11
Commentaires

Pour une tribune, "guerre civile" au New York Times

La publication d'une tribune du sénateur américain Tom Cotton, appelant à envoyer l'armée dans les rues des villes américaines pour mater la révolte contre les violences policières racistes, a engendré une tourmente interne parmi les journalistes de la rédaction mais aussi de la rubrique "opinions". Jusqu'à ce que la direction, confrontée à la colère de ses troupes, admette une erreur. Récit.

Commentaires préférés des abonnés

"...cette tribune, explique le syndicat, "met de l'huile sur le feu" car "les médias ont pour responsabilité de demander des comptes au pouvoir, pas d'amplifier les messages du pouvoir sans prudence ni précaution".  "

Y aurait-il moyen de fa(...)

En mai 2019, à la suite de la publication d'une caricature antisémite, le New York Times prenait la décision radicale de stopper du jour au lendemain toute publication de caricature. En juin 2020, suite à la publication d'un article d'opinion très co(...)

Tu parles d'une image de sérieux pour le New York Times. Le benêt Bennett s'est fait virer à cause d'un fascistoïde trumpmaniac qui s'en réjouit.  Voilà ce que c'est que d'accueillir n'importe quoi dans ses colonnes pour faire du buzz, du market(...)

Derniers commentaires

Excellent article
Juste une remarque d'ordre général, histoire d'éviter de prendre les choses au tragique.
Dommage qu'il n'y ait pas eu d'argument de légitimité dans ce débat.

Parce qu'il est à remarquer cyniquement qu'il a suffi d'appliquer la loi et de traiter les policiers fautifs dans l'affaire George Floyd comme un assassin et ses acolytes, ce qu'ils étaient, pour que les troubles s'éteignent d'eux-mêmes.

Certes, c'est un peu plus compliqué que ça, mais Cotton aura perdu parce que ce qu'il disait était n'importe quoi,  cette solution était coûteuse et profondément illégitime, susceptible de lancer une guerre civile.


Dommage, en tant que spectatrice du déclin américain, je constate qu'il existe des forces positives capables d'enrayer ce déclin. Et que cette crise majeure a permis de constater que l'usage de la force, ce délire paranoïaque des autorités américaines, est en train de faiblir. Et que Trump n'y peut rien.


Il reste à espérer que nous sommes en France également dans une phase de pacification, mais dans les deux cas, ça va être compliqué.


Tu parles d'une image de sérieux pour le New York Times. Le benêt Bennett s'est fait virer à cause d'un fascistoïde trumpmaniac qui s'en réjouit.  Voilà ce que c'est que d'accueillir n'importe quoi dans ses colonnes pour faire du buzz, du marketing, du clash., de la com', du vent, de la merde, qui pue...


Et l'autre qui voulait mettre les USA à feu et à sang...  Ce n'est pas une opinion. C'est une infraction.

Il semble que James Bennet soit démis de ses fonctions : https://twitter.com/NYTimesPR/status/1269722985751027713 

En mai 2019, à la suite de la publication d'une caricature antisémite, le New York Times prenait la décision radicale de stopper du jour au lendemain toute publication de caricature. En juin 2020, suite à la publication d'un article d'opinion très controversé, le journal décide aussitôt de réduire les pages opinions... Question : pourriez-vous faire une émission sur le "climat" du New York Times pour qu'on comprenne : que s'est-il passé après son virage numérique ? D'où vient cette peur panique de perdre à tout instant... quoi d'ailleurs ? Ses lecteurs ? son autorité ? Son statut ? D'ici dix ans, les pages seront vides à force de tout couper dès qu'un problème se présente. En tout cas merci pour cet article.

"...cette tribune, explique le syndicat, "met de l'huile sur le feu" car "les médias ont pour responsabilité de demander des comptes au pouvoir, pas d'amplifier les messages du pouvoir sans prudence ni précaution".  "

Y aurait-il moyen de faire venir ce syndicat chez nous pour communiquer cette info à nos médias ?

