26
Commentaires

Pillage d'Haïti : des historiens contre le "New York Times"

Le "New York Times" a publié une longue enquête sur le pillage en règle d'Haïti par les gouvernements français et américains pendant des décennies, en présentant ces faits comme peu racontés jusqu'alors. Mais les spécialistes du sujet s'indignent, estimant avoir été oubliés, et accusent le journal de faire du neuf avec du vieux. Le journal répond.

Commentaires préférés des abonnés


Vivemement que les historiens de CNews nous expliquent comment Haïti, prise de remord, a décidé de contribuer volontairement à la grandeur de la France.

Dans cette affaire, tout le monde a raison de son point de vue.

Les historiens ont bien produit un savoir scientifique sur l'histoire des réparations extorquées par la France à Haïti.

Mais cette histoire, comme tout ce qui touche à l'esclavage  es(...)

Pour ceux qui n’ont pas lu le papier du NY Time, un lien vers un autre article du Monde ( en accès libre) qui en fait un condensé. Edifiant !

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/23/haiti-comment-la-france-a-oblige-son-ancienne-colonie(...)

Derniers commentaires

Si je comprends bien la polémique n'est pas sur les FAITS. - qui sont connus et reconnus, même si non "médiatisés" - mais sur la reconnaissance du travail des chercheurs et l'énumération des sources.

Bon d'accord!

Espèrons que cette polémique ne serve pas à masquer le fond et étouffer la prise de conscience...

L'accroche donneur de leçon du New York Time est étrange. Les pays vont tous se fâcher les uns avec les autres, mais surtout avec la France, Liverpool ceci cela?

Ce samedi dans l'émission "rendez-vous avec X" il était question de Madagascar en 1947; pas glorieux non plus.. 

Le bilan de la grande-bretagne au niveau des colonies est assez minable aussi. Le Commonwealth, on l'apprend pas trop non plus en Histoire Géo.

Pauvres Haïtiens, bien punis, ça vous apprendra à vouloir être libres. L'article du New York Time les fige dans ce statut pour toujours, pour rompre la malédiction il faut rembourser la somme. Mais à qui?

Chirac, homme bon parmi les braves a dit "non mais eh oh ça va bien" ou " oh eh hein bon" je sais plus, mais il a pas voulu. Papa n'a pas voulu, comme chante Mireille, et a fait virer le chef d'état!


Bientôt les journalistes des grands médias nous expliqueront que les lanceurs d'alerte, c'est eux.

si le bad buzz peut faire parler de cet article et donc du fait historique qu'il traite alors c'est tout benef


car quoi qu'en disent les Historiens qui ont travaillé sur le sujet ( et dont je comprends les revendications ) ce fait historique est profondément méconnu, voire complétement ignoré de la plupart des gens blancs, français moyens dont les cours d'histoire au lycée et au collège sont la seule référence


1. Demander aux historiens d'expliquer leurs découvertes

2. En faire un article de presse

3. Dire que les historiens ne travaillent pas sur ce sujet.


Joli...

Dans cette affaire, tout le monde a raison de son point de vue.

Les historiens ont bien produit un savoir scientifique sur l'histoire des réparations extorquées par la France à Haïti.

Mais cette histoire, comme tout ce qui touche à l'esclavage  est peut ou pas enseignée dans les écoles, jamais évoquée au cinéma ou à la télévision. Et totalement taboue dès que l'on touche aux gloires nationales telles que Colbert ou Napoléon.

Pas d'historiens français dans le lot ? Si c'est vraiment le cas, ça en dit long sur la difficulté qu'on a en France de regarder son histoire en face (ceux qui le font sont accusés d'ingratitude, de haine de la France, de destruction du récit national, de séparatisme, de décolonialisme, d'indigénisme et maintenant de "wokisme" — selon la couleur de leur peau).


Vivemement que les historiens de CNews nous expliquent comment Haïti, prise de remord, a décidé de contribuer volontairement à la grandeur de la France.

Pour ceux qui n’ont pas lu le papier du NY Time, un lien vers un autre article du Monde ( en accès libre) qui en fait un condensé. Edifiant !

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/23/haiti-comment-la-france-a-oblige-son-ancienne-colonie-a-lui-verser-des-indemnites-compensatoires_6127378_3210.html

 Ou comment nos belles démocraties, perpétuelles donneuses de leçon, se sont enrichies sur le dos des pays les plus démunis. Et ça continue en Afrique et ailleurs.


je crois qu’il y a une coquille sur ce passage : 

Une critique appuyée sur Twitter par Bryan Banks, ancien collaborateur du site The Root, spécialisé dans l'histoire des populations noires

Or le lien renvoie vers une tweet et un article de Michael Harriot.

PS: désolé s’il y a un formulaire pour ça, je ne l’ai pas vu. 

Sélectionner la partie à corriger. Apparaît automatiquement une "boîte de dialogue" avec 3 symboles pour Twitter, Facebook et un A coché. Cliquer le A coché, qui ouvre une page où l'on peut faire un signalement.

Merci pour cet article mais je crois qu'il y a une coquille : "Une critique appuyée sur Twitter par Bryan Banks, ancien collaborateur du site The Root" (juste au-dessus de "Le New York Times répond") =>  il s'agit en fait de Michael Harriot (d'après le compte twitter vers lequel on est dirigé en cliquant sur le lien).

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.