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Commentaires

Pas glop, Mas est mort

Derniers commentaires

Sans vouloir être désobligeante pour Anne-Sophie.
Tout simplement, merci pour tous ces samedis. Et bonne chance pour la suite.
je me disais, on a eu sacrément du bol que [s]Mas meure avant le départ d'Alain[/s] Alain parte après le décès de Mas, parce que on aurait raté cet immense moment de nostalgie pif gadget.
Merci Alain pour ses 2 années et particulièrement pour la malice et la chaleur avec lesquelles vous avez toujours su communiquer avec nous autres @sinautes sur les forums. Pour sur, vous allez [s]foutrement[/s] vraiment nous manquer ! C'est jour de deuil pour les vrégens.
Pif, Pifou... des clébards. Communistes OK, mais des clébards quand même.
Compagnons dociles des mémères, assistants zélés des flics ou rabatteurs féroces des chasseurs. Pouark ! Collabos !
Hier, j'ai aperçu mon premier canardeur, treillis et casquette. Il rangeait son fusil et son chien dans sa chiotte. Surement un 4X4.
J'avais oublié que la chasse était ouverte depuis le début du mois. Un an sans la vision d'un seul des ces tueurs. Je les avais zappés. Mais il faudra bien que je me fasse à nouveau à l'idée (comme dit Laeticia en soupirant) de les croiser, y compris le dimanche, jour des promenades en famille.
Détonations et aboiements jusqu'aux premières neiges. Puis la nature redeviendra enfin paisible et accueillante.
Vive Hercule !
Merci Alain pour cette chronique nostalgique ,en tant qu'ancien lecteur de pif gadget dans les années 70 , j'avais un peu oublié pifou que je gardais pour ma petite soeur , mais Rahan , la jungle en folie ou Dr justice...
Je me souviens surtout que mon collège se trouvais en face de la rédaction de Pif ( rue des petits hotels dans le 10ème ) et avec les copains ,dès la sortie on allait trainer vers la rédac qui nous avait adoptés comme gamins du quartier,et nous remettaient gentiment les numéros invendus dans notre cartable , ils étaient sympas , nous avions meme participé à la réalisation d'un petit roman photo qui était paru à l'époque
.Carrément la gloire
Sinon , le gadget , les pois sauteurs du mexique , les bactéries millénaires qui se réveillent d'un sommeil presque eternel dans un peu d'eau, le couteau de rahan et son collier de griffe....
Si ça se trouve , ma collection est encore chez maman dans des cartons enterrés au fond d'une cave.
Allo maman ?
A propos de Tintin dont on parle plus haut dans le forum :

J'ai l'intime conviction de le gag de Pif chipant un nonosse dans le musée d'histoire naturelle se retrouve exactement sous la même forme chez le concurrent belge avec Milou. Malheureusement, la mémoire me fait défaut quant à savoir dans quel album cela se trouve. Comme Tintin a vu ses publications étalées entre avant et après la guerre, lequel des deux toutous a piqué l'idée à l'autre ?

Si un tintinophile encyclopédique peut passer me rafraîchir la mémoire ! :-)
Super article, je suis trop jeune pour avoir connu ce magasine en parution mais ma jeunesse a été bercée par la lecture du grêlé 7/13, docteur justice et autre teddy ted et ça fait toujours aussi plaisir de se replonger dans ces souvenirs :)
A la lecture du titre j'ai un instant pensé que vous alliez nous parler de Mas. A la lecture de la chromique, je me suis demandé si en cours de route vous n'auriez pas oublié de nous en parler ?
Dans Pif Gadget, j'adorais tout ce que faisait Cézard : les Rigolus et les Tristus, Arthur le Fantôme. Un mélange d'absurde, de second degré et de calembours foireux qui donnaient un résultat très drôle. Et en plus il dessinait vachement bien, un style tout en rondeurs très sympathique.
Snif, j'ai lu le Pif et j'ai pas eue ma bourse de Robin des bois...
Alain, bonjour !

Vous c'était sur le petit lit de votre chambre, moi c'était dans le grenier d'une remise où je pouvais faire tout ce que je voulais sans être dérangé... Mais à l'époque je biberonnais chaque semaine MICKEY MAGAZINE et de temps en temps ma mère me permettait d'acheter un PIF GADGET. Des gadgets joints au bouquin je ne me souviens que des petits-pois sauteurs mexicains : mais sautaient-ils vraiment ? Je ne m'en souviens plus... Et vous, Alain, vous en souvenez-vous...?
ah que voilà une chronique salutaire !!
toute ma pré-adolescence je me suis demandée ce que pouvaient bien faire les garçons quand ils avaient fini de nous tirer les cheveux et de ranger leurs billes en ricanant d'une voix éraillée devant nos trousses si bien rangées.....

aujourd'hui, et grâce à vous m'sieur Korkos, je sais : il se gondolaient devant Pif et Pifou, et collectionnaient les coutelas pour affronter Rahan !!
bigre !
et la gourmette bling- bling avec laquelle ils se pavanaient le dimanche à la sortie de la messe pffff un vulgaire gadget de leur mag'zine préféré !
pas glop !!

dans ces temps là où les rôles étaient bien mieux définis qu'aujourd'hui, ben nous les filles on se préparait à devenir des femmes des vraies, des pures, des non tatouées, avec le magazine "15 ans" (impossible de vous en retrouver la trace et comme dans ma famille on jetait tout au fur et à mesure....)
si je me souviens bien c'est dans ce magazine que paraissaient les aventures d'Aggie et ses amis et de l'Espiègle Lili !
et pendant que les garçons collectionnaient les lunettes en plastique ben nous on collectionnait les serviettes hygiéniques (pardon hein :)) et on attendait le moment où l'on pourrait troquer nos vulgaires collants en laine par les ultra-féminitudinesques collants avec un trait sur le mollet !!
glop glop !!

ah oui les chemins étaient bien tracés en ce temps là, filles et garçons savaient parfaitement quelle route emprunter !
impossible de se perdre, et tout ça grâce à nos mag'zines préférés !
glop !
pas glop !

merci pour cette révélation nostalgiesque...
et paf..... le chien !
une poêle du beurre et Zou... le poisson !
:)
Si je n'ignorais pas que Pif servait à ses heures perdues d'ouvrage de propagande pour le parti communiste, j'ignorais en revanche qu'ils pouvaient - dans le même temps - faire rêver les enfants avec la « gourmette de Docteur Justice » !!! J'en suis presque autant bouleversé que lorsque j'ai découvert que Gorbatchev avait tourné dans une pub pour Pizza Hut.
Pif ! Que de souvenirs !

Vous vous étiez du côté des cocos et moi du côté des curés. Dans une école catho, comme la plupart des enfants d'agriculteurs ou de commerçants en Bretagne. Je devais avoir 13 ans.
Il y avait aussi un internat et une de mes copines de classe s'était plainte qu'elle s'ennuyait le soir, et je lui avais refilé une dizaine de Pif Gadget... qui lui avaient été confisqués, parce qu'ils faisaient partie de la liste des revues interdites aux catholiques.

La bonne soeur m'avait rendu mes Pifs, en m'interdisant formellement de continuer à en lire, parce que c'était "des publications communistes où les conflits étaient privilégiés et qu'il ne fallait pas se faire avoir par le côté bande dessinées". Il faut dire que c'était une vieille religieuse de 80 ans qui n'avait pas dû voir le soleil se lever à l'est. Mais elle m'avait montré la liste noire, qui était datée de l'année même (73) des publications prohibées, et Pif en effet, y figurait. J'ai comparé au "Journal de Mickey", que je recevais aussi, mais je n'ai pas senti que l'un était plus communiste que l'autre.
Toute la famille en a bien rigolé.
Mais c'est peut-être parce que j'ai lu Pif Gadget que je n'ai pas des idées cathos. Je viens d'y penser soudain.
En tout cas, c'est certainement de là que vient ma passion pour l'art.

