  un achat .je me donne une semaine pour y réfléchir et la plupart du temps au bout d'une semaine , je n'ai plus envie de l'acheter .Mais j'ai quand meme le plaisir d'y penser agréablement pendant deux ou trois jours en imaginant le plaisir que j'aurais a l'avoir , et puis je me rends compte que c'est puéril dans 99% des cas .C'est génial et gratuit ! 

"d’abord, la plupart des catastrophes sont plutôt des atteintes à l’environnement qu’au climat : occupation des sols déraisonnables, surexploitation, pollution, etc. Tristement rien de nouveau, mais rien à voir avec le climat ET quand même grave ;"


🤔🤔🤔🤔

C'est la poule qui fait l'oeuf ou l'inverse ? 

Ce que je veux montrer, c'est qu'avant même de s'affoler sur d'éventuelles futures catastrophes climatiques, les dévastations environnementales sont connues depuis longtemps. Et ça n'est pas parce que ça ne produit pas de CO2 qu'il ne faut pas le combattre : pollution des eaux, centrales radioactives, etc.

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Difficile d'affirmer aujourd'hui ce qui est le danger le plus immédiat pour notre espèce entre le réchauffement climatique et l'effondrement de la biodiversité...

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Pas compris votre réponse là. Je n'ai jamais écrit sur ce site qu'on parlait trop de réchauffement (d'ailleurs, mieux vaut parler de changement climatique). Je pense même plutôt l'inverse en fait.

Par contre, l'effondrement de la biodiversité en cours est un sujet tout aussi alarmant. Notamment la disparition rapide des insectes, dont une partie rend des services écosystémiques inestimables et peut-être bien irremplaçables. Ce qui pourrait conduire à l'extinction de l'espèce humaine (ou du moins sa réduction brutale) peut-être plus vite que le changement climatique...

Les deux ! et en plus, ils sont liés !!

là dessus je suis absolument d'accord : on focalise sur le climat, alors que d'autres catastrophes sont en cours...

je reviens encore sur votre propos : pour moi, il ne s'agit pas de culpabiliser légens et de les considérer comme des ennemis, mais bien comme des alliés dans le combat à mener contre le système marchand. 

Ouvrir le front des batailles contre la surconsommation et le fétichisme de la marchandise, ça me semble une urgence politique ... et écologique, s'il est besoin de le préciser.

Bonjour, je suis assez d'accord avec ce que vous écrivez sur la responsabilité prépondérante des multinationales, et que la cause de tous les maux est sans doute le système capitaliste qu'on ne peut ni "amender" ni "réformer" ni "réguler". 

Par contre je pense qu'on a à notre échelle des moyens sans doute trop faibles de lutter mais néanmoins n'en faisons pas abstraction. De même que dans les urnes, comme le disaient il y a longtemps les slogans communistes "pas une voix de la classe ouvrière aux ennemis de la classe ouvrière", on peut aussi extrapoler en invitant tout un chacun à cesser d'alimenter les caisses de l'ennemi (ne pas acheter sur Amazon, Mulliez... limiter la dépendance à la bagnole, ne pas aller dans les enseignes qui maltraitent leurs salariés etc...) et le faire savoir. C'est sans doute pas le grand soir mais ça serait déjà un début. 

Pour celles et ceux qui ont les moyens de le faire on peut aussi soutenir les gens qui se battent et qui sont soit en grève, soit devant les tribunaux (cf les "décrocheurs", les militants d'Alternatiba, d'Extinction-Rebellion etc..., les syndicalistes, les contrôleurs et inspecteurs du travail/des finances/DGCCRF/... harcelés et entravés par des procédures disciplinaires, et j'en passe car la liste est interminable)

Évidemment une bonne grosse grève générale ça serait encore bien mieux.

Avez-vous déjà essayé d'acheter un appareil électronique sans composant chinois ou un vélo sans dérailleur japonais ?

La politique des petits pas a ses limites.

En l'occurrence, il faut franchir un gouffre.

Ben oui c’est possible. Il suffit de ne pas en acheter… 

Mais c’est tellement plus simple de rejeter la faute sur les multinationales. 

Les 2 mon capitaine!!! C'est la faute des multinationales qui nous bourrent le mou et qui font en sortent de nous contraindre à nous en servir ET c'est à nous de trouver les moyens individuels et collectifs de s'en débarrasser. 