C'est une vision idéaliste et à mon gout irréaliste des médias ; tant que leur survie économique dépend de la pub, du maximum de clics et donc de la création de buzz, ce genre de "dérives" sera la norme.

C'est pour ça que que les médias mainstream sont incapables par nature d'être un contre pouvoir tant que leur survie est dépendante qu'ils ne soient pas un contre-pouvoir efficace. On demandera pas à une girafe de faire du surf...


Donc arrêtons de penser que la qualité ou le rôle des médias dépend d'une quelconque morale des individus ou d'un groupe, c'est le résultat de l'organisation et du financement de celui-ci. Et c'est là ou en tant que citoyens on pourrait émettre des règles du jeu différentes, par exemple par le biais de la Constitution.

Si on ne met pas en place une indépendance économique, judiciaire et des règles éthiques et déontologiques efficaces, on n'aura pas mieux en terme de médias que ce qu'on a actuellement. :)



Il ne s'agit pas de morale mais de sérieux, de rigueur. Vous mélangez tout. 


Le pognon est un bon serviteur mais un mauvais maître. Il ne fait pas tout et ne permet pas tout.


A2I et Médiapart existent sans qu'on ait besoin de changer la Constitution.


Il n'y a pas lieu d'ailleurs de la changer, une loi simple suffit à garantir l'indépendance éditoriale des médias. Imaginons, pour ceux y tiennent, des contrats de deux ou trois ans pour la publicité. Par ex. L'annonceur paie d'avance. 


Il y a des tas d'autres possibilités. 


Le problème est avant tout particularisme politique français très imperméable au progrès social, à l'égalité, à l'affirmation d'une société démocratique moderne - à l'opposée du modèle conservateur et réactionnaire qui s'étale encore devant nous.


Le plus dur est donc de convaincre la majorité de politiques français qui gouverne d'être des démocrates sincères et d'arrêter de vouloir faire passer leurs trépidations capricieuses de chefaillons chafoins pour de la politique. 


Ca n'est même pas du niveau de la maternelle. Comme la chronique politique qui les commente et les encense majoritairement, par obséquiosité et paresse.  C'est tellement plus facile de broder des âneries que de travailler un sujet. Un même modèle de pôv type prétentieux et creux. Comme le benêt Bennett du NYT.




Justement le fait que Mediapart et @si existent prouve bien l'impact du modèle économique sur la teneur et l'indépendance des articles. Si on veut que la totalité ou la majorité des médias aient un vrai rôle de contre pouvoir alors il faut changer et encadrer les modèles économiques. Et que demander un changement de contenu et de fonctionnement des médias dominants sans changer leur modèle économique / propriétaire est utopique, dans le mauvais sens du terme.

Si on laisse faire le Marché alors on aura perpétuellement une politique spectacle, ce qui arrange bien les dominants du système actuel.


Et pourquoi mettre ça dans la constitution, c'est symboliquement pour acter l'importance effective du rôle des médias dans le jeu politique et secundo parce qu'on ne change pas la constitution comme une loi simple, ça évite qu'un changement de majorité puisse mettre la main sur le pouvoir médiatique.



"Le plus dur est donc de convaincre la majorité de politiques français qui gouverne d'être des démocrates sincères et d'arrêter de vouloir faire passer leurs trépidations capricieuses de chefaillons chafoins pour de la politique. "



=> Je suis désolé à mon avis vous prenez les choses à l'envers, ça ne sert à rien de convaincre les politiques de changer, ils sont parfaitement adaptés à l'écosystème dans lequel ils vivent.

Si vous voulez changer les politiques, changez les règles qui les régissent.


en France, ça aboutirait à un démantèlement des médias traditionnels (tv, radio et journaux) XD. Souhaitons là pour le bine de notre démocratie et de notre nation.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.