Merci Pif, Rahan, Corto, Pifou, et Dr Justice !
Et merci Alain !
Ah ! grand merci Alain Korkos... Vous avez oublié le "Concombre masqué", que je lisais toujours pour me remonter le moral quand je me les gelais en vendant l'huma Dimanche au coin de la rue de Bretagne... Ah ah ah. C'était l'âge où je préférais quand même "Paulette" à ces enfantillages qui furent la plus grande réussite de la presse du PCF (les cornichons de la nomenklature s'empressèrent d'ailleurs de la faire capoter). C'était alors que la Grande Révolution d'Octobre n'avait pas atteint ses cinquante ans... Ra la la...
PS. Les "gadgets" existaient avant que le "journal" devienne "Pif Gadget"... Si Si... y'aura bien un érudit pour donner la date du "pois sauteur" qui fut le vrai démarrage.
Sleepless docteur es pifologie !!
vous vous rappelez les PIFISES ???? (copié collé d'un autre forum : "Définition d'un Pifise : vos enfants découvriront les « Pifises », ces œufs de crustacés réduits en poudre et qui, mélangés à l’eau, reprennent vie. En 1970, les « Pifises » accompagnaient le premier numéro d’une toute nouvelle revue appelée Pif Gadget… Les trentenaires s’en souviennent encore. "). et ces petits haricots sauteurs quand ils étaient au soleil... ma mère les avait mis dans un bocal, fermé... et on était partis en vacances, je vous dis pas les larmes et la culpabilité quand on est rentrés et qu'il y avait plein de petits papillons morts (genre mites je crois) dans le bocal.
c'était génial, pif, mon frère et moi on avait droit à 2 journaux par semaine, ben c'était DUR de choisir entre entre pilote, tintin, spirou et pif...

merci korkos pour ce moment de nostalgie pure, chiant à charger mais ça vaut le coup !!!!
Ils sont quand même redoutables de précision, les mots clés des articles de maitre Korkos... Par curiosité, j'ai cliqué sur "Cet étui a trahi Rahan... Rahan devra trouver quelque chose de plus souple...", mais pour l'instant il n'y a qu'un article indexé. J'attends la prochaine occurrence avec impatience. :-p
"La bourse de Robin des Bois"... Tenterait-on de faire passer notre héros pour un monocouillard ?

C'est petit !

***
Bof !
Hop !
Tout à fait d'accord Fred B !! Moi aussi je lisais en priorité Rahan avant
Pifou ! En tout cas Glop Glop pour Alain .
ah merci Alain ! Que d'émotions ! Je me rapelle quand j'étais cloué au lit
avec 40 de fièvre , interdit d'école pendant 2 semaines , a dévorer les pifs
gadget que ma maman allait acheter chez le marchand !!!
Les angines à répétitons jusqu'a ce que l'on me suppriment les amigdales
(j'ai pas dit amalgame Anne -So !! M'enfin !!)
Ah Rahan et ceux qui marchent debout , le fils de crao !!! Je vois bien Alain
en peau de bête avec son gros ..... gourdin .... (ben quoi j'ai dit une connerie ??)
ah ça les mots-clés c'est pour de grandes clefs :-)
nous on n'avait pas le droit de lire Pif, mais j'en ai tout de même lu quelques-uns chez les autres. Et plus tard il y avait des Rahan, Gai-Luron, etc qui apparaissaient bizarrement dans l'appart.
Enfin tout ça c'est vrai que c'est que des trucs de mecs, heureusement que j'ai des frères.
RÉPONSES EN VRAC DU SAMEDI SOIR


POISSON : L'histoire de Picsou, je l'avais sous le coude et je pensais faire un cadeau bonus à ce sujet. Mais la kro était suffisamment longue comme ça, je me suis dit que je refourguerais le bébé la semaine prochaine et patatras, vous me le flinguez en direct ;-)

A part ça, en ce qui concerne les liens PC-Pif, ils sont avérés. C'est pas pour rien que le secrétaire de la cellule coco de mon quartier vendait Vaillant le journal de Pif en même temps que L'Huma, où est né le personnage de Pif, d'ailleurs. Vaillant était édité à ses débuts par l'Union de la Jeunesse républicaine de France, émanation des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), mouvement de résistants contrôlé par le PC.

A part ça (n°2), je n'ai jamais discerné la moindre trace de "communisme" dans les bédés publiées par Vaillant ou Pif. En fait, Vaillant s'efforçait de ressembler à ses concurrents français qui publiaient pas mal de bédés amerlocaines. Il faisait donc de la bédé sous influence. Ainsi, les Pionniers de l'Espérance rappelaient Flash Gordon, Lynx blanc ressemblait à Jim la Jungle, Yves le Loup à Prince Valiant, etc.

En ce qui concerne Corto, je ne me suis pas étendu dessus, non, puisque le lien donné en fin de kronik renvoie vers un numéro de Pif contenant une histoire intégrale (plus tard reprise dans un album Casterman).
Merci pour le lien vers Pif Gadget 059. Mais je fais comment pour la récupérer, la bourse de Robin des Bois, hein ?
Non, j'ai ma dignité. Je sais me tenir. Je ne raconterai pas que j'ai une photo de moi petite vêtue du tee-shirt de Pif.
Non ! C'est pas vrai ! je n'attendais pas toute la semaine la sortie de Pif-Gadget, c'est pas vrai !
tain je l'ai eu le numéro avec le coutelas de Rahan !
C'est parfaitement raccord avec une de mes BDs de vacances : Wimbledon Green, Le plus grand collectionneur de comics du monde, par l'américain Seth.

Nostalgique (mais ce n'est pourtant pas ma nostalgie, et d'ailleurs, j'en cultive peu), suranné et d'un humour acidulé. J'en recommande la lecture !
Ouaip ça en fait remonter des souvenirs, la nostalgie ça marche à tous les coups.
Je me souviens même du premier numéro de Pif avec les lunettes qu'un copain avait amenées à l'école, donc vu la date, ça devait être au cp, punaise. ;-)
Ça faisait un petit moment qu'on avait pas eu de bd chez Alain, ça fait du bien.
Vous connaissez l'histoire de pafou le chien? C'est un chien qui va traverser, une voiture arrive et pafou il attend sur le bord du trottoir.
ceux qui n'ont jamais entendu l'histoire de paf le chien ne peuvent pas suivre et on leur explique pas pour pas devenir lourdingue

Je n'ai pas bien fait attention à tout alors. Je me souviens uniquement de rahan et totoche et même avec votre aide et cette chronique à rafraichir la mémoire. Corto Maltese dans Pif? Alors ça! 10 pages en plus. miam miam.
Oooooohhhh ! J'en ai tant entendu parler par mes aînés.
Je crois même qu'il y a eu une tentative de relance de PifGadget dans les années 90, et on a essayé de m'y initier. Mais je crois que l'esprit n'était plus le même : les vieux nostalgiques n'ont pas été satisfaits je crois.

Petite question d'une grande inculte : extrême-gauche assumée, le Vaillant, le Pif ?

Ce qui n'est pas très très gentil, c'est qu'on a le début de plein d'histoires, et jamais la fin.... ou comment attiser notre curiosité ;-)
"Pourquoi ce titre ? demanderont les plus jeunes de nos fidèles lecteurs incultes mais ce n'est pas de leur faute ils sont là pour apprendre".

Ca va les chevilles ? (troisième degré inside) :p ;) :) Je sais bien que c'est pas du premier degré mais quand même, si Pif c'est de la grande culture, ouahou quoi. Ensuite tout les jeunes lecteurs incultes que nous sommes ne le sont pas forcément, surtout quand on sait qu'on appelle les tâches de rousseur la Grêle. alors à ne pas savoir, on peut peut-être essayer de deviner le titre, pas trop difficile de deviner ensuite que les chiffres peuvent renvoyer soit à un nom de code, soit à un espion soit effectivement aux deux joues du gamin (ou à ses épaules ou toute autre partie de son corps pouvant accueillir des tâches de rousseur).