Il faut vraiment arrêter de balancer ces deux états de fait dos à dos!!

je ne suis pas en désaccord avec vous même si je pense que ce sont les politiques (et donc nos bulletins de vote dans une certaine mesure) qui ont la capacité de contraindre les multinationales par le cadre légal dans lequel elles évoluent. 


Je me souviens d‘un camarade de promotion (vers le milieu des années 70) répondant au professeur qui lui posait le problème suivant  : 


votre usine pollue la rivière voisine. vous êtes condamné à payer une amende. Que faites vous par la suite ? 


Réponse : je paie les amendes tant qu'elles sont financièrement supportables pour mon entreprise. Si elles deviennent trop importantes,  je lance l’investissement dans un système de dépollution. 

C'est de ça dont je parle quand je dis "les deux"

Punaise, ce qu'il ne faut pas lire !


"- tout ça peut effectivement entrainer un effet de sidération devant la tâche à accomplir"


Oui, on peut individuellement ressentir ce sentiment lorsqu'on est loin de ces questions, car personne ne propose à suivre ces annonces des propositions. Ce sentiment est donc, volontairement ou pas, créé par lémédias en faisant ce genre de plateau : 

1- annonce catastrophique de Saqué, 

2- "on y peut rien individuellement" : vertue du capitaliste, 

3- donc passons à autre chose (les deux guignols boomers)

fin, pub, anyway...


" : forcément, puisque ni vous ni moi n’avons les leviers pour changer quoique ce soit. "


Ba oui, si vous, dans votre canapé après votre journée de boulot au bureau à faire de la vente, n'avez pas la solution, personne n'en a pardi !! Personne, ni scientifique, ni politique n'y ont réfléchi, bien sûr ..... Il y a ~15 000 chercheur.se.s en France travaillant de près ou de loin sur l'écologie, l'agronomie, les cycles des éléments chimiques, l'histoire climatique, la planétologie, la géologie, etc. mais aucun bien évidemment ne s'est dit "tiens, si j'orientais mes travaux pour répondre à cette urgence de notre temps" ! Non, ils se tournent les pouces et regardant leurs pieds, bien évidemment !


... l'état des sciences, et juste de savoir ce qui se fait en sciences, est au 15ème sous-sol en France. C'est à se désespérer ! Et mon sentiment est que c'est la faute aux élites (la culture scientifique des français est dans les pâquerettes), aux artistes (dans tout bon film américain, les scientifiques sont souvent partie de la solution, dans les films français, on se préoccupe des bourgeois et de leurs histoires de culs : la sociologie, les médias, la politique et les bourgeois sont la solution) et des médias (aucune émission scientifique sérieuse pour éclairer notre temps. Les sciences en france sont réservées aux enfants un peu geek et réveur : Jammy, Le cobayes, etc..)


@Lémédias : Voilà une proposition de solution : quand vous parlez d'un problème, n'organisez pas un plateau, un article ou un séquence filmée abordant seulement le problème. Invitez des chercheurs, des politiques, des sociologues, des philosophes qui  ont étudié LES SOLUTIONS possibles au problème. Elles existent et nous sommes nombreux (scientifiques, politiciens, ingénieurs) en france et ailleurs à bosser sur des solutions, des protocoles sur les changements globaux.


Cela ré-empowerera les gens face à ces annonces catastrophistes (mais réelles) car on a d'ores et déjà de nombreuses solutions politiques et techniques (même si certains prosélytes de doctrines politiques ne veulent surtout pas entendre parler des solutions scientifiques et techniques car cela pourrait pousser les populations à continuer sur le plan de la politique à faire du bizness capitaliste as usual... mais elles existent !)


Nous savons de la sociologie cognitive et de l'éthologie évolutive que les mammifères et les humains agissent lorsqu'ils appartiennent à des collectifs et qu'ils ont entendu et discuté entre eux de protocoles de solutions. Sinon, seul face à son écran, ou sans ligne directive claire et issues d'un consensus de solutions possibles, c'est la sidération. Nous ne sommes pas à poil devant les changements globaux : ni politiquement, ni en terme de savoirs, ni en terme de techniques !

Ça n’est pas parce des propositions viendront de scientifiques que ça changera quelque chose.

Il ne s’agit pas de plâtrer l’existant, mais de se débarrasser du système de domination actuel qui est intrinséquement destructeur.

Par ailleurs, il ne faut pas croire que «  légen » ne sont pas capables de trouver des solutions par eux-mêmes.

