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Prix Bayeux : l'auteur du reportage sur la torture a lui même frappé des prisonniers
Le jury du prix Bayeux des correspondants de guerre a récompensé samedi 7 octobre un reportage sur la torture, dont l'auteur, immergé au sein des forces irakiennes, a lui-même avoué avoir porté des coups à des prisonniers. Une décision controversée.
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Derniers commentaires
C'est vrai que c'est quand même curieux de choisir de le récompenser...
l'image de l'armée irakienne, auparavant louée par ses alliés de la coalition.
Les alliés en question étant bien entendu des juges qualifiés en matière de droit de la guerre ou de droits humains.
"En tant qu'organisaiton pour les doits humains, nous le disons depuis 2003, chaque année dans nos rencontres avec les Américains, avait réagi Belkis Wille, chargée de mission pour l'Irak auprès de Human Rights Watch dans le Toronto Star. 'Si vous autorisez les groupes armés (chiites) à continuer à perpétrer ces exactions, vous devrez faire face à de très mauvaises réactions."
Celle-là aussi est réjouissante : ainsi, une so-called organisation de défense des droits humains va discuter tranquillement avec les créateurs de Guantanamo pour leur signaler qu'ils ne devraient pas autoriser les comportements inappropriés de certains de leurs [s]supplétifs[/s] alliés.
Les alliés en question étant bien entendu des juges qualifiés en matière de droit de la guerre ou de droits humains.
"En tant qu'organisaiton pour les doits humains, nous le disons depuis 2003, chaque année dans nos rencontres avec les Américains, avait réagi Belkis Wille, chargée de mission pour l'Irak auprès de Human Rights Watch dans le Toronto Star. 'Si vous autorisez les groupes armés (chiites) à continuer à perpétrer ces exactions, vous devrez faire face à de très mauvaises réactions."
Celle-là aussi est réjouissante : ainsi, une so-called organisation de défense des droits humains va discuter tranquillement avec les créateurs de Guantanamo pour leur signaler qu'ils ne devraient pas autoriser les comportements inappropriés de certains de leurs [s]supplétifs[/s] alliés.
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Dans un premier temps, j'avais réagi à l'hypocrisie consistant à ériger les EU en parangons de vertu en matière de droits humains.
J'ajoute que les consciences à vif des professionnels de la profession journalistique sont tout aussi hypocrites, elles qui n'ont jamais trouvé à redire contre la présence de confrères et consoeurs dans le lit (embedded dans le jargon) des armées du BIEN, en Irak ou ailleurs.
J'ajoute que les consciences à vif des professionnels de la profession journalistique sont tout aussi hypocrites, elles qui n'ont jamais trouvé à redire contre la présence de confrères et consoeurs dans le lit (embedded dans le jargon) des armées du BIEN, en Irak ou ailleurs.
Seule l'expérience pratique permet d'échapper à la froide abstraction.