J'ai jamais lu Pifou personnellement ou alors trés peu, mais Pif je trouvais ça sympa quand j'étais petit, c'est toujours émouvant de voir un artiste de bande-dessinée s'en aller dans le firmament :( Je me rappelle avoir pleuré à la mort de Peyo :(
Je ne connais pas bien ces journaux de bédés, mais d'un point de vue très objectif, des journaux, des bédés qui ont influencé la plupart des artistes (dessinateurs et scénaristes) et qui ont marqué toute une génération, pour moi, oui, c'est la définition de "la grande culture", comme vous dites.
Ravie qu'@si puisse combler mes lacunes sur la peinture hollandaise, la bédé française de la 2è moitié du XXè siècle, les miniatures orientales, la littérature contemporaine, le cinéma américain pour ados, la 3D, les propositions de réforme des retraites, la dernière bourde du gouvernement, la petite phrase de Morandini....... La culture, c'est tout. Tout ça. Tout ce qui constitue notre société, et tout ce qui influe sur notre pensée et notre puissance créatrice.
Pas mieux, delphes :)
Ca c'est évident que la Bédé, c'est de la culture. Mais moi, je n'avais guère le droit d'en lire quand j'étais môme... Comme ma mère était catho, je lisais "Ames Vaillantes" (pour les filles) acheté au fond de l'église... et c'était "Coeurs Vailants" pour les garçons (vous voyez, A.K., Vaillant était partout, donc ça n'était pas en honneur à Vaillant-Couturier puisque chez les cathos anti-communistes, y'en avait aussi ;o)).
Me souviens pas qu'il y ait eu de la BD dans ce petit journal... me souviens de rien d'ailleurs ! Est-ce que je le lisais au moins ? Je n'en sais fichtrement rien.
En revanche, votre petit tour de la BD de votre enfance (on sent le vécu, M'sieur Korkos) est un petit tour de la BD pour mecs ! Et les filles ? Hein ?
Elles avaient quoi, les filles ? Eh bien de temps à autre, ma mère me laissait lire "Pim-Pam-Poum" que j'achetais chez l'épicier du coin, les vieux albums de Bécassine qui venaient de je ne sais où, et... nouveauté de chez les Amerlocains : "Aggie"... la jeune adolescente typiquement américaine, vêtue de jeans, allant au bal de son collège... le truc très très éloigné de ma culture mais bon, au moins, on y parlait de filles !
Parce que, franchement, les filles, on a été oubliées ou négligées comme public pendant longtemps. ON était censées être studieuses, ou faire de la broderie, ou de la couture j'imagine. Lorsque, comme moi, ces activités féminines ne vous passionnaient guère, il vous restait en effet la lecture... mais de bédé féminine, point...
C'est Pilote, découvert à la fin des sixties grâce à mon mec, qui m'a un peu plus initiée à la bédé. J'avais abandonné Aggie et ses problèmes d'adolescente à queue de cheval depuis longtemps. Charlie Hebdo puis Pilote, et surtout enfin une femme : Bretecher, découverte dans les années 70 ! J'ai commencé par aimer Gotlib et sa coccinelle et Cellulite ! Après, y'a eu Gébé, Pratt et les autres mais c'était plus pour "mecs"...
Il y avait "Lisette", pour les filles, avec des BD instructives.. De mémoire, l'arrivée du premier oignon de tulipe en Hollande, le début du coca-cola vendu en pharmacie contre la migraine avec de la vraie cocaïne dedans!!!
Et dans les années 70, "pif gadget" n'était pas spécialement pour les garçons, la preuve on me l'achetait. J'ai loupé les pifises (c'est pas comme des daphnées, les trucs déshydratés de la nourriture pour poisson rouge?), mais j'ai eu les pois sauteurs (j'ai écrabouillé la bestiole avant de réaliser qu'elle sortait du pois, j'attendais un papillon faut dire), et plus tard un appareil photo, en gadget. Je lisais pif-poche ou pifou-poche. La fille dans Totoche me plaisait comme fille. J'aimais bien les palissades décors de ces BD (et de dessins animés américains). C'est fou comme il y avait des palissades à Paris à l'époque. Pleins : je ne connaissais que mon quartier ou presque, et il y en avait tout le long de ma rue :-)
Ah... oui, Lisette ! En effet... me souviens plus du tout de ce qu'il y avait eun'dans en revanche. C'est l'âge j'imagine !!! ;o(( !
Ah les filles, Poisson et Clomani, vous m'avez devancée, normal je suis toujours à la bourre,. Demandez à Zulysse, qui avait inventé le verbe bysonfuter. Non en fait, je n'osais pas parler de Lisette, savez comme je suis timide. J'étais abonnée à Lisette, dans les années 50, par ma môman. Parce que Pif elle l'avait dans le pif à cause de l'huma, et que le rouge c'était une couleur très mal vue à cette époque. Alors du coup moi aussi je l'avais dans le pif le toutou, sans savoir vraiment pourquoi, et pi mes parents m'avaient raconté un grand malheur qui était arrivé à un vendeur de l'huma, dans une rue de la banlieue de mes grands-parents. A cause du journal il s'était pris un coup de poing sous l'oeil qui était tombé par terre, l'oeil. Authentique, je ne délire pas, alors c'est dire si j'avais peur des cocos qui vivaient aussi dangereusement.

Je ne me souviens plus très bien du contenu de "Lisette", sauf que je l'attendais avec impatience, je crois qu'il paraissait le jeudi, jour de congé des enfants et des enseignants, et je me jetais sur les feuilletons, les histoires à suivre si vous préférez. J'adorais. Et même qu'il y en avait dans le Parisien le quotidien de mes parents, ma mère lisait son feuilleton le soir sur la table de la cuisine, avant d'aller rejoindre mon paternel au plum. Monsieur Père lui achetait son hebdo "ici-Paris", version journal crade avec de l'encre qui sent mauvais, il adorait les pages humoristiques dessinées par Dubout Sempé, Faizant et ses grosses bonnes femmes aux jambes maigres et pis plein d'autres dont je ne me souviens plus là tout de suite. La voilà ma culture popu à moi.

Bon c'est vrai quoi, il n'y en avait que pour les garçons, c'est ce que je pense depuis toujours, alors M'sieur Korkos c'est quand que vous nous faites une chro avec les journaux de filles ? :o))

J'ai oublié de vous dire, ma mère était abonnée à "l'écho de la mode" et non pas l'écho des savanes, coucou, M'sieur Delerm. Que des intellos dans notre famille. Paix à leur âme, s'ils savaient que je raconte leur vie. :-(((
Ben, Bysonne, on peut se donner la main... sauf que mon père lisait le Daubé (Dauphiné Libéré) vu que nous vivions en Haute-Savoie. Môman aussi était abonnée à l'Echo de la Mode, sauf qu'elle ne savait pas tricoter, pas coudre et qu'à part m'avoir acheté un poupon "Echo de la Mode" que je ne pouvais ni coiffer (c'était un garçon, il était chauve), et habiller difficilement en short (vu qu'il avait les jambes mi-pliées), je ne vois pas à quoi pouvait lui servir ce journal. Car mon poupon était un produit "Echo de la Mode" !
Mais c'est sûr qu'y en avait que pour les garçons d'not'temps, hein Byzonne ?
C'est Bretecher qui a ouvert la brèche, n'empêche !
Ca s'appellait Ayak le loup blanc.
Damn influence de LP-R
[sub]kaiskeujaifai enkor ?[/sub]
tuluiarienfé à Punaiz, il a raté le tu pour ma pomme enkor
ah ben tu me rassures bysonne, j'croyais que c'etais pour ma poire
[sub]Ne fait pas ton tronc de figuier, LP-R, c'est toi qui me mélange entre les tu, les toi, et les Damn éducation qui font qu'on sait plus à la fin comment s'apostropher dans ce saladier, avec toutes ces bananes à la fin de ton pseudo.[/sub]
[quote=poisson]J'aimais bien les palissades décors de ces BD (et de dessins animés américains). C'est fou comme il y avait des palissades à Paris à l'époque. Pleins : je ne connaissais que mon quartier ou presque, et il y en avait tout le long de ma rue

C'est vrai, ça. Y'a plein de palissades dans les vieilles BD (pour l'occasion, je viens de feuilleter un vieil album de Bicot et il y en a une page sur trois à vue de nez).
Il y en a tellement que ça pourrait peut-être faire un sujet de chronique...
Je crois que c'est à la fois une source de gags et peut-être un truc qui permet au dessinateur de simplifier le dessin de son décor
Dans les vieux films du temps du muet, y"en avait aussi beaucoup.

Mais j'ignorais pas qu'il y en [s]eût[/s] avait réellement dans les villes en France.
[quote=Yanne]j'ai comparé au "Journal de Mickey", que je recevais aussi, mais je n'ai pas senti que l'un était plus communiste que l'autre.

En revanche, il existait une presse communiste - assez "engagée"- dans le domaine du sport, la série des "Miroir" : Miroir-Sprint, Miroir du Football.(magazines pubiés par les Editions Vaillant, d'ailleurs).
Je me souviens d'avoir lu dans Miroir de l'Athlétisme beaucoup de sujets très flatteurs sur les athlètes de l'Est. J'ai le souvenir d'un beau reportage très "people" sur le sauteur en hauteur Valéri Brummel, photographié devant son pavillon, avec sa jeune épouse et sa belle Lada toute neuve.