C’est d’ailleurs le fond du problème « légen » savent ce qu’il faut faire, mais n’ont pas les leviers d’actions, détenus par quelques-uns.

Un beau résumé de la doctrine néo-libérale ton post, non ? Autosuffisance de ta pensée; les gens non-constitués sauraient mieux que les corps constitués de la société; Domination (de quoi? parce que sans spécifier quel système de domination tu dénonces, ce qu'on peut lire c'est que tu places domniation comme une limite à ton hédonisme et à ta liberté individuelle)


"Ça n’est pas parce des propositions viendront de scientifiques que ça changera quelque chose. "


....euuh oui bien sûr.... Si ça vient de Gégé de la compta, d'un startuppeur ou de ton beau-frère, ce sera tout égal par ailleurs.


T'es du genre à dire :


Il ne faut pas croire que "légen" ne sont pas capables de faire à manger, d'utiliser un tournevis et de faire pousser une plante ! Ils savent donc ce qu'il faut faire pour ouvrir un restaurant, réparer une fusée, et devenir agriculteurs !



Il y a des solutions politiques (cool) ...


... ET des savoirs scientifiques et techniques pour remédier aux changements globaux, qui ne seront mis en place que par des nations de citoyens éclairés dans des sociétés qui se préoccupe du bine être de tous et de la planète, pas juste de leurs profits à deux chiffres...


C'est qu'est-ce que je disais mon brave Manu. 


Par contre, si tu penses pouvoir gérer niveau politique (on entend le dégagisme, il nous manque la solution à suivre), niveau scientifique et technique tu es manifestement à l'ouest; donc avant de penser que tu "sais ce qu'il faut faire" sur ces aspects, mieux vaut écouter un peu, avant de ramener ta fraise en version individualiste égocentré pur-produit du néo-libéralisme patriarcal "donnez moa le pouvoir, vous allez voir ce que vous allez voir, parce que moa je sais qu'est-ce qu'il faut faire du fond de mon canapé !". Si tu es à minima pour la concertation du peuple (éclairé hein, informé de façon correct avec du contradictoire) et anti-capitaliste, tu écrirais ce genre de message autrement. Bien à toi.



Oulah, mais je n'ai rien écrit de tel.

Je pense justement que légen sont capable de s'organiser collectivement pour faire émerger des solutions qui ne viendrait pas d'un groupe-gui-sait-ce-qui-est-bien-pour-les-autres. Le monde alternatif auquel j'aspire est basé essentiellement sur le déjà-là : sécurité sociale, fonctionnariat, échanges locaux, fermes paysannes bio, recyclerie, Négawatt, etc.

Le « solutionisme » ne peut que faire perdurer l'état actuel des choses : déposséder légen d'agir.

Dès mon, premier message, je parle directement des gens comme toi (j'en cotoies, malheureusement de mon bord politique qui se pensent humaniste en plus) : "certains prosélytes de doctrines politiques ne veulent surtout pas entendre parler des solutions scientifiques et techniques car cela pourrait pousser les populations à continuer sur le plan de la politique à faire du bizness capitaliste as usual... mais elles existent ! " Elles existent, ne seront jamais mis en œuvre par le capitalisme car il faut pour les mettre en place un projet de société orienté vers le bien-être humain et écologique.


On peut réclamer les deux : changement politique et recherchequi accompagnent les changements globaux et aide à les résilier et les atténuer, le monde n'est pas binaire et bas de plafond : un changement politique ET chercher de nouvelles solutions : sais-tu par exemple que l'agriculture bio (non industrielle) bénéficies des nombreuses recherche actuelle en écologie, agronomie, agroécologie, cycle du carbone, épidémio ? 


Ce que tu exprimes est le pur produit de ton temps : tu penses que ça y est, on est arrivé au bout de l'histoire, on fera pas mieux dans l'humanité : terminus tout le monde descend il n'y a pas à chercher autre chose que ce qu'on connait déjà (ce qui revient psychanalytiquement à "après moi, le déluge"). Tu ne réfléchies qu'en individu (ce que souhaites les néolibéraux) : tu dénies les corps constitués qui font société pour te retourner vers ton jardin, ta yourte et des mots clés (échanges locaux, fermes paysannes bio, recyclerie, Négawatt... Super! sinon dans la vrai vie, ça donnerait quoi ?). Ces mots-clés n'ont aucun sens concret car derrière, tu ne sais pas ce que ça donne dans la vraie vie (et tu n'es pas prêt de savoir, car pour cela, il te faudrait écouter d'autres gens et corps sociaux constitués que toi, dont des chercheurs, des agriculteurs par exemple, des logisticiens, etc. TOUT AUSSI BIEN que d'écouter les gens qui ne sont pas des corps....bref, comme Platon le décrivait déjà il y a 2500 ans mais comme "faut pas écouter les sachant" ça doit te passer au dessus de la tête, parce que toi, du fond de ton canapé, tu as déjà la solution aux limites d'une démocratie, république, dictature, etc. !). 