Ce message n'est pas placé au bon endroit. En fait, il répondait à [large]ce message[/large]
C'est marrant, votre message a été une petite révélation pour moi clomani (petite quand même je suis pas tombée d'ma chaise mais bon). C'est que, bien que née pas mal de temps après les années d'or de Pif, j'ai dévoré toute la collection précieusement gardée dans la maison de vacances familiale (autant dire que la kro d'Alain m'a fait très plaisir aussi) Or, jusqu'à maintenant-tout de suite, je ne me suis jamais rendu compte que c'était de la BD pour garçons ! Encore moins aurais-je imaginé qu'il y avait à la même époque des magazines de BD spécial-filles !

En y pensant, c'est pourtant évident que les BD de ce journal étaient toutes conçues par des hommes, et que les héros étaient essentiellement masculin. Pourtant, comment définit-on une BD "pour garçons" ? Par les thèmes abordés ? Par la bagarre, la virilité des héros ? Pourtant, il y avait de tout dans ce journal, et pas que des héros-virils-qui-se-battent-contre-les-méchants. J'adorais Pif, Arthur le fantôme, Totoche, Corinne et Jeannot (ouais une fille... bon d'accord une méchante...), Gai-luron. Ces histoires me paraissent universelles, et non spécialement masculines. Dire le contraire n'est-il pas tomber justement dans l'idée sexiste que le masculin est universel et le féminin spécifique ? Ce qui m'exaspère d'ailleurs toujours autant chez les marchands de journaux, en voyant le rayon "presse féminine" (pourquoi, quand t'es une femme t'as pas le droit de t'intéresser aux autres rayons ? Y'a pas marqué "presse masculine" pourtant...)

De plus, j'aimais aussi Rahan et le Docteur Justice (by the way, j'aime bien la définition "mélange de Kouchner et de Douillet"... c'est tellement vrai !). C'étaient mes héros, et je m'identifiais à eux : j'imaginais bastoner des méchants comme Dr Justice sans me demander un instant si c'était un truc de garçon. Il faut dire qu'à l'époque je pensais que le féminisme, c'était dépassé et qu'on était tous égaux maintenant (haha, oui je sais j'étais naïve).

Bref, c'étaient quelques réflexions en vrac. Et pour finir je vous offre un lien sur un sujet de la plus haute importance, qui intéressera j'en suis sûre les féministes, Ulysse, les sociologues et Alain Korkos (rien que ça):
les panneaux des toilettes publiques sont-ils sexistes ?
L'autre jour, alors que je pillais les bacs de DVDs d'occasion, j'entendais une petite fille en choisir avec sa grand-mère à coup de "non, ça c'est pas pour moi", "non il y a des extra-terrestres", "non c'est violent", soudainement complétés par des "c'est pour les garçons", que la grand-mère venait appuyer ensuite.

Donc oui, BD, films, séries, voire jeux vidéos, il y a encore beaucoup de labels "c'est pour les filles" et "c'est pour les garçons". des "bibliothèques vertes" et des "bibliothèques roses" implicites. Je suppose que ça s'estompe, mais pas forcément de façon symétrique. Les trucs "de garçons" sont plus facilement réappropriés par les filles que l'inverse, parce que les valeurs "masculines" sont encore les plus valorisées (ou plutôt l'inverse : les valeurs les plus valorisées sont encore très "masculinisées").

Les Tintin, les Spirou, les Lucky Luke et la bédé de l'âge d'or francobelge est très "masculine", parce que les auteures étaient rares, le public essentiellement fait de garçons (lire de la bédé, en soi, était un truc "de garçon"), et les valeurs héroïques exemplarisées dans ces récits plutôt martiales. Elles étaient produite, du moins du côté tintin/spirou, par des maisons où le cul-bénit pesait beaucoup sur la ligne éditoriale, avec ce que cela implique de comportements idéaux hyper-codifiés, et de démarches éducatives délibérées. Les coins "pour les filles" étaient rares et assez délimités, malgré certains auteurs progressifs et à la sensibilité plus "métrosexuelle" si je puis dire. Curieusement, les Tintin et les Schtroumps ont assez rapidement été perçus comme neutres, et acceptables pour les filles. Malgré que les personnages féminins y soient quasi-absents, je suppose qu'on y trouvait une sorte de "douceur" ou de "sagesse" qui entrait dans la colonne "fille". Les séries comme Isabelle viendraient plus tard, et je ne suis pas sûr que les garçons, là, accrochaient beaucoup...

Peut-être que Pif, moins catho, dépassait plus vite ces catégories ? Je ne le connais pas assez. Quoiqu'il en soit, toutes ces histoires sont évidemment techniquement universelles, mais elles étaient produites dans une société où la ligne de démarcation entre genres était plus sévère, et cette ligne de démarcation n'a pas encore été complètement effacée. Je pense aussi que la bédé occidentale reste un universe très masculin, par la dominance des auteurs mâles et la mâlitude du marketing (assez flagrante dans les rôles très pin-up des personnages féminins, même dits "forts"). Du côté des mangas, s'il y a symétrie, c'est, si je me trompe, sans grande mixité. On y croule sous les catégories de public-cibles bien définis. C'est d'ailleurs un point de réflexion potentiel : le modèle partagé "occidental", un peu hypocrite parce que très masculin dans les faits (malgré une assez grande plage de terrain neutre), versus le modèle cloisonné "oriental", qui, sans mélange, démocratise le manga à toutes les catégories. Je ne m'y connais pas assez pour pousser ça... Il doit certainement y avoir des sociologies de la bédé disponibles, y compris sous l'angle du genre.

Quant aux toilettes publiques, bin oui, c'est un peu l'apartheid. Ce qui est curieux, quand on considère que les toilettes privées sont toujours mixtes. Sur ce thème aussi : http://sensemaya.org/maya/2008/05/03/semiotics-toilet-signs
Intéressante réponse, IT, merci :-)

Juste pour préciser quand même que je ne suis pas SI naïve que ça et que j'étais bien consciente des différences supposées "film de mec/film de fille" tout ça. C'est juste que c'est drôle, quand j'ai lu les Pifs je n'étais pas consciente encore de ces différences et je n'y ai jamais repensé avec cette grille ! Par contre, un détail: bibliothèque rose et verte, c'est une question d'âge en fait, rose c'est pour les plus jeunes et verte pour les pré-ados il me semble.

Une remarque aussi sur les BD "de filles": l'autre jour j'étais dans mon magasin de BD avec mon homme et on achetait notre kilo mensuel de BD, de l'héroic fantasy en passant par les sagas historiques... D'un coup le vendeur, qui ne s'adressait pas spécialement à moi, se tourne vers moi et me dit: "ha j'ai un truc pour vous, ça plaît aux femmes c'est super j'en vends plein !". Moi, curieuse de voir ce qui soi-disant "plaît aux femmes", j'achète... Bon j'ai vite compris. Alors c'était sympa hein, les histoires de chaussures à talons, shopping, bébé et épilation, mais... comment dire... je suis vite retournée à mes "vraies" BD. Et la fois d'après, quand il m'a conseillé quelque chose, je l'ai juste ignoré.

Par contre, un détail: bibliothèque rose et verte, c'est une question d'âge en fait, rose c'est pour les plus jeunes et verte pour les pré-ados il me semble.

Aha? Curieux. J'imaginais un truc similaire aux "marabout junior" versus "marabout mademoiselle".

Une comparaison rapide sur wikipedia.fr donne "Aujourd'hui, elle regroupe de nombreuses séries destinées aux enfants et préadolescents. Elle est ainsi complémentaire de la Bibliothèque rose, destinée aux plus jeunes" sur la page de la bibliothèque verte - et sur la page de la bibliothèque rose : "La collection Bibliothèque verte a été créée en 1924, dans un premier temps pour une littérature destinée plutôt aux garçons, puis se recentrant sur les enfants plus grands après la Seconde Guerre mondiale". Ce qui explique donc le code de couleur archi-connoté, et la confusion qui peut s'ensuivre. Merci d'avoir précisé ça.
IT, pas sûre de partager votre argument (je copie et souligne): "Les Tintin, les Spirou, les Lucky Luke et la bédé de l'âge d'or francobelge est très "masculine", parce que les auteures étaient rares", il y a une sorte de déduction qui me laisse pensive : parce que les auteurEs étaient rares, alors les personnages féminins en BD l'étaient, et donc les femmes auteurs font des BD avec des personnages féminins. c'est peut-être vrai dans les faits (je pense à brétécher), mais il y a un clash dans le raisonnement qui me semble assez.... sexiste ! les filles racontent des histoires avec des filles, les garçons des histoires avec des garçons, etc.
j'ajoute (ça m'a pas laissé modifier)

ps : à part ça beaucoup des gender studies portent justement sur les discriminations sexuelles, en particulier dans les manuels scolaires, livres d'apprentissage de la lecture, des langues, etc. j'ai enseigné longtemps, et même pas à une époque préhistorique, le FLE avec le fameux mauger bleu, c'en était presque gênant pour le cours !
anecdote : j'ai enseigné le FLE à un étudiant iranien envoyé par les ayatollah faire je sais pas quoi à genève, très, mais très très intégriste, tout en étant suffisamment ouvert pour suivre des cours mixtes (mais il se barrait pour les leçons sur l'habillement, la bouffe, etc.) il avait amené avec lui son manuel iranien, et c'était merveilleux : TOUTES, je dis bien TOUTES les images de femmes ou de filles étaient chablonnées et ainsi soigneusement tchadorées.
anecdote dans l'anecdote : c'était une classe extraordinaire : à part lui, mortazar, il y avait des irakiens, des libanais, des libériens, des érythréens, un chinois, tous des mâles très couillus, ET un raton laveur : un jour, la porte s'ouvre, entre une superbe créature pleine de seins, avec des cheveux roux jusqu'aux fesses et de beaux yeux verts, elle sourit et se présente devant la classe "bonjour, je m'appelle orli, je suis israélienne"... je vous raconte pas le silence presque religieux qui a suivi... et la tête de bibi : mais comment je vais faire ??? et ce fut génial, grâce à eux et grâce à elle. je me suis dit à ce moment-là que c'était peut-être possible, la solidarité humaine.
Ce n'est pas forcément le raisonnement qui est sexiste. Je mentionnais aussi l'existence de certains auteurs dont l'oeuvre et la sensibilité est moins "genrée". Mais je pense que, dans les faits, la majorité des auteurs (en particulier à cette époque?) répètent leur univers "de garçons", "pour garçons", "entre garçons". Sans que ce soit une détermination biologique pour autant...
Le plus sexiste des panneaux de wc est celui avec "XY".
Un cariotype, c'est une photo au moment où les chromosomes sont dédoublés : il n'y a que des X comme forme. Dont un qui est ridicule, avec des jambes du bas tellement pitites [s]qu'il se mettrait des talonnettes si c'était possible[/s], euh tellement petites que celui qui en a dessiné le symbole a préféré une queue au lieu de petites jambes ridicules. Un Y et hop. Pourquoi il n'a pas dessiné Xx au lieu de XY, pour schématiser la 23ème paire de chromosomes? Devinez?
Je dirais, pour ne pas donner une image visuelle d'infériorité? What else?
Un dessin, mmm..., c'est toujours un peu malhonnête.

Le plus sexiste des panneaux de wc est celui avec "XY".

Je crois que je peux battre ça. Une plaque de WC dans un café de Carouge, à Genève, présente simplement une liste de mots censés représenter des vertus, préoccupations et attributs "féminins" en face d'une liste de mots censés représenter des vertus, préoccupations et attributs "masculins". Une amie en est ressortie furax, lançant un débat sur le caractère premier degré, ou second degré de ces plaquettes (et la question de savoir si le second degré était une excuse). Je ne les ai pas vues moi-même, et ni elle ni moi n'avons le temps de retourner les photographier cette semaine, donc pas de visuel pour le moment, désolé.

Le plus proche que j'ai trouvé sur internet est ici, mais ne contient qu'un seul mot. Et pas le mot "régime", par exemple, qui, forcément classé du côté féminin, est l'un de ceux qui avait le plus agacé cette amie.
Je suis contente qu'il y ait des quelqu'unes qui se souviennent de LISETTE qui a rempli mon enfance. C'était tout un cérémonial car c'est mon père qui le lisait AVANT nous les 3 filles ! Pas par visa de censure mais parce qu'il aimait bien savoir ce qu'on lisait.
Puis il a trouvé ça gnangnan et il nous a abonné à SPIROU. Une véritable ouverture sur la BD, avec Franquin et d'autres dessinateurs dont je n'ai pas retenu le nom. Mais j'aimais beaucoup Natacha les les aventures de l'Onc' Paul.... Et ensuite les numéros où le chat de Franquin s'invitait dans les marges pour squatter le journal... Un délice.
Nous avons fait une brève incursion chez PILOTE mais pas longtemps.
J'ai ensuite tout naturellement basculée sur l'Echo des Savanes et tous les titres qui explosèrent dans les années 70/ 80 jusqu'à Mormoil.... Remember !
J'ai encore les premiers numéros de ces monuments de la BD c'est dire. J'avais une vrai passion pour Gotlieb, mais plus moyen sur Bretecher que je trouvais déjà snob.
La version masculine de cette époque de Mr Korkos est très intéressante et si les références BD ne sont pas les mêmes, je retrouve les mêmes heures vautrée dans un coin avec mes BD de filles tout pareil.
Et pour faire le lien avec PIF (canard communiste qui n'avait pas les honneurs de ma famille) j'ai fini par vendre ROUGE avec mes copains sur les marchés.
Comme quoi, la BD mène à tout...
Merci Mr Korkos pour toutes ces réminiscences
ARYA : Oui, cette espèce de distinction a posteriori entre des bédés soi-disant masculines et d'autres féminines est absurde. Des tas de filles ont adoré Rahan ou les Schtroumpfs (univers d'hommes), des tas de garçons ont adoré Natacha ou Cellulite (univers de filles), tous et toutes ont craqué sur Corto. Aujourd'hui, au moins la moitié des mangas (sinon plus) sont lus par des filles. Et ce n'est pas rien quand on sait qu'en France, un album vendu sur trois est un manga japonais (on oubliera les quelques coréens et chinois).

Après, on peut opposer l'argument selon lequel les dessinateurs, scénaristes et rédac-chefs des années 60-70 étaient à 99,9999% des hommes et faisaient une bédé pour hommes.
Argument auquel j'opposerai à mon tour celui-ci : dans l'édition jeunesse (là où je travaille depuis une bonne trentaine d'années), au moins 50% des auteurs et illustrateurs sont des auteuses et illustratrices. Les directeurs de collection, directeurs artistiques, maquettistes, etc., sont des femmes à 99,9999%. Les lecteurs sont principalement des lectrices. Quand on examine le contenu de la majorité des albums, de ceux qui se vendent le plus, on pourrait croire que ce marché juteux est dans les mains velues de gros machos qui pissent sans relever l'abattant du oua-oua, sauf que non. Ce marché est aux mains des femmes. Comme quoi, les choses ne sont pas aussi simples que ça.

À propos, je n'ai pas bien compris le sens du billet relatif aux signes des oua-oua. Peut-être n'y en avait-il pas.
Et pour ceux qui n'y pigent rien dans les signes XX ou XY, voici le genre sexuel expliqué aux nuls qui ont un minimum de matériel de bureau.
Alain: je pense en effet que le milieu du manga est beaucoup plus mixte et égalitaire que le milieu de la BD, encore actuellement (enfin, c'est mon impression). Et pour la littérature jeunesse, tant mieux ! Mais il existe encore un gros domaine de la BD qui me semble bien trusté par les hommes, cela dit.

pour les oua-oua: Et bien, je crois que la question qui se pose est : comment bien faire de la signalétique, qui soit instantanément comprise par tous, et qui désigne une répartition suivant les sexes, sans être (ou être soupçonné d'être) sexiste ?
En d'autres termes: comment représenter schématiquement (mais de façon décente) la différence hommes-femmes, pour être compris universellement et rapidement ? Comment faire un signe auquel chacun (e) s'identifie sans hésiter ?

Et donc 2 "thèses" s'opposent: ceux qui trouvent que les signes classiques des toilettes sont sexistes, car le masculin y est universel et le féminin une variante un peu élaborée. Et ceux qui disent que ce n'est pas sexiste car il s'agit juste de se faire comprendre de tout le monde (et d'ailleurs il y a plein de femmes en pantalon qui rentrent dans les toilettes où le petit bonhomme porte une robe)...