En résumé, ta position est ce qu'on appele conservatisme, tinté d'individualisme : deux des jambes du néo-libéralisme, et le pire c'est que tu sembles te croire socialiste voire communiste et écologiste.


La question n'est pas "fromage (politique) et dessert (solutions scientifiques et techniques), mais les deux, voire les trois, les quatres (que je ne connais pas encore pour ma part), notamment si un jour tu veux proposer un projet cohérent à ta nation.

Je pense qu’il y a réellement un malentendu, ou alors des positions irréconciliables. Je n’ai rien contre la recherche ni les scientifiques, bien au contraire

.

Simplement, dans le cas précis du changement de système auquel je souscris, je pense qu’il n’y aucun besoin de quelconque solution technique. Il s’agit de faire basculer un rapport de force, et il n’y a rien de technique ou scientifique là-dedans, simplement du social.


Ce changement doit cependant s’accompagner d’une reprise en main des choix de mise en œuvres des solutions techniques « progrès ou pas ».

Par exemple, je ne suis pas spécialement anti-technologie, mais sincèrement, à quoi bon la 5G quand tout le,monde n’accède pas encore à la 4G. Si c’est pour m’afficher des pubs en 18K, très peut pour moi. Par contre s’appuyer sur la désintermédiation permise par les applications « sociales » pour mette en œuvre un service de transport à la personne locale, là je dis oui.

De la même manière, je suis pour l’arrêt des centrales radioactives, mais, je suis conscient de 3 choses :

- le système mis en place avait peut-être tout son sens à l’époque ;

- nous devons en assumer l’héritage (qu’on aime ça ou non, il restera pour très longtemps un filière radioactive en France et par le monde) ;

- le démentèlement reste un grand défi technique et technologique, avec un grand risque de perte des compétences de ceux qui partent à la retraire en ce moment. Et donc un grand besoin de personnes qui y réfléchissent (mais qui ne cherchent pas à imposer un enfouissement non désiré).


Dans le même ordre d’idée, je pense que les ressources financières et humaines du projet ITER devrait plutôt servir à la transition tel que proposée par Négawatt par exemple (dont vous devriez lire le dernier scénario plutôt que de le balayer d’un revers de main sans donner l’impression de savoir ce qu’il en est).


Bref, de la science oui, des chercheurs oui (pour reconstruire un pôle public du médicament par exemple), MAIS avec un délibération collective pour décider de ce dont on a besoin et vers quoi aller.

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«  En fait le but principal de la 5G ce n'est pas tant d'augmenter le débit que de pallier à la saturation du réseau 4G. »

En zone blanche ? Car c'est de ça dont je parlais.

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Je pense qu'on est sur la même longueur d'onde mais on se doit d'avoir une recherche fondamentale qui échappe totalement au public, libre des puissances financières et des contrôles politiques, uniquement bornées par des limites morales et des gardes-fous de collectifs scientifiques. 


Tu ne peux pas imaginer demander l'avis du peuple sur les recherches en mathématiques des processus stochastiques des hyperespaces ou en écologie des boucles de rétroactions environnementales et de la propagation des isotopes radioactifs dans la chaine trophique.


Dans tes messages, tu parles surtout de ta volonté de refuser l'emploi de certains savoirs, détournés pour faire du profit ou en tirer un certain pouvoir sur les populations, donc de techniques et d’ingénieries mises en œuvre par des entreprises privées, mais ce n'est pas de la recherche !