Voilà ce que j'y ai compris, ensuite je ne prétend pas y voir un sens plus poussé non plus. Je trouvais marrant par contre d'avoir réuni les différentes icones utilisées pour ça dans différents pays...
ARYA : « Et pour la littérature jeunesse, tant mieux ! » Bein non.
Si les femmes ont été placées à ces postes, c'est parce que les éditeurs (des hommes) considéraient et considèrent encore que ce qui touche à l'enfance revient naturellement aux femmes. La vraie littérature, elle, celle qui s'adresse aux adultes, est aux mains des hommes.
C'est purement sexiste.
Mais le plus grave n'est pas là. Le plus grave, c'est que les femmes, qui tiennent en main l'édition jeunesse, véhiculent sans qu'on les y pousse des schémas éminemment sexistes. Les histoires de princesses vêtues de rose qui envahissent l'édition jeunesse, ce sont elles qui les commandent et les éditent. Et ce sont principalement des femmes qui les écrivent et les illustrent.

Quant à la signalétique des oua-oua, on pourrait dessiner des sexes, oui. Très stylisés. Personne ne s'y tromperait, ça aurait le mérite d'être clair.
Mais je crois que cette idée a peu de chances d'être adoptée ;-)
ô comme le sexisme est insidieux, vous parlez d'or maître des lieux.

Pour les symboles stylisés : T pour les hommes (si, si, le sexe d'un homme ressemble à ça), et un O pour les femmes (c'est pas que ça ressemble vraiment, mais c'est traditionnellement utilisé). Le côté avantageux c'est que peut-être à l'usage les gens penseront que c'est T pour testicule, et O pour ovaire, c'est tout bénef.

Sinon Ulysse : est-ce raisonnable de parler des wc des aéroports, cela risque d'attirer une spécialiste des salles de conférence?
? Veux-tu impliquer que de l'autre cote du Rhin, ce sont les salles de conferences qui sont utilisees comme toilettes ?
?de l'autre côté : ça dépend de quel côté du Rhin on parle? D'où on parle quoi.
C'est la vessie, non?
La signalétique polonaise a l'avantage d'être la moins sexiste possible, dans ce cas, tant elle est ambiguë : le O pour les femmes, et un triangle pointe en haut pour les hommes. J'ai passé de longs moments de solitude face aux plaques des premières toilettes, sans savoir quelle porte emprunter...

Quant à la signalétique des oua-oua, on pourrait dessiner des sexes, oui. Très stylisés. Personne ne s'y tromperait, ça aurait le mérite d'être clair. Mais je crois que cette idée a peu de chances d'être adoptée ;-)


Tsk tsk. Faut suivre, un peu.

http://sensemaya.org/files/bardejavu_3.jpg (Chili)

http://sensemaya.org/files/barunknown%20(Custom)_3.jpg (Suisse)
[quote=Alain Korkos]e plus grave, c'est que les femmes, qui tiennent en main l'édition jeunesse, véhiculent sans qu'on les y pousse des schémas éminemment sexistes. Les histoires de princesses vêtues de rose qui envahissent l'édition jeunesse, ce sont elles qui les commandent et les éditent. Et ce sont principalement des femmes qui les écrivent et les illustrent.

Très juste, je crois bien que j'ai encore joué ma naïve. C'est pourtant vrai que les histoires pour enfants sont bourrées de clichés tous plus sexistes les uns que les autres ! Je me rappelle d'ailleurs avoir entendu parler d'une petite maison d'édition jeunesse qui éditait justement des histoires déconstruisant ces clichés et promouvant l'égalité des sexes... Je ne me rappelle plus le nom par contre...
Hé, psst, m'sieur Korkos : La Belle au bois dormant est considérée comme une princesse ou bien ... ?
alain korkos dit : "Mais le plus grave n'est pas là. Le plus grave, c'est que les femmes, qui tiennent en main l'édition jeunesse, véhiculent sans qu'on les y pousse des schémas éminemment sexistes. Les histoires de princesses vêtues de rose qui envahissent l'édition jeunesse, ce sont elles qui les commandent et les éditent. Et ce sont principalement des femmes qui les écrivent et les illustrent."
je plussoie et déplore avec vous... moi, c'est ça qui me fait peur dans les débats sur les filles en banlieues, les femmes introjectent des valeurs traditionnelles, occidentales ou non, parfaitement machistes, elles collent au "modèle" et l'assument, c'en est consternant.
en sciences de l'éducation à genève, dans la filière où on forme les instituteurs/trices, c'est même pas la peine d'utiliser le masculin, 95% des étudiants sont des étudiantEs, à tel point que la commission d'admission des étudiant(e)s sans maturité faisait une sorte de discrimination positive à l'égard des garçons se présentant pour devenir instituteurs. par contre, et c'est aussi un dada des gender studies, et ça me semble beaucoup plus grave que les pictos des chiottes (eh les filles, allez chez les mecs, c'est toujours vide - en tout cas les box - et bien plus propre, et pendant la pause pipi au théâtre, c'est la seule solution !), c'était la proportion inverse pour les professeurs - un max d'assistantes par contre. bizarrement, statistiquement, les matheux sont beaucoup moins discriminants, et il y a une certaine symétrie filles/garçons aussi bien côté étudiant(e)s que côté profs.
Ma récente étude sur les toilettes de l'aéroport de Roissy, accompagnée de réflexions constructives en vue d'une amélioration de leur hygiène, me font apparaître à juste titre comme un expert en la matière. J'en suis flatté.

Mon expérience de la fréquentation des lieux d'aisance publics s'étant enrichie, avant-hier, d'un nouvel épisode captivant, je vous en fais profiter :
C'était sur une aire d'autoroute que j'avais rejointe, après 20 km interminables, passés à endurer les spasmes de mes intestins douloureux.
Je descends de voiture et me dirige vers les sanitaires en essayant de concilier marche rapide et contrôle de mes voies d'évacuation, et j'entre dans le bloc.
Côté dames, s'agglutinent, comme d'hab, une trentaine de patientes qui piétinent en attendant leur tour. Côté hommes, où seulement deux ou trois mâles urinent, les portes des quatre cabines des ouatères sont fermées. Je tente de les ouvrir mais elles sont verrouillées. J'attends donc, en accentuant ma double contraction sphincter-périnée.
Deux petites minutes avant qu'une porte ne s'ouvre, et, ô surprise, l'homme qui en sort est une femme !
Nous échangeons nos regards, le sien amusé, le mien réprobateur. C'est vrai quoi, merde, que chacun reste dans sa zone réservée.

Sinon, comme Alain, j'ai pas pané grand chose aux commentaires du texte sur les signes des toilettes publiques. Sexistes, les signes ? J'aimerais qu'on m'explique.

PS. J'ai lu après coup, les précisions d'Arya sur le sexisme supposé. Mais bof, rien de très convaincant.
ulysse, j'avoue, j'en suis, de ces squatteuses de chiottes de mecs ! qu'est-ce que vous voulez, vos box sont toujours bien plus propres, avec toujours du papier, souvent vides d'occupant (petits veinards, va, pisser debout en faisant coquille, quel pied), et sans file indienne concentrée exerçant leur périnée-sphincter, ce qui est excellent pour la petite goutte à partir d'un certain âge, mais usant pour le cerveau...
je suis désolée que votre regard ait été réprobateur, moi j'adore les mecs qui rigolent quand ils nous voient sortir de LEURS chiottes...
Je dois dire, cigale, que j'ai un peu brodé (bien que ce ne soit pas un truc de mecs).
En réalité, la fille est sortie du WC en souriant, mais s'est éclipsée sans me regarder. Si elle l'avait fait, je lui aurais certainement rendu son sourire. Je ne suis pas du genre pisse-froid.
Il faudrait trouver une solution pour vos ouatères publics surfréquentés. En doubler ou tripler le nombre par rapport à ceux des garçons, par exemple.
Voilà qui pourrait s'avérer un complément utile à mon étude.
Dans la nature, le problème ne se pose pas. Encore faut-il savoir déféquer en respectant l'environnement.
Je vous conseille, pour cela, de lire l'excellent guide de Kathleen Meyer sur le sujet. Son sous-titre : "An environmentally sound approach to a lost art."
Je me l'étais procuré, tout à fait par hasard (même si je commence à sérieusement m'interroger sur mon goût affirmé du scato) aux Etats-Unis, à l'époque de sa sortie. Il a été depuis, mais assez récemment, traduit en français. Et sans doute dans bien d'autres langues.
Car l'art de chier dans les bois est un art universel.
pratiquante du camping sauvage et des toilettes sèches compostables, je me réjouis d'amazoner cet ouvrage qui semble effectivement indispensable en ces temps où non seulement les pisse-froid abondent, mais également les pète-sec et les constipés (mais eux, il leur sera beaucoup pardonné). quant aux chie-mou, à part qu'ils utilisent beaucoup de papier, consolons-nous : leurs défécations se recyclent presque instantanément. ça me fait penser à un touriste anglais dans la région de mystra (péloponnèse) qui, dans son désir d'effacer ses traces de campeur et laisser l'environnement clean, avait trouvé malin de brûler son PQ un jour de grand vent, provoquant de la sorte un incendie qui avait ravagé durablement des centaines d'hectares de pinède.
le problème des ouatères filles, c'est que les filles y font un peu de tout, trois gouttes, une vérification de l'apparence, éventuellement un raccord maquillage, très éventuellement une crotte, beaucoup de papier, sans compter celui dont elles recouvrent la garniture pour poser leur fesses...

franchement, les mecs, je vous trouve paradoxaux : je viens de me faire souffler dans les bronches durablement par potiron et yannick parce que j'ai osé préconiser un peu de classes non-mixtes pour que les filles puissent souffler et se déconditionner un brin du discours macho ambiant, mais par contre VOS chiottes à vous, vous les voulez bien à vous et pas mixtes. faut savoir : le pipi-caca communautaire et mixte, c'est AUSSI un apprentissage de la vie, merde alors !
Parfait, je vois que je suis pas seul à m'intéresser aux différents problèmes posés par la satisfaction de nos besoins naturels, in et outdoor.
Et je suis d'autant plus à l'aise pour poursuivre ces échanges fructueux, qu'ils ont lieu sur le fil d'une chronique de M'sieur Korkos, pas le dernier à aborder les sujets limite graveleux, que même moi, des fois, je suis gêné.

Sur la mixité dans les toilettes publiques je suis partagé. Réticent même, étant donné ce que vous m'apprenez sur tout ce que vous faites dans votre petit coin. Je ne m'étonne plus que vous y passiez du temps. Et franchement, s'il existe des lieux où il est très agréable de mélanger nos sexes, piétiner la vessie pleine ou les intestins chahutés en compagnie de filles dans le même cas, est une situation très inconfortable et peu engageante pour faire connaissance.

Si vous commandez l'ouvrage en question, cigale, sachez que le chapitre 5 est spécifiquement destiné aux femmes. Il s'intitule : "Women only : How not to pee in your boots".
Bonne lecture et bon apprentissage.
bon, je cite potiron qui me répond : "La non-mixité que vous prônez non seulement repose sur une conception essentialiste du genre, en ce qu'il existerait deux sexes et seulement deux, fondamentalement différents, concurrents et antagonistes, mais en plus la reproduit en instituant de fait une situation de discrimination active présupposant que les filles et les garçons sont tellement différents qu'il faut les éduquer séparément", et en lieu et place de "éduquer", mettons, "leur faire faire pipicaca", et vous comprendrez la perplexité infinie de mes tripes et de ma petite âme de femelle qu'il faut à la fois protéger, ne pas discriminer, mais aussi plonger dans le monde réel de la réalité du discours des dominants, qui, entre autres caractéristiques, a pour particularité de prôner le mélange avec les femelles quand ça les arrange (par contre mises dans le même sac que les enfants et les vieillards lorsqu'il s'agit de les sauver), mais pour le petit pipi "entre soi", là, nononononon, vous voulez une stricte ségrégation, selon une conception essentialiste (BÊÊÊ caca), 2 sexes et seulement 2 (eh oui, c'est con, pas 3 ou 4 ou 5, 2 et seulement 2, mais bon, plus des intermédiaires, ça aussi c'est une injustice), et nous voilà à roissy ou à carouge, plongés dans la perplexité devant le chiotte ségrégationniste...

et comme on m'a dit ailleurs, toujours en me soufflant dans les bronches à propos de ma proposition : pourquoi pas des chiottes-pour-noirs, des chiottes-pour-malentendants, des chiottes-pour-personnes-à-la-verticalité-très-nettement-contrariée-mais-à-talonnettes ??? HEIN ????????

moi, je vous dis, cher voyageur orangé : le chiotte sexué, pardon, c'est, je cite "(instituer) de fait une situation de discrimination active"

je lirai attentivement ce chapitre 5, o yesssssssssss : car ayant pratiqué la rando sur glacier, baudrier obligatoire, et l'alpinisme-grimpe, (idem), et ayant une tripaille très très active surtout le matin après le petit café clope, je n'ai jamais pu résoudre en toute sécurité le problème.

il existe des tenues (mais j'ai jamais eu (entendez mon soupir d'envie.... hmmmmmmm)) avec un volet à l'arrière pour filles (si je me rappelle bien, il y avait des habits pour bébé aussi comme ça), il suffit de décliper ce carré arrière pour pouvoir faire son pipi dans la neige, le blizzard et les avalanches.

sinon, c'est vraiment GALERE, faut enlever le baudrier (donc ne plus être assurée, selon où on est, une paroi bien raide, on choisit plutôt de se pisser dessus; ou alors tenter une petite corniche, mais là c'est la pisse ou la vie), enlever la tenue (le truc tout en un pour le ski... :-(((( on se retrouve en liquette avec sa frontale à 4h du mat complètement congelée du poitrail et de la fesse), s'accroupir dans la froidure, le vent vous mordant les choses délicates qui vous font sourire bêtement, sous les yeux à la fois attentifs et ailleurs de la cordée, poser son fil qui gèle au fur et à mesure qu'on le t/pisse, et ensuite trouver ce bout miraculeux de PQ qu'on a pensé à prendre, mais pas toujours, alors allez, va, avec la main (dégantée - le goretex est très rêche), et se reculotter, se rhabiller, remettre le bodard, et avec ça on a perdu 5' (au moins) sur l'horaire impitoyable que dicte la montagne farouche et hostile, et je vous dis pas le regard assassin quand la petite vessie renouvelle son appel désespéré pour la 3ème ou 4ème fois... par contre, les mecs, c'est zip, je te pisse contre la paroi, juste au relais, et quand le soleil commence à taper et qu'on fait second, non seulement faut assurer le gros mâle puissant qui ouvre la voie au-dessus, mais en plus respirer le bon air de strates de mecs qui ont pissé juste là où il y a le piton de relais

on sent le vécu, n'est-ce pas ?

bon, donc je vais le lire, ce chapitre !
c'est qui qui disait droit dans ses bottes ? c'est le petit bout, non ? lui aussi, il devrait lire ce chapitre, hein, parce que c'est pas seulement se tirer des balles dans le pied mais aussi se chier sur les bottes qu'il pratique.
j'ajoute parce que "ça" veut pas modifier : et NOUS chie sur les bottes au passage
"Ma récente étude sur les toilettes de l'aéroport de Roissy,"

On attend la contribution d'Etoile 66 pour valider (ou non) vos critiques sur cet aspect de nos aéroports.
Justement Robert, c'était à partir d'un commentaire d'Etoile66 sur les mauvaises odeurs et la saleté des toilettes de Roissy , que j'avais entrepris cette étude passionnante.
Mais depuis, plus de nouvelles d'elle. Je m'inquiète.
Tombée dans un trou noir ?
Hum... pardon.
à propos de trou noir : à part les gens (les filles en particulier) qui peuvent pas s'accroupir, genre tendon d'achille trop raide, le chiotte à la turc est une véritable merveille pour les sphincters, on n'a pratiquement rien à faire, pousser, avec la gravité et la position, on est soulagé(e)(s) sans peine et du coup quasi sans PQ, on s'en fout pas plein les hauts des cuisses... etc.

alors après avoir prôné quelques classes non-mixtes pour les filles, je prône les chiottes à la turc non ségrégés. histoire d'introduire une intéressante, voire passionnante planche savonnée HS au débat qui fait rage sur le sexe de la BD...
J'avais un doute. Par flemme de rechercher, j'ai tenté le coup. Peut-être cela la fera-t-elle réapparaître?
On l'aurait aperçue récemment sur les forums de Médiapart...
Une étoile filante, donc.