Qu'une assemblée délibère sur ce qu'une communauté accepte et n'accepte pas qui se déploie dans notre espace commun, par exemple iter, la pma ou la 5g, est totalement différent de délibérer sur des recherches fondamentales sur la fusion nucléaire, les mécanismes de développement des embryons humains et sur les ondes radios (ces savoirs étant détournés et exploités dans l'Iter, la pma et dans la 5g). Pour ma part, je refuserai tout projet de société visant à limiter et encadrer l'acquisition de savoirs scientifiques, philosophiques, politiques, historiques, etc... Par contre, mettre une limite à des usages à l'exploitation technique et sociétale des connaissances acquise me semble une bonne chose.

C'est le capitalisme néo-libéral qui a dévoyé le terme de "recherche", en incluant les sous le terme de "recherches appliquées", de la R&D (recherche et développement", ce qu'on appelait avant de l'ingénierie, une activité dont le but est de rendre exploitable économiquement un savoir et des connaissances). N'est pas de la recherche une activité dont le but principale et majoritaire est l'acquisition de connaissances !  


La proposition est depuis longtemps programmé par les "chercheur.se" de "gauche" : un programme de "gauche" sur la recherche se doit de continuer, sans contrôle, à développer l'acquisition de connaissances (dans le respect de limites morales -exemple: respecter le bien-être animal- et les gardes-fous de collectifs ouverts -c'est à dire avec rapport accessible par tous, avec une conférence publique par an par thématique de recherche et par chercheur.se, avec la possibilité pour tout citoyen de questionner le chercheur.se). De même, un programme de "gauche" se devra de rendre toute recherche 'transparente' : couts, objectif, découverte, et de permettre à tous de reprendre des études universitaires permettant l'accès à faire de la recherche tout au long de notre vie, c'est à dire université ouverte à tous avec un droit à 5 ans d'études gratuite sous salaire minimum.


De la même façon, imaginer un programme spatiale dont l'objectif serait mis en oeuvre pour le bien de l'humanité entière, je suis milite pour ! On peut collectivement défendre et choisir un programme spatiale visant à mieux comprendre l'univers, voire à coloniser la lune et mars, pour le bénéfice de tous et non pour le plaisir des milliardaires ! Un programme de gauche à mon avis se doit d'intégrer cela dans l'enveloppe énergétique qu'on pourrait trouver acceptable pour le développement humain (même si pour certains bruler une buche est déjà non-soutenable pour la planète !). Cet enveloppe du soutenable dans un régime politique écologique et réellement délibératif dépendra justement de certains savoirs et solutions techniques -le plus souvent à base du vivants exploitant par exemple la photosynthèse algale ou des plantes-. 


Une analogie serait un peu comme un gouvernement de gauche qui décrèterait que comme la dette et les sciences économiques permettent l'enrichissement, on arrêterait les recherches en économie et on ne s'autoriserait pas de dépenses gouvernementales supplémentaires pour ne pas contracter de dettes... non, les sciences économiques ont dégagé des savoirs qui permettent d'imaginer étendre nos dépenses gouvernementales car certaines auront un impact positif sur le niveau de dettes du pays. Les sciences écologiques et environnemetales en général ont dégagées ce genre de savoirs.


Peut-être faudrait-il commencer par présenter les choses de façon moins floue qu’en évoquant vaguement l’anticapitalisme ou plus exactement « le capitalisme », un mot-cabas dans lequel le commun des mortels fourre ce qui passe à portée de sa compréhension de notre économie de marché (et il fait bien comme il fait) ? Voyez vous-même ce que provoque votre post avec des évocations de "surconsommation", de "classes sociales", de "productivisme"...


Il me semble que la chose (…) serait mieux rendue en parlant de « l’abolition du privilège actionnarial ». Cette formulation a le mérite de dire à la fois le diagnostic et le moyen d’action tout en étant facile à comprendre et à situer historiquement car en filiation directe avec l’abolition des privilèges féodaux pour laquelle nos ainés ont lutté de 1789 à 1793.


J’ai vu que vous nous renvoyez, entre autres, vers le système Friot-Lordon. En attendant de formuler une critique de type académique de ce système (à supposer que cela soit indispensable), chacun est capable de déceler à l’avance l’édifice bureaucratique vertigineux que ces deux-là nous préparent. Tout cela pour quoi? Pour que triomphe en définitive un autre privilège, celui de l’aristocratie du savoir, de la compétence comme ils disent ; comme si pour avoir le droit de vivre et de vivre bien il fallait autre chose que le souffle de vie lui-même. On imagine bien que nous arriverons très rapidement à octroyer au reste du vivant un droit de vivre contingenté au niveau de compétence que nous prétendrons lui reconnaitre ? Vaste perspective…