"Pourquoi ce titre ? demanderont les plus jeunes de nos fidèles lecteurs incultes mais ce n'est pas de leur faute ils sont là pour apprendre". Ca va les chevilles ? (troisième degré inside) :p ;) :) Je sais bien que c'est pas du premier degré mais quand même, si Pif c'est de la grande culture, ouahou quoi. Ensuite tout les jeunes lecteurs incultes que nous sommes ne le sont pas forcément, surtout quand on sait qu'on appelle les tâches de rousseur la Grêle. alors à ne pas savoir, on peut peut-être essayer de deviner le titre, pas trop difficile de deviner ensuite que les chiffres peuvent renvoyer soit à un nom de code, soit à un espion soit effectivement aux deux joues du gamin (ou à ses épaules ou toute autre partie de son corps pouvant accueillir des tâches de rousseur).

Bin, pour ma part je me posais effectivement la question. Et je suis pas nécessairement le plus jeune (de leurs fidèles lecteurs incultes).

L'épisode dans le numéro donné en lien, avec l'explication réïtérée quatre fois par page, est assez drôle. Je me suis infligé quelques comics américains il y a peu, et on y trouve un peu le même genre de redondances (dans les exclamations des passants réaffirmant le surnom ou le 'tagline' du superhéros, par exemple). Comme le demande quelqu'un d'autre sur le forum, j'aurais bien aimé savoir ce qu'il en est de l'angle "communiste" chez Pif. Etait-ce quelque chose de remarquable dans les récits, ou bien faut-il vraiment chercher ? Je n'avais jamais réussi à vraiment lire Pif, dont les graphismes me déplaisaient en majorité, et dont le Rahan (premier homme vaguement civilisé parce que plus blond que les sauvages) m'énerve toujours. Est-ce qu'à part ça, on peut noter un contenu idéologique, dans Pif, qui le distinguait de celui de chez Spirou ou Tintin ?
Concernant «l'angle communiste» chez Pif, rien de notable.
J'ai le souvenir d'articles parus à une certaine période (que je ne saurais dater). Ils me semblaient très orientés écologistes.

C'est un scaaandâle de penser qu'ils essayaient de formater nos esprits, IT !!! ;)
Je confirme.
Ceux que l'histoire de Pif (et Vaillant) intéresse trouveront un grand nombre d'informations sur Période Rouge, tous les numéros étant disponibles au téléchargement gratuitement.
À noter également, un très bon papier de Pierre Bruno chez Cairn.info, Pif gadget : qu'est-ce qu'un périodique progressiste pour la jeunesse ?
Pour revenir sur l'idéologie, Pierre Bruno écrit quand même ceci :

"Pif Gadget publiait, à ses débuts, des séries très marquées par une admiration pour le modèle soviétique. Le Grêlé 7-13 mettait en scène un jeune résistant de Belleville, héritier direct des personnages de la presse communiste de l’après-guerre, en lutte contre l’occupant. Ses aventures prendront vite fin après d’ultimes exploits suivis d’un résumé très partisan de la fin de la guerre, axé sur le rôle libérateur de l’Armée Rouge et où l’action des Américains et le personnage de De Gaulle sont soigneusement occultés. La série des Pionniers de l’espérance, où avait été célébré aussi le rôle glorieux des armées soviétiques devait disparaître rapidement elle aussi. Désormais la culture militante tentera de faire passer ces valeurs en s’appuyant non plus sur des références politiques explicites mais sur les codes des cultures de masse (et par leur « perversion »)."

J'avoue que je n'avais pas de souvenirs de cet ordre, et que ça n'a pas eu grande influence, les cours d'histoire plus tard au bahut n'étant pas entrés en conflit avec une idéologie vicieusement implantée par ces suppôts du communisme le plus primaire qui...
Euh, excusez-moi, un moment de déraison...

Ou bien alors, quoi, qu'apprends-je, j'aurais été définitivement marqué par ces lectures de jeunesse, insidieusement, à l'insu de mon plein gré ?
Badiou d'badiou...
SLEEPLESS : Mouais mouais mouais… Faudrait relire le Grêlé, histoire de vérifier.
Quant aux Pionniers de l'Espérance, il est idiot de dire « où avait été célébré aussi le rôle glorieux des armées soviétiques devait disparaître rapidement elle aussi » car cette série exista de 1945 à 1973. Soit vingt-huit ans quand même ! Pour le côté soviétique, pareil, faudrait relire.
Mais il est toujours facile, a posteriori, de pointer l'oeil de Moscou.
Sur l'arrêt de la série des Pionniers : Poïvet a été brutalement congédié, sans explications de la direction. Cela dit, sa série avait perdu de sa popularité parce que Poïvet avait "inventé" un nouveau style de dessin, des esquisses réalisées avec des feutres demi-secs. Ça ne plaisait pas. Je me souviens de ma stupéfaction en contemplant ce style nouveau, ces dessins à première vue incompréhensibles. Et puis je me suis pris au charme de ces esquisses difficiles à décrypter. C'était fascinant. J'ai ressenti le même phénomène plus tard, avec les bédés d'Alberto Breccia.
Ce n'est que l'avis de Pierre Bruno...
Je cherche aussi des infos dans les Période Rouge dont j'ai donné dans le forum le lien de téléchargement (gratuit).

Breccia, c'est son clair-obscur qui me sidère.
Quant à Poïvet, je n'accrochais pas vraiment à l'époque, et ne lui ai pas redonné de seconde chance depuis, donc je ne peux pas en dire grand chose.
SLEEPLESS : Certaines images de ma kronik viennent de Période rouge, dont je possède tous les pdf… :-)
Hi, hi, ben on est deux alors :)
.
Dans le plus simple, Pif a souvent été représenté comme modeste face à Krapulax (Krapulax Kravaincra) portant tous les attributs du capitaliste, et de surcroit méchant et bête (presque inculte comme un chef d'entreprise, c'est dire!).

Mais n'ayant pas le talent d'Alain K (dites moi tous, vous avez un cousin qui se nomme Krapulax et qui souhaite par dessus tout devenir maître du monde?), je n'entrerais pas dans une chronique, bien que mes archives devraient donne un peu de matière, si je retourne dans le grenier de mes parents...
si Pif c'est de la grande culture, ouahou quoi.

La BD c'est+ de la grande culture que le cinéma, la preuve : http://www.unmondedebulles.com/article-inception-inspire-de-picsou-55048782.html (pour LeVeilleur qui en a mis des tartines sur inception je crois, mais inception c'est du picsou je te f'rai dire)
(enfin je sais pas ce que veut dire grande culture c'est pour ça)

Citation:si Pif c'est de la grande culture, ouahou quoi.La BD c'est+ de la grande culture que le cinéma, la preuve : [www.unmondedebulles.com] (pour LeVeilleur qui en a mis des tartines sur inception je crois, mais inception c'est du picsou je te f'rai dire) (enfin je sais pas ce que veut dire grande culture c'est pour ça)


oui euh enfin j'étais pas sérieux, je suis un grand défenseur ce que certains appellent la sous-culture parmi les journalistes les moins informés, c'était de l'humour quoi. Pif n'est pas moins de la culture que Avatar, Spirou ou Zardoz (mais si le film avec Sean Connery). Je suis le premier à défendre la série B, voire Z, je vais pas dire que Pif c'était pas de la culture, surement pas. En plus j'ai prévenu "troisième degré inside".

Sans parler de Picsou, Karl Barx est-était ? une personne avec une grande imagination, je me souviens avoir dévoré même trés "vieux" 20-21 ans des histoires de Picsou dans le journal de Mickey (oui c'est paradoxal je sais). Je n'étais pas au courant par contre qu'Inception fut inspiré de Picsou, j'avais entendu l'histoire (en regardant cette parodie http://www.dailymotion.com/video/xekz3l_ineption_fun) mais je ne savais pas d'où venait cette comparaison. Merci à vous pour le lien, je m'en vais lire ça de pas.
Ah, super !
Nostalgie...

M le Magicien, premier contact avec l'absurde...
Des heures de jeu à incarner Teddy Ted (joué par ma voisine, ça m'rappelle un autre des forum de M'sieur Korkos) et son poto l'Apache...

Bon, coup de vieux, quoi...
Et Pratt ? Pas un mot sur Hugo Pratt ?

Pas glop !

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