Pour finir et en revenant à l’article, je me souviens qu’il a déjà été question de boomers sur ce site au sujet notamment d’une affiche des écologistes. Même si je crois que le changement de la société passe par la transformation des institutions, on est quand-même en droit de pointer des réflexes collectifs ou plutôt générationnels ‘qui posent problème’. Il n’est pas faux de dire que le monde dans lequel nous vivons en 2022 est le résultat de ce que les boomers ont fait. Certes, ont-ils hérité bien de choses de leurs ainés ? C’est à eux de le dire. Les cadets sont bien obligés de regarder ce qui leur échoit et de constater que pendant ce temps les boomers, coquets à souhait (je parle de la vidéo) sont arcboutés sur la centralité qui leur échappe, particulièrement ceux qui ont probablement été de gauche quand ils n’avaient que leur force de travail pour espérer vivre mieux et qui, maintenant qu’ils ont quelques sous de côtés, tortillent un peu plus du fondement pour dire que bien rémunérer le capital et d'abord lui serait la moindre des choses (il y avait des représentants de cette espèce sur le plateau).


Allez donc leur demander de consentir à l’abolition du privilège actionnarial pour permettre l’avènement d’une société où la richesse est convenablement répartie en lieu et place de faire indéfiniment appel à l’accroissement du gâteau (au détriment entre autre de l’équilibre de notre cadre de vie) pour permettre à chacun de vivre du fruit de son labeur. Les cadets doivent comprendre qu’ils devront aller chercher l’abolition du privilège actionnarial, seuls s’il le faut, avec les dents. M'enfin peut-être faut-il également se résoudre à penser que la révolution ne se fera probablement pas sur les plateaux de télévision?

La Sécu n'est pas non plus un enfer bureautique kafkaïen ! C'est de là qu'il faut partir pour bâtir cette société sans privilège de la propriété privée des moyens de production.

Friot-Lordon (j'adore l'idée qu'ils constituent une entité unique ! ^^) ne disent rien d'autre au fond...

La Sécu que nous connaissons fonctionne ainsi parce qu'elle a consisté à soustraire une partie de la valeur ajoutée à un système qui est celui du "privilège actionnarial", donc en définitive à remettre ce privilège en question avec succès, l'affaiblissement passager de la bourgeoisie à la sortie de la dernière guerre ayant rendu la chose possible. Quant à installer une Sécu généralisée en lieu et place du système dont elle est issue, je ne ferai pas insulte à Friot-Lordon en prétendant que la distinction leur aurait échappé. Il s'agit plutôt d'un excès d'optimisme au sujet de la bureaucratie et d'un aveuglement à l'édification de nouveaux privilèges qu'ils sont en train d'entreprendre; j'y revendrai. 


Auparavant, Il me semble que la meilleure manière d'aller au bout de la longue campagne dont une nouvelle bataille fut remporté avec la mise en place de la Sécu (après la précédente grande victoire obtenue par la paysannerie de 1788 à 1793) c'est de faire advenir l'abolition du privilège actionnarial. 


Nul n'est besoin de nous aventurer trop loin du chemin tracé par nos ainés en nous lançant dans une nouvelle expérimentation après celle du marxisme-léninisme.  La 'Montagne' fut défaite par la bourgeoisie thermidorienne avant d'avoir achevé son programme "d'égalisation des fortunes". Il y a ensuite eu 1848, 1871 et dans une certaine mesure 1968, encore que l'on doive se poser des questions quand on observe le comportement de nos boomers. Pendant ce temps le prolétariat a tenté d'acquérir le science de son malheur puis entrepris sa révolution sans pouvoir renverser durablement le pouvoir bourgeois. Il nous faut continuer de traquer ce pouvoir qui réside, comme on le comprend aujourd'hui, dans le privilège actionnarial. La bête dont nous croyions avoir tranché la tête en 1793 à fait pousser une nouvelle. Nous devons à présent trancher celle ci et tous les autres bourgeons c'est à dire tout ce qui ressemble de près ou de loin à la constitution de nouveaux privilèges tels qu'ils pointent leur museau dans le système Friot-Lordon de l'aristocratie de la compétence (du savoir en définitive)!


Au sujet de la difficulté de se soustraire à la bureaucratie, il suffit de suivre les laborieuses élaborations du duo Friot-Lordon lui-même et si besoin de se reporter au texte suivant  : « Pourquoi le socialisme » par Albert Einstein


Merci pour ce lien vers le texte d'Einstein. J'ignorais complètement qu'il avait été sincèrement marxiste !  ;-)


Sur le fond, nous savons aujourd'hui, surtout après les multiples échecs du socialisme réel tel qu'historiquement advenu, qu'il existe une tension inhérente entre centralisation économique nécessaire et démocratie politique désirable. Autrement dit, nous connaissons déjà le risque de voir émerger une nouvelle classe de privilégiés, même sans propriété des moyens de production.

Je pense justement que ces diverses expériences historiques sont des points d'appui précieux pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Il s'agit donc de bâtir des formes institutionnelles qui garantissent le réel pouvoir de décision à tout le monde, les bureaucrates n'étant plus que les exécutants de ces décision populaires souveraines. D'un point de vue technique, nous avons des moyens de communication rapides et universels qui permettent une démocratie directe, pleine et entière.


Je n'ai pas lu le dernier bouquin de Friot-Lordon, mais ce que j'en ai entendu de leur part ne m'a pas semblé éloigné de ces considérations. Au contraire même, je trouve qu'ils sont très lucides là-dessus.

Du coup, je veux bien connaître les éléments qui vous permettent d'avoir des doutes à ce sujet.

"chacun est capable de déceler à l’avance l’édifice bureaucratique vertigineux que ces deux-là nous préparent. Tout cela pour quoi? Pour que triomphe en définitive un autre privilège, celui de l’aristocratie du savoir, de la compétence comme ils disent"

je crains bien que non :(

ok pour "l'abolition du privilège actionnarial".... donc ne nous privons pas de les attaquer au porte-monnaie sans attendre d'avoir pris le pouvoir de légiférer : limitions drastiquement notre consommation des biens qu'ils produisent, recentrons-là sur les entreprises non boursières, créons un maximum de "communs", de (vraies) mutuelles, de tontines, etc.

Nous pouvons toujours tout essayer avec une limite assez facile à entrevoir : celle de l'intrication  entre notre subsistance et le système du privilège actionnarial.


A titre de comparaison les paysans de la fin du 18ème siècle vivant sous le régime du privilège féodal devaient verser le principal de leurs récoltes aux seigneurs. La première étape de leur lutte (avant de parvenir à accéder aux châteaux pour détruire les terriers) fut de garder la récolte pour eux (avec bien entendu tout ce que cela comporte de conséquences et de résistances lorsque le seigneur recours à la force publique pour faire respecter son droit féodal).


Aujourd'hui, le fruit du labeur des salariés est récolté directement par l'entreprise ! D'où la difficulté, pour le salariat, d'enrayer le fonctionnement de la machine sans obérer sa propre subsistance. Les entreprises hors du système sont plus que marginales; les premières conséquences d'un arrêt ou même d'un ralentissement de la consommation toucheront en premier lieu le salariat lui-même. Quant aux communs nous n'y sommes pas encore et notre sens endormi du collectif fut à peine dépoussiéré lors des premiers confinements dus au coronavirus.


Je ne dis pas que rien n'est possible mais qu'il faut avancer sur le chemin de l'abolition du privilège actionnarial avec une vision la plus large et claire possible de la situation du plus grand nombre que représente le salariat.  Les occasions n'ont pas manqué et ne manqueront pas. Nous saurons mieux les saisir si, comme la paysannerie d'avant 1788, nous comprenons que ce qu'il nous faut c'est abolir le privilège actionnarial et, cette fois-ci, tuer dans l'œuf tous les autres qui voudraient lui succéder.

vous parlez de ce qu'on peut faire lorsqu'on a le pouvoir, je parle de ce qu'on peut faire pour attaquer le pouvoir en place (la ploutocratie). C'est, disons, complémentaire.

On peut penser que la présence de Gernelle et Quatremer sur un même plateau fait monter l'indice de la connerie de beaucoup plus de 2,7 degré.


On peut même penser que le dérèglement devient intolérable.

Énorme...

A l'image de notre président hier , un autre exemple d'une société en pleine décadence. 

Bel exemple de l'entre soi de la petite bourgeoisie !

Proverbe Chinois : " le poisson pourrit par la tête"

"de n'avoir pas été assez durablement révoltés " il faut de la révolte durable maintenant ! pourquoi ça me fait rigoler? Je retourne me coucher.

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